Peut être Lunacy avait-elle révélé chez moi un caractère nocturne que je ne me soupçonnais pas. Peut être était-elle la source d'insomnies fréquentes que j'appelais tout simplement escapades nocturnes. Peut être même que les expériences hors du commun que je vivais ici avaient bouleversé mon horloge biologique et n'étais-je plus capable de dormir pendant la nuit, comme la norme le voudrait. Peut être avais-je tout simplement besoin d'apaiser ma soif de découvertes, particulièrement celles qui concernaient de près ou de loin l'académie, au détriment de mon sommeil.
L'établissement n'avait instauré aucun couvre-feu, au grand bonheur de ma petite personne à l'esprit simpliste et mon goût prononcé pour les découvertes en tous genres. Alors, juste après que la nuit ait pris la place de la journée, je m'étais glissée en douce en dehors de ma chambre, le plus silencieusement possible, tout comme je l'avais fait en quittant le foyer familial. Je pris un manteau au hasard, ignorant si c'était le mien ou celui appartenant à une de mes colocataires, songeant à la possibilité que la répartition des chambres aurait été choisies selon la couleur de cheveux. Sait-on jamais, avec le dirlo farfelu.
Après avoir délicatement refermé la porte derrière moi, faisant attention à ne pas troubler le sommeil des autres filles, j'enfilais rapidement la veste que j'avais attrapée au hasard, ne la reconnaissant pas comme étant la mienne. Et exceptionnellement, j'attachais mes cheveux en un chignon assez maladroit, jugeant qu'ils étaient trop gênants, particulièrement à cause de la brise qui perçait à travers les fentes en rosace qui ornaient les murs des couloirs de la petite tour et qui collait mes mèches rebelles à mon visage, ma nuque, mon nez, partout.
J'errais, encore une fois. A la recherche de quelque chose de divertissant, certes, mais j'errais tout de même. J'avais monté et descendu tellement de fois les escaliers que j'avais arrêté de compter, rencontré quelques insomniaques, et finalement pénétré dans l'aile ouest, la seule que je n'avais pas encore vraiment visité, si ce n'est l'observatoire que j'avais découvert par hasard.
J'étais passée devant les classes vides, pensant que je devrais peut être assister à un cours, un de ces jours. Ensuite, j’aperçus, au fond du couloir, une porte différente des autres. Elle était plus soignée, et plus jolie aussi, dans un sens. Je savais pertinemment que je ne devais pas juger un livre sur sa couverture, mais je savais aussi que je n'avais pas d'autres critères sur lesquels me baser. Alors, je saisis la poignée, et la tournai dans un bruit de métal rouillé griffant le bois.
Je balayai du regard la pièce, me rendant compte qu'il s'agissait de la salle des arts dont j'avais déjà beaucoup entendu parler. La pièce était désertée, alors je pris place devant le piano à queue situé dans un coin de la pièce. Je ne savais jouer d'aucun instrument, et je n'avais aucune prédisposition en arts, quel qu'il soit. Alors, je m'asseyais sur la banquette devant le piano, fixant le clavier comme une idiote.

