[Désolée, Akane, j'avais plus d'idées et en ce moment j'vais pas trop bien niveau moral... U.u]

La barrière avait cédé. La directrice avait parlé. Je pouvais enfin me retrouver seule. Pour toujours ?
C'est bizarre, c'est comme si ce n'était pas moi qui avait vécu cette cérémonie.
Et je ne m'imaginais pas la directrice comme ça, oh non.
Bon, c'était fini ?
Je voulais juste aller courir dans la forêt, courir sans m'arrêter, courir pour oublier... Me transformer, devenir animal, tout sentir, goûter au plaisir sauvage...
Mais je n'oubliai pas que c'était moi qui avait voulu m'inscrire ici. Moi et moi seule.
Je devais assumer.
Je devais ne pas craquer.
Je m'assis sur une chaise encore libre en attendant que tout le monde parte. J'avais décidément besoin d'amour. Et de solitude.

Après le départ de Wellan, et après avoir répondu au grand sourire de Yuki avec un doux sourire, je commençai a somnoler. Ramenant mes jambes a ma poitrine, je mis ma tête sur mes genoux, seule mes yeux étaient encore visibles. Yuki se remit a me sourire puis se leva pour rejoindre le petit groupe, par contre de mon coté je n'avait pas la moindre envie de me levai. J'aurai bien aimé discuter avec celle et ceux que je n'avais pas encore rencontrer, mais je commençai a m’endormir contre le mur. Mes yeux fermaient quelques minutes, ils se ré-ouvrit immédiatement après en me disant que je n'allais pas dormir ici bêtement. Me levant tranquille toujours contre le mur, je mis mes mains dans les poches mon short. L'envie de marcher ne me vient pas, je me forçai tout de même, poussant a l'aide de mon pied le mur pour me donné un petit élan. Je me diriger vers Yuki et Wellan et me présentai a ce que je ne connaissais pas le nom: -"Bonjour, ...Je suis Aries." Je disais ça d'une voix douce avec un léger sourire amical a tous, malgré ma fatigue habituelle ....

Petit à petit des pas résonnèrent dans la grande salle, ses bruits devinrent de plus en plus fort, de plus en plus net. Ces bruits que reproduisaient une jeune femme au pas de rythmes. Cette jeune femme avait de long cheveux violets détachés dans le dos, elle portait une tunique violette ainsi qu'une jupe de même couleur, une partie de son bras droit était recouverte d'une armure,
Neila Marcowne se tenait devant la foule d'élève, droite, le visage sans expression, les mains derrières le dos elle faisait face au élèves devant elle qui s'était tût pour dès son arrivée. Elle regarda longtemps les étudiants aux expressions curieuses, avant de prendre alors la parole:
Jeune gens, je me présente; Neila Marcowne, pour ne pas vous servir. Durant l'année, je serais votre professeur. Je vous inculquerais la magie et vous ferait découvrir le langage des armes. Si ce premier test a été fatiguant pour vous, je n'ai qu'une chose à vous dire: bande de paresseux, sachez que mes cours seront beaucoup plus épuisant. Vous devrez apprendre à avoir un moral d'acier!
Mlle Marcowne, se retourna et s'en alla de ce pas vers une direction à l'opposé des dortoirs et de la cafétéria. Ces pas retentissaient toujours autant, dégageant une aura de force et de combattant. Elle se stoppa un instant, net tourna la tête et déclara:
Ceci dit, félicitation pour votre premier test, j'espère qu'il n'y a pas eu beaucoup de mort. Profitez bien de la fête, mais veillez à gérer votre sommeil, je vous retrouve demain à la première heure, pour votre premier cours! Si vous avez des questions, posez les moi maintenant, vous n'avez que 45 secondes, demain je n'accepterais qu'un silence et une écoute de votre part!
Elle prononça ses mots avec un sourire presque ironique. Se moquant légèrement des élèves, mais elle souriait aimablement, et se stoppa prêtant l'oreille à toute question que peut être certains courageux oseront lui poser.
[ désolé, si le rouge foncé est déjà utilisé mais je "l'emprunte" juste le temps de m'habituer à ce fofo (j'arrive pas à trouver les autres couleurs! >.<) ]

