Kalen en avait marre, sérieusement marre, comme à son habitude il séchait les cours, et comme d'habitude il était ensuite convoqué et comme d'habitude mille fois engueulé (surtout depuis qu'il avait transformé une fille en statue). Bref, fatigué, agacé, épuisé, coléreux. Il ne fallait qu'une chose qu'on le laisse tranquille. Or, puis ce que depuis sa chère enfance la chance le suivait comme un pot de colle, il bourra dans un mec. Apparemment première vue normale: genre celui qui fait peur à tout le monde, froid, distant, ironique, sadique ect... Parfois les gens comme sa tournait mal. Mais il s'en contrefichait, il sortit un pitoyable "s'cuse" en guide d'excuses et voulu continuer sa route mais il se rendit alors compte d'un truc, dans tout cet établissement il n'y en avait qu'un de ce genre c'est à dire: celui qui fait peur à tout le monde, froid, distant, ironique, sadique ect... Entre autre, TOMOHIKO DARZEN. Et pour une fois, un grand sourire ironique se dessina sur la tête du rouquin. Surtout, que dans tout cet académie, Kalen était certainement le seul auquel Tomo n'avait encore jamais réussi à faire peur. Mais le pire pour le brun colérique, froid, distant ect... C'est que Kalen ne le craignait pas. La première fois qu'ils s'étaient rencontrés ce fut dans une salle d'entrainement ou Kalen avait faillit "malencontreusement" le tuer en lui envoyant une flèche dans la face. Heureusement pour les deux garçons, Tomohiko avait eu le merveilleux réflexe de la... Griller. Même si personnellement Kalen n'avait pas apprécié ce geste par le simple fait que c'était lui qui fabriquait ses propres flèches et qu'il y tenait beaucoup! M'enfin donc. Bref, de ce fait ils étaient tout les deux là. Planté comme deux poteaux et chacun savait ce que pensait l'autre de lui. Kalen fit un étrange sourire et le salua. Pour une fois il avait bien envie de lancer une discussion, (plutôt étonnant). Mais il n'en eu pas le temps, il sentit une autre personne approcher une jeune fille apparement.

Le coin détente, c’est là qu’il avait rencontré la plus part du pensionnat.
Et d’ailleurs, aujourd’hui, il avait décidé de retourner dans ce petit endroit calme. Qui avait un peu des airs de bibliothèque d’ailleurs. Personne ne parlait jamais trop haut. C’était une occasion en or de créer un raffut pas possible. Avant de passer dans ce petit paradis bleu, il c’était rendu en salle d’art pour prendre deux pots de peinture Rouge.
La dernière fois, il en avait était empêcher, mais cette fois il allait réussir son coup.
Il longea le couloir jusqu’à la fameuse salle. Mais un rouquin lui barra la route en lui rentrant dedans. Que ne fut pas sa stupeur quand il se rendit compte que l’homme qui lui avait fait affront n’était autre que l’Archer de la nouvelle salle d’entrainement. Celui qui avait presque faillit le tuer. Il espérer pour sa vie que Kalen s’était améliorer.
Tomohiko tenait toujours sa peinture et forte heureusement, la bousculade avait était trop faible pour renverser le liquide colorer sur le sol. Il remarqua alors un petit sourire sur les lèvres de Kalen. Ça faisait encore plus peur que le sien. Il apprenait vite dis donc.
« - Je te reconnais, t’es celui qu’a voulu me transperçait la poitrine ! »
Tomohiko posa les pots de peintures au sol. Sans prévenir, il attrapa le cou du jeune garçon dans son coude avant de lui ébouriffer les cheveux. Il le lâchât et reprit ce qu’il venait de poser. Il en souleva un et lui demanda s’il voulait l’aider. Bien sûr, il n’attendu pas la réponse du malheureux et lui refila un des pots. Il lui conseilla juste de ne pas se faire attraper avec et de le suivre. Il entendit derrière eux, des pas.
D’après le bruit, c’était une femme, jeune. Forcément une élève…