La nuit... pire moment à l'académie source de nombreux cauchemar et quelque rêves qui eux ne ce sont pas montré dernièrement. Pourtant j'en était sûr, les petits coquins n'était pas loin. Je les trouvais souvent dans le début d'un cauchemar qui par la suite se transformait en rêve, ce qui arrive un peu tout le temps. Car il y a juste une choses qui ne m'arrive jamais qui doit certainement arriver au personne " normal" en parlant comme ça j'ai l'impression de ne pas être humaine dans ma tête. Parce que s'il il y a bien une chose que je n'est jamais put éviter ce sont les cauchemar. ( je dis bien JAMAIS !! ) Ils me hantent même le jour pourtant c'est très bizarre qu'ils ne sont jamais fatigués à force de me pourchasser. Par chance cette nuit de fraîcheur les rêves, je les avais trouvés mais s'en été un que ma petite cervelles ne pouvait hélas pas supporter vous comprendrez plus tard. Ce soir en édition cauchemar le truc le plus débile au mondes. Vous devez sans doute la connaître. Veni, Vidi et Vicky sont copains depuis toujours. Bien avant leur naissance déjà, leur parents partaient tous les ans en vacances ensemble. Cet été, les trois familles ont décidé d'aller respirer le bon air pur de la montagne! Quelques jours avant son départ, Vicky a reçu en cadeau pour son anniversaire un bâton de ski de la part de son oncle Embrouille << Mais il faut deux bâtons de ski, tonton, et puis c'est l'été >> avait-il dit. Et son oncle lui avait répondu en chuchotant avec un gros clin d'oeil << bâton pointé formule prononcée monde transformé! >> A peine arrivés, parents et enfants chaussent leur bottes à queue de castor et partent pour une balade au mont Mistoufle. Ils suivent un guide dont l'accoutrement amuse beaucoup les petits garçons : il porte une longue culotte à bretelles et un chapeau à plumes chatouilleuses. Mais il ne cesse de rouspéter: << Marchez dons plus vite, ne vous arrêtez pas ... >> Vicky commence à avoir mal au pieds et voudrait ralentir. Dès que les parents ont le dos tourné, il propose à ses deux copains d'essayer le bâton de ski magique que lui a offert son oncle. <> D'un coup il transforma le guide en marmotte ... à bretelles! Les trois copains pouffent de rire et rejoignent leurs parents, très étonnés que le guide leur ai faussé compagnie juste avant la fin de la balade. Une fois revenus au chalet, les amis font semblant de dormir après le déjeuner. Si les parents croient qu'ils sont endormis, les copains auront le champ libre pour tester la magie du bâton de l'oncle Embrouille. Après de longues minutes de silence, ils entendent enfin les adultes sortie sur la terrasse: c'est gagné! Et les trois amis jouèrent toutes la journée avec le bâton. FIN

Je vous avez prévenus c'est la maxi nullité. A mon énorme désespoir je fus réveillés par des des bruit de pas dans le couloir, alors en courant à grande vitesse je m'arrêta juste avant de me prendre la porte dans la figure. Je pris la poignée délicatement et ouvrit la porte. Mais en zieutant les nombreux couloirs qui se présentaient la, Rien personne ce devait être encore le fruit de mon imagination. Alors je retourna sur la pointe des pied
Mais une fois dans mon lit et rendormit une course infernale me fut encore une fois extrerre de mon sommeil. Alors cette fois si je trouverai le coupable.
Je courus dans le couloir ( a fond ) pour trouver cette personne. Je fus stopper quand j'aperçus une fille au cheveux blanc et avec un chignon un peu fait à la va vite, naon ?
Je courus et me cacha derrière un banc quand elle tourna la tête. Je repris ma course fulgurante pour voir elle allait. Elle marcha longtemps et arriva devant la salle des arts. Alors quand elle fut rentrer dans la salle je la regarda par le trous de la serrure. Elle c'était assis sur le piano, elle devait donc en faire. Mais tout le monde semblait dormir alors pas question d'en jouer sinon sa sonnerai l'alerte général et la pagaille. Quand je dérapas sur le sol et me tordit la cheville. Je fis un gros boucan. Qui s'entendait beaucoup. Mince elle m'a vu. Misère à moi. Donc je ne put rester cacher plus longtemps et alla me présenter :
Tu ne dors pas ?

Kalen comme à son habitude ne dormait pas la nuit. Enfin si, il dormait mais en cours! Rares étaient les élèves qui le voyait régulièrement. Il continua sa démarche nocturne dans les couloirs. Prenant l'habitude de faire sa chaque soir, il commençait à se repérer (ce qui était plutôt difficile) voir même connaître par coeur les lieux. Il était de loin plus calme la nuit et plus amicale, mais comme la moitié dormait, personne ou presque ne le savait, ce qui était plutôt positif. Il continua donc et se retrouva à un étage, il reconnut la salle des arts. Il n'y était encore jamais vraiment entré. Pourtant ce n'était pas forcément l'envie qui lui manquait. Mais juste auparavant il avait vu une jeune fille aux cheveux blancs y rentrer, Kalen avait noté l'expression étonné de cette fille lorsqu'elle avait vu la porte. Il faut dire que la salle des arts avait un privilège: c'était la seule qui était superbement entretenu. Il vit ensuite une autre jeune fille arrivé, plutôt ensommeillé cette fois si (il l'a vit même espionner la fille aux cheveux blancs et par la même occasion déraper sur le sol) il faut dire, que la luminosité n'était pas forcément la meilleur. Pourtant Kalen voyait très bien (sans doute dut à ses pouvoirs tirés de ses yeux) il s'approcha des deux inconnus sans se faire remarquer et les observa de la porte. Il remarqua que la fille aux cheveux blancs s'était assise sur le piano et gobait l'air, l'autre compère se releva et s'approcha d'elle en lui murmurant.
Tu ne dors pas?
Kalen décida de venir à leur rencontre, il ferma la porte derrière lui silencieusement. Il s'approcha alors du piano à son tour avec un petit sourire.
Ici, les bruits ne résonnent pas la salle a été conçu pour ne pas être dérangé par le bruit de l'extérieur et faire en sorte que les musiques jouées ne sortent pas de l'intérieur. Plutôt pratique!
Il se posa sur la banquette à côté de la jeune fille aux cheveux blancs et posa ses doigts sur les fines touches du piano. Tout doucement il commença une douce mélodie..