L'atmosphère changea brutalement: des pas résonnaient d'une étrange façon dans la salle des fêtes. C'était assez dérangeant et j'essayai de diminué ce son stressant, en vain... Quel puissance! J'avais toujours réussit à diminuer les sons comme je le désirais. J'aperçu enfin la jeune femme qui faisait son entrée, un peu trop théâtrale à mon gout, et la première chose qui me frappa était la couleur, non pas bleue mais violette! Ses longs cheveux étaient détachés et tombaient dans son dos, sa tunique et sa jupe : tout était violet. L’exception était son avant-bras droit, recouvert d'une sorte d'armure.
Son regard parcourait la salle. Après sa petite inspection des lieux et des personnes qui y étaient présentes elle daigna prendre la parole:

Jeune gens, je me présente; Neila Marcowne, pour ne pas vous servir. Durant l'année, je serais votre professeur. Je vous inculquerais la magie et vous ferait découvrir le langage des armes. Si ce premier test a été fatiguant pour vous, je n'ai qu'une chose à vous dire: bande de paresseux, sachez que mes cours seront beaucoup plus épuisant. Vous devrez apprendre à avoir un moral d'acier!

Sur ce, elle se retourna et partait dans la direction opposé aux dortoirs... quand elle s'arrêta un instant et retourna la tête vers nous en reprenant:

Ceci dit, félicitation pour votre premier test, j'espère qu'il n'y a pas eu beaucoup de mort. Profitez bien de la fête, mais veillez à gérer votre sommeil, je vous retrouve demain à la première heure, pour votre premier cours! Si vous avez des questions, posez les moi maintenant, vous n'avez que 45 secondes, demain je n'accepterais qu'un silence et une écoute de votre part!

Elle souriait d'un air sournois: je n'en revenais pas, c'est qu'elle nous narguait! Elle m'énervait déjà: je n'aimait pas les gens sur d'eux et qui aimait en mettre plein la vue, comme elle le faisait.

Vous n'avez pas précisez où nous devions nous rendre demain matin, Madame.

J'avais lancé cette phrase si naturellement et si sure de moi que je me mettait des gifles intérieurement: elle n'allait pas apprécier , je le sentais ...

Vous n'avez pas précisez où nous devions nous rendre demain matin, Madame.
Mlle Marcowne porta alors son regard sur la jeune fille présente, elle était étuve de noir et avait posé cette question sur un ton franc, voir peu aimable. A la surprise générale, Neila Marcowne émit un petit rire, et afficha un sourire qui cette fois si était un vraie.
Et bien, voici une courageuse qui plus est, semble guère m'appréciez, jeune fille, pour demain vous n'aurez qu'à aller dans votre salle de classe habituel, j'imagine que vous avez été voir le plan qui se trouve à côté de la porte d’entrer! D'autres question jeune gens? Vous n'en avez plus que 25 secondes.
Elle s'arrêta de sourire, et la fin de sa phrase fut presque agressif, comme pour dire de se dépêcher au dernier élèves. Elle regarda une nouvelle fois l'assemblé du regard et semblait de plus en plus intimidante. On sentait qu'elle perdait vite patience, bien que les 25 secondes qui retenaient encore sa présence en ces lieux, paraissaient des plus longues, pénibles et déconcertantes sous le regard d'une prof qui semblait dévisager chaque élèves du regard.

