nouveau départ [PV nownka & resli]

Assise en boule sur mon lit, je scannais ma chambre du regard, dans les moindres détails. Clair et vide. J'étais apparemment la seule occupante, et se n'était pas plus mal. J'avais jetée mes affaires négligemment sur le sol, une valise et un sac de cours. Je me sentais encore plus désespérée qu'avant, pourtant.. m'envoyer ici devait partir d'un bon sentiment. D'après ce que j'avais compris, tous les élèves étudiant ici étaient comme moi: 'différents'. ET alors..? A quoi me parents pouvaient bien penser? Si m'inscrire dans une école de mutants aller me faire changer ou mieux, me faire redevenir normale, ça se saurait. Non, ils voulaient simplement se débarrasser de moi, m'éloigner d'eux. Je penses que je ne les reverrais plus.

Qu'est-ce que j'fou ici? Je me sentais complètement perdu. Je ne savais pas quoi faire, ni à qui demander de l'aide. Quand commençais les cours? qu'elles sont les matières? Et pour mes pouvoirs, comment je les maitriserais? Après tout, c'était ça, le but de la manœuvre, apprendre à contrôler convenablement mes transformation pour ne pas effrayer le voisinage. Je ne pouvais pas m’empêcher de rire en repensant aux têtes qu'avaient fais mes 'camarades de classe' lorsque je m'étais enfuis de la salle en traversant les mur suite à une remarque désobligeante du professeur. Ce qui était beaucoup moins drôle, c'était la réaction de mes parents. On a du déménager..

-La poisse..

J'étais totalement paniquée à l'idée de sortir de ma chambre. J'avais déjà mis une bonne demie heure à la trouvée, ce n'était pas pour en sortir quelque minutes plus tard. Je regardais pas la fenêtre, le seul mot qui me venait à l'esprit était: bleu. Une bonne partie du campus était bleu, les murs, la décoration.. Je savais que cette couleur était apaisante, mais de là à en mettre partout. Je finis par me lever de mon lit, pour ouvrir ma valise. Ou est passée ce truc... Je retournais m'assoir sur le bord du matelas un livre à la main, mon journal. Depuis deux ans, j'écrivais se que je voyais, se que j'éprouvais dans ce cahier assez énorme, où les pages étaient recouverte d'une écriture minuscule, de façon a prendre le moins de place possible. Je comptais bien garder ce carnet encore deux bonnes années.

Je l'ouvris a la dernière page manuscrite, et écrivis en un peu plus gros "nouvelle ère: académie" suivit de la date d'aujourd'hui. Tristement, je feuilletais les pages précédente. Être un fantôme.. il y avait des qualités, comme des défauts. Je pouvais être au courant de tout, mais je me fessais détester par tout le monde. Je passais mes doigts dans mes cheveux roses. Je m'arrêtais à une page, je souris. J'y avais décris ma première mésaventure amoureuse. J'étais peut être invisible, transparente, tout ce que l'on veut, mais je n'étais par pour autant repoussante. C'était la première fois qu'un garçon venait me voir a près la découverte de mes nouvelle capacités. Sous le cou de la timidité, j'étais devenue invisible et le pauvre gars c'était enfuit en courant et en hurlant. Souvenirs souvenirs..♪♫

-Aller, faut y aller!

Je pris mon courage à deux mains et me décidais à entrouvrir la porte de ma chambre. Le couloir, bleu, était vide. De quel coté..? Droite, gauche.. je n'avais pas de plan, ni de boussole, ni quoi que se soit d'autre. Personne en vu, seule au monde, le dos collé à a porte de ma chambre. De toute façon, même si quelqu'un passait, je n'aurais pas le courage de lui adresser la parole. Que faire.. Je tournais la tête. OMFG! elle ma vue? Je sentais mon visage rougir. Pourquoi est-ce que je devais être si timide?

date d'inscription : 09/04/2012

Je revenais d’un entrainement tout aussi exténuant que de courir derrière un guépard, en dansant la guigandelire avec le chapelier fou, trainant deux boulets à chaque pied. Je n’en pouvais plus.

Ce matin, en me levant de ma baignoire chérie, j’avais une envie d’avancer, de me débarrasser des lacunes qui m’empêchais d’utiliser mes pouvoirs correctement. Je séchai donc les cours, comme d’habitude (j’allai être renvoyée à force de « non présentation en cours »…), et je me dirigeai vers le lac. Je devais maîtriser ce don/malédiction qui m’avait valu une journée d’emprisonnement, dans une petite ville du Colorado.