Après avoir posé ma question je m'assis à ses côté. Elle n'eu même pas le temps de se présenter qu'un jeune homme qui lui était l'inverse de moi, il n'avait pas du tout sommeil.
Justement je ne comprenais pas se qu'il faisait ici. Ce n'est une salle de réunion comme s'il avait put traverser les couloirs jusqu'ici dans le noir sans tomber ? insensé me direz-vous ?
Peut-être. Moi qui n'a ni difficultés ni lunettes de vue ...
J'ai du tomber au moins dix fois ( pourquoi ces choses la n'arrive qu'à moi ). Le garçon je l'avait déjà rencontrer, lors de sa présentation du cour de français. Il s'appelait Kalen . Lui était entre moi et Nown c'est à dire à une table tout seule au milieu de la classe. Il ne semblait pas détester l'école. Avant que ce personnage fit apparition. J'entendit la porte grincer. Peut-être était-ce lui. Je ne connais pas la cause de cette nuit blanche des autres. Ils devait sans doute avoir fait un cauchemar ou tout simplement n'arrivais pas à dormir, je lui demanderai un de ces jours. B'enfin bon ... L'heure n'est pas la. Lenka arriva d'un pas rapide dans la salle il semblait être décidé à quelque chose. Moi et la fille restions muette de surprise. Et bin moi qui pensait être seule à être dans les couloirs la nuit ... ( comme-quoi on en apprend tout les jours ). Quand il fut à un mètre de nous il ne nous salua pas. D'un air très aiser il dit alors:
Ici, les bruits ne résonnent pas la salle a été conçu pour ne pas être dérangé par le bruit de l'extérieur et faire en sorte que les musiques jouées ne sortent pas de l'intérieur. Plutôt pratique!
Pourquoi nous parlait-il de sa ? L'autre fille devait le trouver stupide de dire sa.
Je n'étais pas exactement du même avis qu'elle mais je n'écarta pas l'idée de mon cerveau qu'il était belle et bien bien stupide. Enfin il m'a appris quelque chose que je ne savait pas, absolument pas.
Je voulus comme lui dire un autre truc stupide, alors d'un ton étonner j'ajouta à mon tour;
Oui tu as raison celui qui a fait les plans de cette sa est très ingénieux. Moi je n'y aurais pas penser. C'est très intelligent. Sinon vous savez jouer d'un instrument ?
Ils semblait perplexes. Personne ne répondit-jusqu'à ce quand même temps ils ouvrirent la bouche pour sortir un :
Pardon ?