J'avais été soulagée de voir que tous allaient bien. Aries nous avait même rejoint, elle qui dormait à moitié un peu avant. Je lui avais fait le plus grand des sourires quand des pas s'étaient mis à résonner dans la salle, provenant de l'entrée. Une jeune femme violette avait fait son apparition en affichant une mine sévère, un pas décidé et une voix franche. Elle m'avait de suite fatiguée. Ça parait énorme comme remarque, mais il faut savoir que je suis une élève très sérieuse, rigoureuse et volontaire, mais je me mets à m'ennuyer dans les cours strictes et menés par un prof qui se croit maître de chaque élève. De sa voix claire et suffisante, pour ne pas dire hautaine, elle nous expliqua qui elle était en quelques phrases:
- Jeune gens, je me présente; Neila Marcowne, pour ne pas vous servir. Durant l'année, je serais votre professeur. Je vous inculquerais la magie et vous ferait découvrir le langage des armes. Si ce premier test a été fatiguant pour vous, je n'ai qu'une chose à vous dire: bande de paresseux, sachez que mes cours seront beaucoup plus épuisant. Vous devrez apprendre à avoir un moral d'acier ! elle sembla hésiter à faire demi-tour. Ceci dit, félicitation pour votre premier test, j'espère qu'il n'y a pas eu beaucoup de mort. Profitez bien de la fête, mais veillez à gérer votre sommeil, je vous retrouve demain à la première heure, pour votre premier cours! Si vous avez des questions, posez les moi maintenant, vous n'avez que 45 secondes, demain je n'accepterais qu'un silence et une écoute de votre part !
J'avais horreur des délais, de plus je n'avais aucune question. Je soupirai de mécontentement en sachant que je devrais suivre les cours de cette professeur là, en espérant qu'elle ne remarque pas cet élan d'ennui profond. Elyra, à qui j'aurais voulu à cet instant, remettre la médaille de la bravoure, décida de ne pas laisser la prof sur sa fin et posa une question que j'espérais être unique:
- Vous n'avez pas précisez où nous devions nous rendre demain matin, Madame.
D'accord ce n'était pas une question, plutôt une remarque. Voir que sur le ton sur lequel elle l'avait prononcé, c'était même une remontrance. J'étouffai un rire en imaginant une scène où la professeur serait complètement prise au dépourvu et ne serais répondre à la franchise de l'élève. Au lieu de ça, Neila Marcowne s'esclaffa en un sourire sincère:
- Et bien, voici une courageuse qui plus est, semble guère m'appréciez, jeune fille, pour demain vous n'aurez qu'à aller dans votre salle de classe habituel, j'imagine que vous avez été voir le plan qui se trouve à côté de la porte d’entrer! D'autres question jeune gens? Vous n'en avez plus que 25 secondes.
Elle venait de ré-arborer son regard impassible et son sourire qui signifiait clairement "Vous allez souffrir pendant mes cours bande de petits élèves ignorants !". Deuxième soupir. Je passai une main dans mes cheveux en bataille et leur texture étrange me fit sourire. Mes cheveux étaient d'une singularité qui me laissait encore amusée, même après tout ce temps passé avec eux sur mon crâne. Ils étaient un gros mélange de tous les types de cheveux: lisses, bouclés, frisés, ondulés, crépu... Ce qui donnait une masse indomptable, une sorte de chevelure grise étrange qui tombait en cascade dans mon dos. Je les aimais long. Perdue dans mes pensées capillaire, je haussai les sourcils en atterrissant sur Terre. Le plat silence de la salle m'énerva directement et j'hésitai à le briser. Je comptai dans ma tête les secondes et pile à la dernière seconde, je remontai mes lunettes sur mon nez et m'exprimai d'une voix à mi chemin entre la nonchalance, le sérieux et la hardiesse:
- Il n'y a que vous comme professeur dans ce domaine, Mademoiselle ?
Ma voix était claire et j'avais accentué le "que" pour signifier ma claire envie de ne pas avoir affaire à elle tout l'année. Je n'avais pas vraiment envie de connaitre les conséquences de cet "affront" mais ne me dérober pas pour autant et tentai de garder une certaine droiture, non pas que je veuille impressionner les autres, c'était elle que je voulais rabaisser, avec tout le respect que je lui devais, je la trouvais trop méprisante. Cette envie de corriger tout le monde de ses défauts, c'était une particularité chez moi, bien que je ne suis toujours pas arriver à minimiser les miens...

Et bien, voici une courageuse qui plus est, semble guère m'appréciez, jeune fille, pour demain vous n'aurez qu'à aller dans votre salle de classe habituel, j'imagine que vous avez été voir le plan qui se trouve à côté de la porte d’entrer! D'autres question jeune gens? Vous n'en avez plus que 25 secondes.