Je revenais d’une balade, très…instructive, dans la clairière. Après mettre posé toutes sortes de questions et y avoir répondu moi-même, je voulu faire un petit tour dans la salle de musique. S’il y en avait une… Je n’avais pas encore eu le temps de faire une visite guidée complète de l’académie. Je voulais m’exercer à la basse. Ça faisait un moment que je n’avais pas grattouillé de cordes (quelles qu’elles soient) et cela me manquait horriblement. D’abord je devais passer dans ma chambre pour allait la chercher. Je longeai l’escalier, pris un couloir, puis un autre, arrivai dans un hall pour redescendre des escaliers, pour bifurquer dans un autre couloir. Mais ils se ressemblaient tous ces couloirs, tous d’un même bleu agaçant. Par un miracle je réussi tout de même à retrouver la chambre c qui était celle où se trouvait ma baignoire préférée (je fais des nuits blanches dedans…pas chercher à comprendre). Je rentrai à l’intérieur en trombe et y pris ma basse. Une belle basse Ibanez noir à quatre cordes. J’en avais rêvé de celle-là avant de l’acquérir… Bref je la mis dans son étuis et reparti de plus belle pour faire de jolis détours dans ce labyrinthe bleu. Comment trouver la salle de musique, si tant est qu’elle existe. De plus je devais tourner en rond car je croisais toujours le même groupe de personne qui me dévisageait inlassablement, à chaque passage. J’en avais plus que marre de ne pas être dotée d’un GPS. Je sais pas, ils pourraient inventer un truc que l’on implante dans le bras et qui nous situe par rapport à notre environnement. Ce serait pas plus simple ?? Enfin, c’est en rageant contre moi-même et ces couloirs qui s’étendaient à perte de vu que j’atterris en face d’une scène plutôt inédite. Deux jeunes hommes étaient en train de se… s’ébouriffer les cheveux !!! L’un était roux et grand, l’autre avait les cheveux brun/noir, avec un cache œil. Et ils se passaient des pots de peintures ?? Je me rendis compte avec horreur que j’étais en talons et que ces messieurs avaient bien entendu mon arrivée. Raaah, malheur à moi… Moi qui voulais me fondre dans le paysage, et passer comme si de rien n’était, pour ne pas perturber cette scène d’amitié et de faire grosse tâche au milieu d’amis.

Je n’avais pas encore visité toutes les salles de cette académie mais chaque jour, je souhaitais en voir encore plus. Je souhaitais la découvrir, puis finir par la connaître par cœur. Ma grand-mère aurait dit que la curiosité était un défaut, qu’il fallait mieux que parfois, on ne sache pas tous les secrets d’une chose ou d’une personne. Mais j’étais comme ça, c’est tout.
Après avoir mangé un peu, je ne respectais pas vraiment les horaires de repas et vu mon alimentation je doute que les respecter était nécessaire, j’avais fait le tour dans l’aile est, sans but précis. J’espérais secrètement rencontrer quelqu’un, je n’aimais vraiment pas être seule et me balader dans ces couloirs d’une affreuse couleur bleue me dérangeait réellement.
D’ailleurs, ces temps-ci, j’avais de plus en plus du mal à supporter l’ambiance froide qui régnait grâce à ces murs et je m’efforçais de la réchauffer grâce à des habits que j’essayais d’arranger le plus chaleureusement possible. Ce jour-là, j’avais opté pour un haut bien rouge et une jupe moutarde que j’appréciais beaucoup, rajustée par une jolie ceinture rose fuchsia en plastique. On n’appréciait pas vraiment la manière dont je mariais les couleurs mais ça m’importait peu, moi j’avais horreur des couleurs dites froides.
Une porte qui renfermait une salle plutôt bruyante attira mon attention. S’il y avait du bruit dedans, il y avait forcément de monde non ? J’admirais ma logique... non, c’est une blague. Je m’avançais vers cette pièce et entrais dedans, observant ce qu’il s’y passait. Elle était plutôt petite et toujours bleutée mais déjà plus accueillante que le reste de l'école. J’analysai ensuite rapidement les personnes s’y trouvant mais il ne me fallut pas plus de deux secondes pour remarquer une de mes camarades de chambre, qui se tenait dos à moi. Instantanément, mon habituel sourire revint se former sur mon visage et c’est en courant que je m’approchais d’elle.
« Nownka !, lui criais-je en faisant un signe de la main. »
Elle, je l’aimais bien. Comme toutes mes colocataires de chambre d’ailleurs… Elles étaient toutes très sympathiques et j’adorais passer du temps avec elles. J’aidais d’ailleurs parfois Nownka dans ses études, il faut dire c’était mieux de faire nos devoirs à deux.
Seulement, je m’arrêtai net lorsque je remarquai qu’elle n’était pas tout à fait seule. Elle était accompagnée de deux garçons que je n’avais jamais vus auparavant. Je perdis mon sourire, celui se transformant simplement en une ouverture de bouche étonnée. Je ne voulais pas les déranger, mais je crois que c’était déjà trop tard… Cependant, plus j’examinais la scène, plus je doutais que Nownka était avec ses amis. Ça n’aurait pas été exactement comme ça si ces deux jeunes hommes étaient ses potes. Je pense qu’elle aurait été plus à l’aise et d’un coup, je me sentais idiote. Je les gênais très sûrement tous les trois.