J'avais été interrompue dans ma contemplation ô combien passionnante du couvercle du piano à queue qui semblait être l'attraction principale de la salle de musique, par des bruits de chutes incessantes. J'avais tourné la tête vers la jeune fille qui avait trébuché dans la légère pénombre, seulement brisée par la lumière artificielle émise par le petit lustre qui brillait faiblement au milieu de la pièce. Elle s'était rétamée lamentablement sous mes yeux, me rappelant la fois où j'avais trébuché devant mes toutes nouvelles colocataires de dortoir.
Ah, une camarade.
Elle était jolie, mignonne même, et sa couleur de cheveux virant sur le rose bonbon me donna l'impression d'avoir face à moi une barbe à papa gigantesque. Elle me bredouilla une phrase, mais je n'eus pas le temps d'y répondre, parce qu'un garçon que je ne connaissais pas vint briser notre échange encore inentamé.
-Ici, les bruits ne résonnent pas la salle a été conçu pour ne pas être dérangé par le bruit de l'extérieur et faire en sorte que les musiques jouées ne sortent pas de l'intérieur. Plutôt pratique !
Il avait sorti ça à l'improviste. Comme si juste avant de venir nous parler, il avait commencé une discussion à propos de la salle de musique ou d'un de ses dérivés, et que son interlocuteur avait disparu sans qu'il ne s'en rende compte, et qu'il avait continué à soliloquer inconsciemment, et que cette phrase ne nous était finalement pas adressée, mais bel et bien à son interlocuteur mystère.
Cependant, la jeune fille aux cheveux de fraise lui répondit.
-Oui tu as raison celui qui a fait les plans de cette salle est très ingénieux. Moi je n'y aurais pas penser. C'est très intelligent. Sinon vous savez jouer d'un instrument ?
Je n'aimais pas particulièrement parler musique, n'étant pas une adepte et ne possédant aucune prédisposition, mais je suivis le courant malgré moi.
-Je pense plutôt que cette salle était parfaitement normale à la base, et qu'elle a été insonorisée et modifiée magiquement. Comme tout cet établissement, d'ailleurs.
Je pris un instant pour réfléchir à la suite.
-Je sais jouer d'aucun instrument. En fait, je n'aime pas particulièrement la musique. J'avais juste envie de venir ici.
Je me sentais de trop, dans cette conversation. Alors je m'étais tue après cette déclaration un peu étrange, et probablement superflue.

[quote="Moon Kurokawa"] Je posas alors ma question, amis ça semblait ne pas les distraire, pourtant moi je n'y connaissait rien sur le sujet. J'avais dit ce qui me sortait de la bouche, pour ne pas avoir l'air bête où ridicule, mais je pense plutôt qu'en disant cela, je révèle ma stupidité, vous ne croyaient pas? Il avait fait irruption comme ça, ce garçon et avait engagé la discussion,ce que je trouvais bien parce que cette fille semblait un peu gênée d'avoir du monde autour d'elle. Elle voulait surement être un peu seule. Je préféra lui tenir compagnie même si elle voulait plutôt rester toute seule, elle paraissait un peu perdue. Je me rapprocha pour lui reposer ma question ; du pourquoi elle ne dormait pas mais sans attendre elle prit le dessus :
-Je pense plutôt que cette salle était parfaitement normale à la base, et qu'elle a été insonorisée et modifiée magiquement. Comme tout cet établissement, d'ailleurs.
Nous ne pensions alors pas la même chose, je dirais plutôt que c'est bien d'être différent sinon nous n'aurions pas beaucoup de choses à découvrir. Je crois qu'elle croyait à la magie en disant : " Et modifié magiquement" et ci c'était une magicienne, comment devrais-je réagir ? Arrête avec ces pensées stupides, ce n'est plus de ton âge !! C'est que je me force de me répéter. Même si mon idiote de cervelle persiste à ne pas l'enregistrer.
Je venais de faire une rencontre et je ne voulais pas la laisser passer, "laisser partir le pigeon" comme on dit je voulais lui demander comment elle s’appelait etc ...
Mais avant que j'en eu le temps elle enchaîna :

Je sais jouer d'aucun instrument. En fait, je n'aime pas particulièrement la musique. J'avais juste envie de venir ici
Au moins ma réponse était très clair. Elle avait juste envie de venir et ne faisais pas des cauchemar comme moi. A ce qu'elle disait elle ne faisait donc pas de musique contrairement à moi. Je voulais lui jouer un petit air avec ma flûte. Je la sortie donc et lui demanda son avis.

Veux-tu que je te joues un morceau?
Je voulais lui montrer mes talents et lui en faire par, je me m'étais à peine à la flûte mais j'adorais ça. Je pris alors ma flûte et lui joua ce petit air que tout le monde doit surement connaître: " Au clair de la lune "
Mais à la fin de mon morceau je pensa alors, que je devait avoir fait trop de bruit et j'ai du réveiller les autres. AIE mal pour moi.$.