Je bouillonnai tellement je commençai à en avoir assez de son petit sourire du genre "je suis supérieur à vous et vous me devez obéissance". Personnellement, je ne doit rien à personne, et encore moins à un professeur trop sur d'elle. Quand je pensais que je devrai la supporter pendant minimum une année entière, j'en avais des maux de tête! Je m’apprêtai à rétorquer encore une fois mais je n'en eu pas le temps: Yuki, la télépathe de la bibliothèque, avait elle aussi décider d'embêter mademoiselle "ego sur dimensionné":

- Il n'y a que vous comme professeur dans ce domaine, Mademoiselle ?

Je commençait déjà à l'apprécié! Elle avait fais en sorte de bien accentué le QUE afin de faire comprendre qu'elle espérant avoir affaire à un autre professeur. J'étais entièrement de son avis, et espérai sincèrement que la réponse allait être non. Pourtant j'avais la malheureuse impression qu'elle allait prendre un malin plaisir à nous annoncé qu'elle allait nous faire souffrir toute l'année...

J'entendais tout, de là où je me trouvais.
Je voyais la professeure des armes, Yuki, et une inconnue parler ensemble.
J'avais aussi beaucoup de cran, de ce que je voyais de la prof, je n'avais pas l'impression qu'on allait s'entendre, mais moi et les armes, ça fait une. J'avais l'impression d'être née une lame dans la main.
J'étais incollable sur le sujet, et je savais manier les armes comme une grande guerrière.
Mais ce don allait m'attirer des ennuis, non ?
Enfin, on était dans une école de fées, quand même.
Mais la méfiance est ma meilleure amie, je savais reconnaître les vrais guerriers, et elle...
J'apprendrais beaucoup sur mes limites, cette années, si dans ce domaine limites il y avait...
Et je souffrirais, avec elle. Mais souffrir, je connaissais. Je n'avais pas peu, oh non. Pas d'elle en tout cas. Allait-elle nous "tuer" toute l'année ? Si oui, un peu plus, un peu moins, pour moi, ça ne changeait rien...
Je lançais alors, à la suite des deux filles:
-Et où va-t-on s'entraîner ? Je n'ai pas vu de salle adéquate... Avec vous ? Ou... avec un autre professeur ? Et on a pas encore eu nos emplois du temps, à ce que je sache...
Ooops. Mon ironie naturelle et ma méfiance avaient pris le dessus. Je restai sur mes gardes, ma main prête à empoigner le sabre léger que je ne quittais jamais. Elle était capable de cogner...

La tension montait, on sentait l'atmosphère se tendre dans la pièce, les élèves osaient poser des questions, en les envoyant comme des balles que le professeur devait renvoyer dans le camp adverse.
Il n'y a que vous comme professeur dans ce domaine, Mademoiselle ?
Provocation? Test? Surement les deux.
Et bien... Oui, je serais la seule dans ce domaine, donc en claire; Oui, vous devrez me supportez.
-Et où va-t-on s'entraîner ? Je n'ai pas vu de
salle adéquate... Avec vous ? Ou... avec un autre professeur ? Et on a
pas encore eu nos emplois du temps, à ce que je sache...
Les emplois du temps... Parlez en au directeur, il trouve que c'est inutile d'en avoir, vous vous arrangerez avec lui. Quand à la salle d'entrainement, vous en aurez la surprise. Et c'est bien moi qui prendrais votre entrainement en charge.
Il fallait être bigleux pour remarquer que cette dernière élève se tenait sur ses gardes, ce qui laissa apparaître un léger sourire du coin des lèvres à peine visible, une question se fit de nouveau alors entendre de plus, par une jeune fille.
-Et puis, madame, pourquoi devrions-nous
suivre des cours avec des profs qui ont tenté de nous emprisonner, et
qui nous méprise, visiblement ? Je veux dire, on va vraiment être
obligés s’entrainer avec … Vous ?
Pardon? Dites moi, qu'avez vous ressentis une fois la barrière ouverte, de la fierté? Ou du découragement? Cela vous a t'il permis de rencontrer d'autres personnes, d'échanger des informations, et même nouer des amitiés? Plus on surmonte des épreuves, plus l'on s'enrichit pas vraie? Si nous vous mépriserions, nous ne serions pas là, à vous apprendre quoi que se soit. Quand à l'entrainement, oui, il sera avec moi.
Le professeur s'arrêta net, bien qu'elle avait dut montrer son caractère, cela rappela une étrange nostalgie de ses années passés, au sein de cet établissement, comme chaque année, le même test, le même résultat. Les mêmes questions également, chaque élèves se ressemblent si on les compare à d'autres, elle se rappelle des soirées ou ses apparitions donnaient exactement la même impression chaque année, les élèves voient en elle une prof, stricte, qui se croit supérieur, et qui ne pense qu'à elle. Pourtant au fil de l'année qui passe, on les voit évoluer, ils apprennent à maîtriser leurs pouvoirs, et à s'en servir, peu à peu, ils changent leur regard et comprennent beaucoup de choses. Et cette soirée à cet instant même, n'était que le commencement d'une transformation qui feront d'eux des êtres exceptionnelles. Elle savait que moin les élèves nous appréciaient, plus ils progressaient, mais ils ne sont pas stupides et le comprennent vite. Le plus dur était juste de ne pas s'attacher à eux. Neila Marcowne se mit à rire silencieusement en elle, cette année serait vraiment promettante. La guerrière se retourna alors et laissa les élèves à leurs pensées. Les secondes étaient écoulés. Et Neila Marcowne avait quelques... "détails" à finaliser, à l'issue du cours de demain.