Il y a un an, ma moto venait de tomber en panne, à quelques kilomètres de cette ville (dont le nom ne me revient plus), dans le Colorado. Je ne voyais pas ce que je pouvais faire d’autre, à par me diriger vers cet endroit, où se regroupait hommes et femmes. Ce que je fis, toute tremblante à l’idée de rencontrer des hommes. Je tirais ma moto comme une petite fille qui essayerai de pousser un cadi rempli à ras-bords. Je n’y arrivais pas des masses à vrai dire. J’étais en train de manger la poussière (encore une fois) quand des phares de voitures s’étaient allumés dans mon dos. La voiture s’était arrêtée juste derrière moi. Quelqu’un en sortit et me releva d’un seul coup. Comme si je n’étais qu’une brindille. Je me retournai et … mon cœur s’arrêta de battre. Un homme d’une quarantaine d’années, la barbe déjà bien visible et les yeux d’un vert perçant se penchait vers moi. Je n’eus le temps que de penser « torture »que l’homme se figea net, congelé, ainsi que les deux kilomètres environnant. Je me dégageai dessous lui et admirai mon œuvre, qui n’était pas vraiment la mienne, mais celle de cette fichue magie incontrôlable. Quand une deuxième paires de phares se braqua sur moi, mon cœur ne supporta pas, et je m’évanouie en voyant deux hommes courir vers moi.
Quand je me réveillai, je ne vis que les barreaux de ma cellule. Ce fut encore toute une histoire quand je dus demander au chérif pourquoi j’avais été incarcérée, supplier ma libération et faire réparer ma moto. Cela m’avait donné avis de me trouver une chambre, de m’y barricader et de ne plus jamais en sortir.

Bref, tout ça pour dire que contrôler l’eau et la glace ce n’est pas facile facile tous les jours.

Mon entrainement avait consisté à congeler le lac sans que toute l’académie soit affectée. Pas gagné gagné… Quelques canards sont passés de la chaleur de l’été au froid du pôle nord en un quart de secondes, des bouteilles d’eau ont gelé et pour certaines explosé, des poissons sont surement encore pris au piège dans des glaçons, flottant sur l’eau, maintenant calme, du lac…..

Je renonçai à m’attaquer aujourd’hui à la création d’armes en glaces. Je retournai donc dans ma chambre. Je réfléchissais à ce que j’avais appris aujourd’hui et ce que je devais améliorer quand j’entendis une porte grincer. Une jeune fille sortie de la chambre voisine de la mienne. Elle paraissait perdue, et quand elle me vit, elle rougit instantanément. J’esquissais un sourire. Allons bon, une nouvelle, qui plus est une jeune fille très timide. Je n’avais pas vraiment la tête à discuter, et j’étais complètement lessivée. Je m’efforçai quand même d’être polie :

« Salut…. Tu es nouvelle toi…. si tu veux aller en cours, c’est à droite, si tu as faim, c’est à gauche. Moi c’est Nownka, et je te souhaite bonne chance pour trouver ton chemin dans cette académie bleu. »

Bizarre comme première phrase, mais t’en pis. Ça me plaisait d’être mystérieuse et …. Différente des autres.

date d'inscription : 19/07/2012

HRPG : (@Myung Soon) Bon, je n'étais pas trop sûre de pouvoir venir m'incruster alors dis-moi si tu es d'accord ou non... Et si ça va pas, bah, je supprime mon post et c'est tout ^^

Je me baladais tranquillement dans le couloir bleu de l'académie, on ne pouvait pas vraiment dire que je séchais les cours, c'était juste que je n'avais aucune idée de la classe où je devais me rendre, et encore moins de la matière que j'étais censée apprendre à cette heure-ci. Bref, j'avais décidé de retourner dans ma chambre pour préparer quelque mauvais coup à ma colocataire, histoire de tuer le temps. Toute absorbée dans ma préparation d'un plan diabolique, je faillis foncer dans les deux filles qui se trouvaient dans le couloir.
La première semblait perdue, elle hésitait apparemment sur le chemin à prendre, c'était donc une nouvelle, comme moi.
La deuxième me semblait vaguement familière mais je n'aurais pu dire en quoi, ses traits étaient tirés pas la fatigue et c'est d'une voix lasse qu'elle répondit à la question muette de la première :

Salut…. Tu es nouvelle toi…. si tu veux aller en cours, c’est à droite, si tu as faim, c’est à gauche. Moi c’est Nownka, et je te souhaite bonne chance pour trouver ton chemin dans cette académie bleue.

