Le vent. Le soleil. Une après-midi calme comme il les détestait. La violence. La souffrance. Il préférait le cri de la douleur au doux chant des oiseaux. Un arbuste lui donnait un peu d’ombre. Trop de douceur dans cette école. Il n’y avait qu’à regarder ses amis. Nownka, la petite fille timide et fragile. Et Moon, celle qui cache ses sentiments à travers son sourire. Ses fréquentations avaient changés. Quelque part, une part de lui s’envolait avec. Il avait besoin de voir à nouveau de la terreur dans les yeux de quelqu’un. Mais pas ici. Cette école était tous ce qui lui restait. Sa seule véritable famille. Il se leva. Marcha quelques mètres. Insatisfait. Il se tourna et enflamma l’arbre sous lequel il se tenait. Tomohiko aimait détruire. Comme il aimait tout contrôler. C’était un perfectionniste. Il savait que l’amour n’avait pas lieu d’être si la haine n’avait pas sa place. Que rien ne servait à vivre si au bout du compte, la mort ne s’y trouver pas. Il devait y avoir une égalité de force pour que le monde soit parfait.Le sol craquait sous la semelle de ses chaussures. Des Van’s noir. Qui, furent un peu abîmé par le temps, Sali par l’utilisation. Il avait un jean’s, un peu slim, qu’il portait taille basse. Il avait laissé tomber son ancien style pour un look plus américain. Il était monté, marche par marche, dans la salle d’entrainement. Un bon combat sera le bienvenu. Le besoin d’évacuer sa colère se faisait de plus en plus puissante. Gare à celui qui se trouvait sur son passage. Il avait beau aimer tout contrôler, il garder ses principes.La porte était déjà ouverte. Une fille, accroupie. Elle semblait pleurer. Il n’avait pas besoin d’un boulet pendant son entrainement. Il l’ignora et imagina un monde assez « hard » pour un perfectionnement digne de ce nom. Si tu pouvais sortir de ma vue, ça m’arrangerait. Tomo’ avait beau faire l’aimable avec de nombreuse demoiselle de l’école, ce n’était pas son jour. Il aurait largement préférer tomber sur garçon. Ce qui était beaucoup plus habituel dans cette salle. La partie féminine, n'avait pas le cran de venir ici. La logique suffisait. Dans toute les espèces connues, la femme préfère se faire belle et sortir faire du shopping plutôt que de se casser un ongle. Il remarqua tout de même une substance bleu, au sol, prés de la jeune fille. Et voilà ce qui arrive quand on n''est pas physiquement entraîné pour ça. Donner une leçon à toute ses pimbêches qui se croient digne de cette salle. Peu de femme peuvent prétendent égale le niveau des hommes. Oui, Tomohiko était aussi légèrement macho. Ne voyant aucune réaction de la fille, il reprit la parole. T'es sourde ou quoi?! Je t'ai dit de dégager! Une de ses mains s'enflamma, comme à chaque fois qu'il était en colère. Il valait mieux éviter d'être dans les parages quand il se mettait en rogne. A moins de pouvoir supporter une super nova. Il serra le poing. Il se tourna. Et ignora la petite pleureuse.