A peine ma question posée, une autre fusait de la bouche de Niwya un peu plus loin, puis Alisson. Malgré les soins de Aries, ma tête se remit à bourdonner et j'étais trop faible pour tenter de résister. Je me frayai un chemin dans la foule en bousculant quelques élèves, je fis un signe de la main à Elyra en la croisant. Je continuai ma route en oubliant la voix de la professeur qui répondait aux autres. Je fis un sourire à Wellan et Aries, avant de me précipiter hors de la foule. Je jetai un regard à la prof qui venait de se retourner et commençait à s'en aller. Je l'ignorai et passai les portes de la salle des fêtes que je n'avais même pas remarquer avoir franchies juste avant. Je voulais m'éloigner des élèves bruyants, de cette femme décourageante et de cette salle qui me donnait envie de vomir. Je ne pouvais plus supporter l'ambiance de la cérémonie, de plus j'étais fatiguée et je mourrais d'envie de retrouver mon lit pour me vautrer sur mon oreiller. Mes tempes me faisaient mal et j'avais le tournis, je ne pensais plus qu'à une chose, déguerpir. Je visualisais mon violon dans le tiroir de mon armoire, je voulais l'entendre jouer les notes que je lui dictais et oublier la douleur de la migraine qui rongeait mon esprit. En titubant je traversai la première partie du couloir. Mes lunettes tombèrent et je ne vis alors qu'une vaste étendue trouble devant moi. Je me mis à quatre pattes en essayant de les retrouver et en grognant des jurons indignés.

Les questions fusaient et madame la professeur répondait avec son habituel méprit. Je vis Yuki passé devant moi en me faisant un signe de la main en se dirigeant vers la sortie: elle avait l'air mal en point, surement à cause de ses migraines! Moi aussi je commençais à étouffer ici. Je décidai de laisser tout le monde et d'aller dans ma chambre loin du bruit et de notre futur professeur. Tout ce que je voulais c'était avoir une bonne nuit de sommeil.
Une fois sortie de la salle j'aperçu Yuki à quatre patte sur le sol, entrain de chercher quelque chose.

Ca va, Yuki? Dure soirée n'est-ce pas? Tu veux peut être que je t'aide ?

Elle avait vraiment l'air fatigué. Nous étions tous épuisé par ce test à la noix, alors en plus avoir un mal de tête permanent, ça devait être l'horreur!