Ce fut à ce moment là que ça me revint. Ces cheveux blancs, ces grands yeux bleus, cet aspect fragile... C'était une fille de ma classe. Je l'avais d'ailleurs déjà surprise à me fixer d'un air mêlant l'adoration et la gêne. La première fois que c'était arrivé, elle avait continué à me regarder et j'avais dû user de mon pouvoir pour qu'elle détourne les yeux. Depuis, j'avais de temps en temps la discrète sensation d'être examinée mais sans plus. C'était à la fois agréable et dérangeant...
Je décidai de laisser de côté cette bizarrerie pour le moment t fixai plutôt mon attention sur la nouvelle, qui hésitait toujours sur la situation à prendre. Un petit sourire amusé se forma sur mes lèvres pendant que je réfléchissais à quoi lui raconter pour la faire tourner en bourrique. Un petit bizutage, en quelque sorte...
L'idée me vint et mon expression s changea pour devenir sympathique et aimable :

Bonjour, tu es nouvelle c'est ça ? Comment tu t'appelles ?

Je regardais la fille devant moi, plutôt jolie, de longs cheveux blancs, des yeux bleue, l'air d'avoir courue un marathon.. Oh NON! Je jetais un coup d’œil à ma montre, déjà l'heure de la fin des cours? Pourquoi semblait elle si fatigué..? c'est quoi cette académie?! Me jambes commençaient à trembler, comme d'habitude. Si je restais encore quelque minutes sans rien dire, et sans respirer, j'allais finir par m'évanouir.. Je me creusais la tête, qu'est-ce que je pouvais bien lui dire? Je ne la connais pas, au moins me présenter! Aller myung!! tu peux le faire, elle est toute seule!Prendre une grande inspiration, ouvrir la bouche, parler!

-Salut…. Tu es nouvelle toi…. si tu veux aller en cours, c’est à droite, si tu as faim, c’est à gauche. Moi c’est Nownka, et je te souhaite bonne chance pour trouver ton chemin dans cette académie bleu.

J'avais envie de mourir. Elle à parler avant moi! J'y étais presque! Je commençais à prendre chaud, que dire.. Répondre.. je dois répondre, mais quoi? Ahhh! Ma tête vas exploser! Je fixais nerveusement le sol en m'entortillant les doigts, je restais visible, c'est déjà ça. Je dois me présenter et la remercier, au moins ça, je partirais en courant après. Je relevais doucement la tête, apercevoir mon interlocutrice me cloua sur place. Planter comme un poireau au milieu du couloir, coller contre le mur.. je devais avoir l'air d'une abrutie finis. Qu'est-ce que je pourrai faire si elle me prenais pour une folle? Pire! Une malade mentale.

A présent, il n'y avait pas que mes jambes qui tremblaient, mais aussi le reste de mon corps, mes mains, mes bras.. Mes MAINS! Elles commençaient à disparaitre! Tout tout mais pas ça! Pourquoi ce genre de chose n'arrivait qu'a moi? Je me ridiculise devant la première personne que je rencontre avant même d'avoir mis les pieds dans une des salles de classes de cette foutue académie. J'aurais finalement mieux fait de rester dans ma chambre, cacher sous les draps. Je serrais mes poings, aller! maintenant ou jamais.

-Bonjour, tu es nouvelle c'est ça ? Comment tu t'appelles ?

Mon sang fis un tour, avant d'entièrement se concentrer dans mes jambes. Je devais être pâle comme la mort. Je dois courir, vite! Par pitié, pourquoi une deuxième fille? Pourquoi? Mes mains avaient complètement disparue, et je commençais à avoir des difficultés à avaler ma salive. Il ne fallait pas qu'elles voient mes mains, surtout pas. Je les cachais derrière mon dos, les plaquant contre le mur. Catastrophe.

-IIIIIIHHHHHHHHHHHH

Mes moignons on traverser le mur, moi avec. Je me retrouvais avec les jambes dans le couloirs et la tête dans ma chambre. Honte intersidérale, devant deux personnes. Je veux mourir. Je me relevais rapidement à l'intérieur de la chambre. J'avais les cheveux en pagailles, un gros bleu à l'arrière du crane, l'air ahurie. Horreur et damnation. Je passais vivement mes doigts dans mes cheveux, pourvue que ça marche! Si je n'arrivais pas à retraverser le mur, je quitte l'école et me retire dans les montages, c'est décidé.