Je baillai une nouvelle fois, je n'écoutai a peine se que disais la prof' qui venait d'arriver. Ce genre de prof' essayant de se faire passer pour des prof' strique et sévère n'étaient en fait que des hypocrites, en tout cas la plupart car ce n'est qu'une façade pour nous "descendre" en quelque sorte, ce qui nous permettra en fait de progresser... bla bla bla. Le fait d'écouter se genre de chose n'en vaut pas vraiment la peine. Bon en fait rester dans cette salle commencer a me fatigué dormir était la solution la plus adéquate pour mon cas. Alors que j'entamais le premier pas vers la sortie, Yuki me souriait a Wellan aussi se qui m’arrêtai net. Malgré son sourire, je voyais bien qu'elle allait mal je décidai donc de la rattraper ....Je dormirai plus tard. Avant de partir, je souriais a tout le monde et un petit signe de la main a Wellan. Je traversais la salle bonder encore d'élèves, je sortie finalement et apercevais Yuki et euh ...elle ne m'as pas dit son nom. Bon je me dirigeai vers tout deux, j'entendit la voix de la fille a qui je ne connaissais pas encore le nom: - "Ca va, Yuki? Dure soirée n'est-ce pas? Tu veux peut être que je t'aide ? Yuki était par terre a quatre pattes je passai devant les deux filles souriais a le jeune fille. Ramassant les lunette de Yuki, je me mit accroupie face a elle et lui souriais aussi. Je ne prit pas la parole, j'attendais que Yuki puisse voir clair a nouveau ...

Je palpai le sol de toutes part sans rien trouver. Je râler bruyamment, je me détestais quand j'étais maladroite. Je continuai de chercher mes lunettes, mes yeux me piquaient à la fois par des larmes de fatigue et de rage. Je ne voyais que de vagues silhouettes troubles. Une ombre noire floue s'approcha et je reconnu Elyra au son de sa voix:
- Ca va, Yuki ? Dure soirée n'est-ce pas ? Tu veux peut être que je t'aide ?
Je restai par terre à caresser désespérément le plancher en pensant pouvoir mettre la main sur mes précieuses lunettes sans lesquelles je ne voyais absolument rien. Je fus soulagée lorsqu'une main me les tendit. Je les pris silencieusement et les remontai sur mon nez en poussant un soupire de soulagement. Je m'adossai au mur en étendant mes jambes devant moi. Je fis un vague sourire à Aries accroupie près de moi, qui m'avait rendu mon trésor oculaire. Je tournai la tête vers Elyra, debout devant nous:
- C'est ça que j'avais perdu, fis-je en pointant mes lunettes du doigt. Merci Aries... soupirai-je de nouveau.
Je me relevai doucement, voilà que j'avais chaud. Je me penchai en avant afin de voir les portes de la salle entrouvertes où personne ne faisait attention à nous. Ne tenant plus, j'enlevai mon débardeur. Je gardai ma pudeur pour un autre jour, j'étais terriblement fatiguée par l'effort. Je n'avais pas l'habitude d'utiliser autant mes pouvoirs en une seule journée. Ma respiration était bruyante. Je fermai les yeux pour atténuer les murmures de pensées venant de la salle. Je me déconnectai des esprits des deux filles avec moi. Ultime effort. J'avais beau être en plein milieu d'un couloir d'une académie, avec deux élèves, vers minuit, en soutien-gorge, plus rien ne pouvais m'atteindre. J'avais atteint un point de fatigue qui pouvait effacer les autres sensations. Je poussai un autre soupir avant de rouvrir les yeux, j'étais adossée au mur, les bras détendus, les cheveux en bataille et à moitié nue, je devais ressembler à une folle, mais ce n'était pas important...

Yuki voyait a présent clair a nouveau ayant pris ses lunettes les posant sur son nez, elle pouvais a présent me voir.Elle prit la parole: -"Merci Aries..." Elle me souriait, un petit sourire, ce dernière était différent de ce qu'elle me faisait habituellement. plus je la voyais et plus je me disais qu'elle ne se sentait vraiment pas bien. Ma théorie étais, je pense, juste elle se mit a enlever son débardeur après avoir regardait derrière elle en direction des portes de la salle. Elle était en soutient-gorge, je soupirai a cette action de sa part. Elle devait avoir vraiment chaud pourtant il ne faisait pas si lourd que sa, bon d'accord j'étais en t-shirt blanc, short en jeans et converse basse, mais cela n'expliquai pas la chaleur qu'elle ressentait. Adossait contre le mur je décidai de me lever et d'avancer vers elle, je mis ma main sur son front, il était chaud voir brûlant pour certain ce qui ne s'y connaissait pas. Je lui souriais un petit sourire de réconfort, reculant d'un pas mes deux mains face a elle, je décidai de régler sa petite baisse d'énergie et sa fièvre qui montait. Ce pouvoir était pratique il permettait de soigner quinconce de n'importe quelles maladies. Un flue bleu entourer Yuki, petit a petit ce flue disparaissait. Preuve que Yuki guérissait et avait besoin d’être guérie, je prit la parole du voix douce et amical: -" Si tu as besoin de quelque chose Yuki et surtout si tu te sens pas bien ...Dis le moi, d'accord ?" Je m'étais vite attacher a Yuki, je l'aimais bien je la considérais comme une amie. Après avoir mis mais mains dans les poches je lui souriais ....

Avant que Yuki est pu me répondre, la fille au pinceau, Aries, lui tendait ses lunettes. Ah, c'était ça qu'elle cherchait... Bah, une gaffe de plus ou de moins, qu'elle importance? Yuki glissa ses lunettes sur son nez et s'adossa au mur avant de dire:

C'est ça que j'avais perdu. Merci Aries...

Elle lui souris puis se releva et regarda en direction de la porte de la salle des fêtes avant de... A ma grande surprise, d'enlever son débardeur pour se retrouver en soutient gorge. Elle avait surement chaud. Elle ferma les yeux, je ne pensait pas toujours à son pouvoir télépathique: même maintenant elle était confronté à nos pensées.
Aries s'avança vers elle, ce qui me fis sortir de mes rêveries: elle mis sa main sur son front et se positionna pour la soigner.

Si tu as besoin de quelque chose Yuki et surtout si tu te sens pas bien ...Dis le moi, d'accord?

Après avoir rétablit Yuki, Aries mis ses mans dans ses poches et lui souris.
Je ne me sentais pas du tout à ma place et décidai donc d'aller dans ma chambre pour dormir. Je murmurai un Salut et repartie d'une démarche assez rapide vers le dortoir des filles.

Wellan somnolait depuis un bon bout de temps, l'arrivée de la professeur l'avait... Réveillé, ou endormi, il ne savait pas trop, enfin bref, il s'étira un bon coup et crut voir passer Aries, Yuki... Enfin bref, la prof était repartie et comme à son habitude Wellan n'avait rien écouté, juste à l'allure il comprit que demain, il devrait avoir du mal à dormir. Bah, dans ce cas là, il faut vite apprendre et ensuite pouvoir dormir. Revenant à la réalité, il réalisa que la salle se vidait de plus en plus. Ainsi que ceux qu'ils connaissaient étaient partis, il se demanda alors ou était passé Aries et Yuki, ainsi que la blackgirl (étant donné qu'il avait encore oublié de lui demander son nom, il l’appellerait comme sa jusqu'à ce qu'il pense à lui demander. Il sortit alors de la grande salle, il voulait dire en revoir à ses amies, et ensuite aller dormir. Il traversa les portes, et aperçut Aries au loin, il s'appprocha pour... se retourner, il venait de remarquer que Yuki était là aussi... en soutien gorge. Il mit les mains dans ses poches et tourna le dos aux filles, et leva une main pour les saluer.
A demain les filles! Et... Euh... Faites de beau rêves!
Il dit cette phrase d'un air amusé, et s'en alla à son tout dans le dortoir des garçons pour dormir.
[ Rp finit ]