Je fonçais droit devant moi, et heureusement, j'ai pu le traverser sans encombre. Face à deux inconnue, après m'être étaler comme une huitre en hurlant, comment je pouvais arriver à dire quoi que se soit? Je finis par ne plus réfléchir. Plus rouge qu'une tomate, je m'inclinais vivement tête baissée et yeux fermés devant les deux filles.

-J.. Je-je m'appelles LEE... LEE Myung-soon. J-j.. Je suis nouvelle et j..JE SUIS DÉSOLÉE!!

Je veux mourir.

date d'inscription : 19/07/2012

La fille ne me répondit pas et son teint devint pâle comme la mort. Ce n'était quand même pas moi qui lui faisait cet effet là ? Si c'était le cas, ce n'était même pas drôle, je n'avais même pas encore utilisé mon pouvoir. Note que, si je faisais peur naturellement aux autres élèves, ça pouvait aussi s'avérer amusant. Néanmoins, cette fille semblait déjà mal à l'aise alors qu'elle parlait avec Nownka - ou plutôt, essayait de garder une certaine contenance devant elle. Le cri de la gênée me tira de ma songerie et je n'eus que le temps de voir ses mains disparaître derrière son dos, non sans avoir auparavant remarqué que, soit les manches de son pull étaient avaient sérieusement besoins d'ourlets, soit ses mains avaient mystérieusement disparu.

IIIIIIHHHHHHHHHHHH

Je n'eus pas le temps de mesurer le taux de plausibilité de ces deux options qu'elle passait à travers le mur. Plus amusée qu'étonnée, je la vis bouger ses jambes pour essayer de revenir du bon côté, voyant presque son visage prendre la teinte d'une tomate à travers le mur bleu. Je sentais aussi Nownka à côté de moi, elle avait l'air de vouloir l'aider, bien qu'elle soit toujours aussi lasse et fatiguée.

Finalement, la fille réussit nous revenir, après bon nombre d'efforts, je ne pus réprimer un sourire, presque moqueur. Et c'est à ce moment-là que la réalité me frappa de plein fouet : cette fille sortait tout droit de la chambre que je partageais avec Snow Everdeen. J'allais devoir passer toute l'année dans une chambre avec un boulet pareil ?! Elle se releva, toujours aussi mal à l'aise, elle eut au moins le courage de parler, c'était déjà ça, on avançait...

J.. Je-je m'appelles LEE... LEE Myung-soon. J-j.. Je suis nouvelle et j..JE SUIS DÉSOLÉE!!

J'eus bien envie lui dire : "Bon ok, maintenant tu te calmes, tu la boucles et tu vas en cours." Mais, me rendant compte que cela ne servirait pas à grand chose dans ce cas, je décidai d'utiliser la manière "douce". Je l'attrapai et la fixai de mes yeux hypnotiques. Je me doutais que la sensation de mon esprit froid et noir contre le sien ne devait pas être fort, fort agréable - et ne devait pas non plus vraiment aider à se calmer - mais, grâce à mon pouvoir, elle sembla s'apaiser. Cela faisait déjà un problème de réglé.

HRPG : Allez, Nown', à toi la suite maintenant Wink

date d'inscription : 09/04/2012

Une jeune fille arriva dans mon dos et lança :

Bonjour, tu es nouvelle c'est ça ? Comment tu t'appelles ?

Je me retournai pour voir qui aller prendre la relève avec cette nouvelle élève, que je puisse aller dans ma baignoire faire de beaux rêves, quand je me redis compte que c’était Resli. Resli ?! Reslie ?? Reslie !!! Je me raidis imperceptiblement. Comme elle était belle… Mais elle était toujours là où il ne fallait pas ! Je ne voulais pas l’approcher de trop près. C’est vraie, les humains qui essayent de trop s’approcher de Dieu ne s’attirent que ses foudres. Mieux valait rester discrète. Même si mon cœur battait la chamade à la simple idée qu’elle me voit.

Je reportai mon attention sur la nouvelle, quand un détaille me frappai : ses mains qu’elle tentait de cacher, étaient en train de… de disparaître ? Plus rien ne m’étonner vraiment dans cette établissement magique. Je lui souris donc, pour lui montrer que ce n’était pas grave, et que je n’avais pas peur d’elle. Cependant avant que le puisse la calmer elle traversa le mur sur lequel elle était adossée. Enfin une partie d’elle traversa le mur, la deuxième moitié resta dans le couloir, avec nous. Reslie, derrière moi, me paraissait hilare par rapport à notre situation. Moi, je voulu aider la jeune fille mais après tout qu’allais-je faire ? « Je tire, tu pousses ?? » Franchement, non… Et puis, elle devait avoir l’habitude… A moins que…. J’étais vraiment trop fatiguée et trop découragée pour intervenir. Je fis tout de même un pas vers elle, qu’elle refit son apparition.