Chacune des deux filles eut sa réaction: Aries soupira tandis qu'Elyra affichée un air surpris. La première s'avança vers moi et je sentis sa main contre mon front qui devait être brulant de fièvre. Elle tendis les bras entre elle et moi, je sentis alors son pouvoir régénérateur me traversait. Toute trace de douleur disparut de moi, s'évaporant dans les airs en me laissant qu'une vague fraîche de bien-être qui me fit frissonner. J'ouvris les yeux pour la remercier d'un hochement de tête.
- Si tu as besoin de quelque chose Yuki et surtout si tu te sens pas bien ...Dis le moi, d'accord ?
J'acquiesçai de nouveau en soupirant. Elyra à nos côtés ne devait pas se sentir très à l'aise et confirma se sentiment en partant vers les dortoirs après nous avoir adresser de brèves salutations. Je lui fis un sourire qu'elle ne vit pas puis braquai mon regard vers la droite. Quelqu'un approchait, j'entendais des pas. Sortant de l'ombre, Wellan se dirigeait vers nous. En me voyant dans cette tenue, il eut un réflexe amusant, il se retourna vivement et leva la main en nous adressant un signe de derrière.
- A demain les filles ! Et... Euh... Faites de beau rêves ! fit-il sur un ton enjoué.
Je ne pus m'empêcher de pouffer quand il passa devant nous toujours en tournant le dos.
- Toi aussi Wellan... A demain !
C'était presque un murmure et je n'étais même pas sure que mon interlocuteur ait entendu ce que je venais de dire. Je souriais en le regardant s'éloigner, avant de tourner vers les dortoirs et de disparaitre derrière le mur. Je fis un sourire amusé à Aries en face de moi. Je me baissai pour ramasser mon débardeur à mes pieds et l'enfiler rapidement. Je baillai bruyamment en m'étirant et dans un dernier sourire, adressa quelques mots à ma nouvelle amie:
- Moi je vais dormir, je ne sais pas quand je me réveillerai, tant pis pour la prof si j'arrive en retard ! Je ne lui manquerai pas quand elle connaitra mieux Yuki et son épée !
Je ris doucement et fourrai mes mains dans les poches de mon jean. Je tournai la tête vers la salle, puis vers le couloir pour enfin reposer mon regard sur elle:
- Bonne nuit !
Je lui décochai un clin d’œil et déguerpis dans la noirceur du couloir. Une fois le dortoir retrouvé, j'ouvris la chambre 2 et me laissai tomber sur mon lit. La pièce était plongée dans le noir et seule la lune reflétait une lueur bleutée dans la chambre. Je me défis de mes vêtements et enfilai une chemise blanche trop grande qui appartenait à mon père. Je détachai mes cheveux avant de les secouer, puis déposa mes lunettes sur la table de chevet. Je soupirai d'aise en m'enfonçant dans la grosse couette blanche. Je déposai ma tête contre l'oreiller et sans que j'aie à l'appeler, le sommeil survint et m'emporta au royaume des rêves...
[RP terminé]

J'émit un léger bâillement avant d'étirer mes bras vers le haut. Il fallait vraiment que je dorme, allait dans ma chambre le plus vite pour aller direct sur mon lit est dormir, voila mon idée première a ce moment la. Tiens Wellan dernier qui s'approchait de nous peu a peu, je sentais sa présence, ces pas se faisait entendre maintenant. Il avait un petit air moqueur, ce qui me faisait un peu rire dans le fond et disait: -"A demain les filles ! Et... Euh... Faites de beau rêves !" Yuki répondit juste après: -"Toi aussi Wellan... A demain !" Je répondis a mon tours avec avec un ton amuser et sympathique: -"Merci, bonne nuit Wellan." Je souriais tout en le regardant partir, jusqu'au moment ou Yuki se basa pour prendre son débardeur et le mettre. Elle m'adressa alors un sourire et me disait: -"Moi je vais dormir, je ne sais pas quand je me réveillerai, tant pis pour la prof si j'arrive en retard ! Je ne lui manquerai pas quand elle connaitra mieux Yuki et son épée !" Je riais quelque peu a sa remarque avant de lui sourire avec amusement surtout, puis elle continuait: -"Bonne nuit !" Dormir quel bonne bonne idée, le fait de fermais les yeux et m'allonger quelque part me manquer. Elle me fit un clin d'œil, je lui répondit la même chose avec un doux sourire avant qu'elle ne parte. Je prit a mon tour le chemin des dortoirs marchant tranquillement les mains sur le derrière de ma tête tout en baillant tout au long du chemin, arrivant petit a petit devant la porte de ma chambre. [RP terminé]