Je soupirai et un large sourire se dessina sur mes lèvres. Je me fais toujours du souci pour rien. Je la vis devenir rouge comme une tomate que je crus qu’elle allait exploser.

J.. Je-je m'appelles LEE... LEE Myung-soon. J-j.. Je suis nouvelle et j..JE SUIS DÉSOLÉE!!

Je n’eu le temps de réagir que Reslie passa en coup de vent et se colla à Myung. Elles restèrent ainsi pendant un petit moment et Myung sembla s’apaiser un peu. Je ne connaissais pas encore très bien Reslie mais sa façon d’être me plaisait vraiment.

J’étais trop fatiguée, trop lasse. J’étais à bout de force. Je me rapprochai des deux filles, sortis un crayon et un papier, me mis à griffonner trois fauteuils et les fis se matérialiser. Je m’affalai sur un et proposai les autres à mes camarades.

« Premièrement assied-vous, deuxièmement, Myung, je ne vois pas pourquoi tu t’excuses, tu n’as rien fait, donc ne t’excuses pas à tort et ne sois pas désolée. Troisièmement, ne t’inquiète pas pour tes pouvoirs, ici personnes ne te jugera parce que tu es bizarre, vu que tout le monde l’est. De plus c’est normal que tu ne les maitrises pas parfaitement. C’est pour ça que nous sommes là. Et au fait, si le fauteuil sur lequel vous êtes assis se dématérialise, ce n’est pas de ma faute. Je décline tout maux de fesses dû à une chute. »

Je n'osais pas les regarder en face. Après tout ça.. je ne savais plus ou me mettre. Même si je savais qu'elles avaient elles aussi probablement des capacités hors du communs dures à contrôler, comme moi, je n'arrivais pas à bouger, encore moins à parler. Peu être que j'en faisais trop, que je n'avais aucune raison de l’inquiéter, en plus, je n'avais fais de mal à personne. C'était peu être la seule chance que j'avais: je suis maladroite, timide et mes sentiments ont une grande influence sur mes pouvoirs, mais j'étais inoffensive. Enfin... un accident est vite arrivé.. J'avais déjà réfléchie à l'utilité de mes pouvoirs. Bon, je pouvais sortir de la maison incognito et me cacher facilement, mais ce n'est pas franchement utile. Comment je pourrais rendre service au gens et protéger les personnes que j'aime avec ça?

Bon, c'est vrai que si je touche quelque chose, je peux le rendre lui aussi invisible, ou inconsistant. Avec ça, je peux voler dans les vitrines.. et attraper une bouteilles de lait sans ouvrir le frigo, merveilleux. Après mettre creuser la tête, j'ai réaliser que quand je me trouvais à l'intérieur d'un mur, je pouvais voir à l'intérieur du mur.. et pour un être vivant? C'est assez dégoutant, c'est vrai, mais si c'est le cas je pourrais sauver des vies, et en abréger d'autres. Je voulais donc devenir médecin, à ma façon.. chacun ses rêves. Quoi qu'il en soit, je me sentais honteuse et inutile, devant ces deux filles qui semblaient si sûr d'elles. C'est pas vrai.. Je sentais de larmes me monter aux yeux, je n'arrivais pas à me contenir. Il ne manquait plus que ça, que j'éclate en sanglot ici.

Une des deux filles me fixa dans les yeux. Je sentais mon cerveau se ramollir doucement. Ce n'était pas génial comme sensation, mais au moins, on envie de pleurer passa, et je me sentais plus calme, apaisée. Ça, c'est utile comme capacité. A moitié dans les vapes, je regardais l'autre fille, Nownka je crois. Elle saisie un carnet et se mis à dessiner quelque chose. Trois fauteuils firent leurs apparition. ça aussi, ça sert. Elle nous montra les siège du regard.

-Premièrement assied-vous, deuxièmement, Myung, je ne vois pas pourquoi tu t’excuses, tu n’as rien fait, donc ne t’excuses pas à tort et ne sois pas désolée. Troisièmement, ne t’inquiète pas pour tes pouvoirs, ici personnes ne te jugera parce que tu es bizarre, vu que tout le monde l’est. De plus c’est normal que tu ne les maitrises pas parfaitement. C’est pour ça que nous sommes là. Et au fait, si le fauteuil sur lequel vous êtes assis se dématérialise, ce n’est pas de ma faute. Je décline tout maux de fesses dû à une chute.

Je la regardais en souriant bêtement. Je reprenais peu à peu mes esprits, et ses paroles me touchaient droit au cœur. J'avais toujours été traité comme une erreur de la nature, une humaine défectueuse ou même un monstre. Mais jamais après ce genre d'incidents la personne en face me regardais en me disant que ce n'était "pas grave". J'avais peu être mal jugé cet endroit, Je n'avais visiblement aucune raison de me sentir mal à l'aise. Ce n'était pas une si mauvaise idée de venir ici, c'était toujours mieux que de rester avec mes parents mais pour une fois, j'avais espoir de faire ami-ami avec quelqu'un.

Le fauteuil où mes fesses venaient de se poser. Je ne comprenais pas d'où il sortait, mais il devait avoir un liens avec le dessin que nownka avait fait quelque minutes plus tôt. De la magie, sans aucun doutes. Je priais pour qu'il ne se dématérialise pas, suite à toutes mes boulettes, si je pouvais éviter d'encore finir par terre! La douleur n'étais pas vraiment un problème, en fait, je ne me faisais que très rarement mal. Souvent, le coup qui m'était destiné traversait mon corps, ce qui rendait ma mère folle, ou alors, lorsque je tombais, je m’enfonçais légèrement dans le sol pour amortir la chute, sauf quand je suis trop surprise ou occupée.. comme maintenant.

-Me...Merci Nownka. Je ferais.. je ferais attention la prochaine fois.Je regardais l'autre fille, baissant la tête. tu, tu t’appelles comment?

Je rougis en les regardant, ma vie allait peux être s'améliorer.

date d'inscription : 19/07/2012

Je vis Nownka, bien qu'elle ait toujours l'air exténuée sortir un carnet à dessin et y griffonner rapidement quelque chose. Trois fauteuils se matérialisèrent alors et leur créatrice se laissa lourdement tomber dans l'un deux. Je n'en laissai rien paraître mais qu'elle ait la force de débiter la tirade qui s'ensuivit m'impressionna au plus haut point.

- Premièrement assied-vous, deuxièmement, Myung, je ne vois pas pourquoi tu t’excuses, tu n’as rien fait, donc ne t’excuse pas à tort et ne sois pas désolée. Troisièmement, ne t’inquiète pas pour tes pouvoirs, ici personnes ne te jugera parce que tu es bizarre, vu que tout le monde l’est. De plus c’est normal que tu ne les maitrises pas parfaitement. C’est pour ça que nous sommes là. Et au fait, si le fauteuil sur lequel vous êtes assis se dématérialise, ce n’est pas de ma faute. Je décline tout maux de fesses dû à une chute.

Je pris immédiatement place dans un des canapés, les jambes sur l'accoudoir. J'avais réalisé depuis longtemps que douleur physique n'était rien comparée à la douleur morale, et une petite chute n'était rien face à ce que j'avais déjà subi. Je me plaçai néanmoins de manière à pouvoir me rattraper facilement pour conserver ma fierté au cas où nous tomberions.

L'autre fille, l'air préoccupé et à la fois soulagé, s'assit dans un fauteuil. Au moins, ça, elle ne passait pas au travers. Je fulminai en repensant à l'acte qu'elle m'avait obligée à commettre pour la calmer, allant à l'encontre de tous mes principes - le premier et plus important étant de ne jamais venir en aide à autrui. Et me répéter sans cesse que j'avais juste fait ça pour avoir la paix n'arrangeait en rien les choses. Cette fille m'avait forcée à utiliser mon don pour le - ou plutôt "son" - bien, et j'avais détesté ça. Ce fut pendant que ces pensées me parcouraient la tête et que je m'attelais à garder un air impassible qu'elle posa une question. Un mot de trop et, c'était certain, je la tuais.

- Me...Merci Nownka. Je ferais.. je ferais attention la prochaine fois.

Elle me regarda en baissant la tête, c'était la moindre des choses à faire. Son sourire niais me donnait la nausée.

- Tu, tu t’appelles comment?

Ma voix fut glacée et dure lorsque je lui répondis.

- Je me nomme Resli Blue.

Durant une seconde, je maudis une nouvelle fois l'éducation de mes parents. J'aurais largement préféré pouvoir être laconique et plus distante.

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