Je venais d'arriver dans cette académie que je qualifierais...d’intrigante, cependant plus accueillante que démoralisante. J'avoue avoir un peu stressé lors de mon arrivée...quelque peu...comment dire...fracassante... En effet j'avais un peu peur (carrément une fobie) des hommes plus vieux que moi (cinq ou six d'années de plus suffisent à me faire frémir et avoir la chaire de poule), et par un malencontreux hasard (ou une opération calculée), lors de ma première apparition de ce bâtiment, je me suis retrouvée nez à nez avec un prof du nom de Kaemon Honaro (à ce que j'ai comprit). Je rentrais par la grande porte quand je fis quelqu'un me faire de grands signes à l'extérieur, que je venais de quitter pour me réfugier dans la chaleur de l'académie. J'essayais de savoir qui m'avait fait ces signes ou si c'était le fruit de mon imagination quand je percutai de plein fouet quelque chose...ou plutôt quelqu'un...Je tombai à la renverse, comme une grosse crêpe qui à loupé la poêle, comme une pierre dans l'eau, comme une pomme qui tombe de sa branche...(je peux continuer encore longtemps mais je vais arrêter quand même là, je pense que vous avez bien visualisé la scène). Je tombai sur le sol froid de l'établissement, mes feuilles de dessins volèrent dans tous les sens, ma palette de peinture s'envola en l'air pour retomber lourdement sur la terre en expulsant mes pinceaux par la même occasion, mes livres firent leur baptême de l'air et mes stylos et feutres roulèrent pour s'échapper de leurs trousses. J'avais mit en quelques secondes un bazar monstre à l'entrée de cette académie (involontairement bien entendu). L'homme que j'avais percuté fit volte face et me regarda surpris d'une telle maladresse et de la secousse qu'il avait reçu. Un peu confus, il me tendit sa main amicalement pour m'aider à me relever, et me remettre sur pieds. Je regardais celle-ci qui s'avançait vers moi. Une main qui démontrait un homme soigné et habile. Une main qui me faisait frémir, qui me donner des sueurs froides, qui me tordait les tripes... Je tremblais, je devenais surement livide, je me sentais tomber dans les vapes. Je voyais sa tête, je lisais dans ses yeux son incompréhension vis à vis d'une pauvre demeurée qui avait peur de lui, son inquiétude vis à vis d'une élève qui allait faire un malaise. Pour ne pas montrer mes faiblesses (même si c'était déjà fait) et pour sauver les lambeaux de ma fierté perdue, je me relevai et couru le plus vite possible. Courir n'importe où mais m'éloigner de ce hall, de ces gens, ce cet homme. La première impression doit toujours être soignée... Je l'ai soignée à ma façon! Façon : "si vous m'avez pas vu c'est que vous êtes bigleux parce que la seule qui ce casse la figure contre un prof dés son entrée...c'est BIBI!!"...Je couru à en perdre haleine, croyant que ça allait m'aider à me calmer. Je poussais des portes et des portes, je ne savais pas où jeter, je ne savais pas où j'allais. La dernière porte que j'ouvris sans aucune hésitation, portait l'inscription "chambre C" (par chance c'était la mienne). Je déboulais comme un boulé de canon dans la pièce. Je filai sur le premier lit en vu et pilai devant. Je regardais les draps propres du lit où j'allais venir m'allonger tous les soirs à partir d'aujourd'hui. Je me tournai pour étudier la chambre que j'allais partager avec d'autres étudiantes comme moi. J'étais seule pour le moment et j'avais hâte de rencontrer mes colocataires. J'espère lier avec eux des liens qui ne seraient pas que pur pitié à mon égard, ni exclusivement construit sur des mensonges. En attendant l'arrivée de ces filles, je me mis en tête de jouer une peu de musique. Je sortis donc ma flûte traversière l'instrument le plus pratique à emporter dans mon cas. Je me mis à jouer quelques notes, puis quelques portées, quelques partitions et je ne vis pas le temps passer jusqu'à ce que mes colocataires me rappellent l'heure qui passe vite. Aiko Füller Quinn, une jeune fille au cheveux plutôt châtains voir roux, arriva en première, suivit de quelques minutes part Andy Efferson, au cheveux châtains avec un nœud blanc au-dessus. Nous allions nous présenter les unes aux autres quand notre quatrièmes colocataires arriva. C'était Amee Tidy, une jolie jeune fille aux cheveux roses. Elle alla directement vers le dernier lit libre de la chambre et s'étala littéralement dessus. On l'a vit s'endormir à une vitesse affolante, presque instantanée. Je me demandais ce qui avait bien pu la fatiguer à ce point. Je m'approchai d'elle et m'assis sur son lit pour la réveiller amicalement. Je suspendis cependant mon geste quand elle se réveilla en sursauts...

Dans son rêve, elle rêvait de cette chose si bonne qu'on appelait mousse au chocolat. Ce dessert si bon avait la particularité d'attirer bien nombreuse personne. Amee rêvait dans avoir un, elle voulait en goûter au moins un tout petit bous. Ça avait l'air si bon.
Dans son profond sommeil elle fit aussi ce cauchemar des plus affolant.
Une vieille dame qui habitait dans une cabane faite de boit uniquement demanda au paysans de tuer le plus jeune d'entre eu sous peine d'une malédiction terrible qui se répandrait sur les malheureux, or le plus jeune était ce petit garçon innocent d'a peine un an.... Sa mère ne pu se soumettre à le garder c'était la son premier enfant dont elle était si fière. Au moment du sacrifice, toute la population pleurait de désespoir de la perte de se si petit être qui est entré au monde il y a si peu de temps, ils étaient tous extrêmement triste et sensible . Quand la sorcière arriva, elle se dirigea directement directement vers la mère de l'enfant et le lui arracha des mains violemment, puis elle se dirigea vers le puits du village ainsi que tout les villageois sauf la mère du petit garçon qui paralysée resta sur place.
Juste au moment ou l'enfant allait être jeté dans le puits une fée apparue en robe de chambre et avec un collier en or ou était accroché des rubis des pierres de jade et de saphir les plus beaux, elle dirigea sa baguette décorer de fleurs vers l'enfant tout en disant une formule magique incompréhensible. Une fois le sort jeté il sortit de la baguette une immense lueur rouge qui fonçait sur le pauvre garçon et celle-ci le souleva dans le airs. Mais Amee ne connut pas la suite de l'histoire car elle fut réveillée en sur-saut c'était la jeune fille au cheveux blanc. Amee qui ne la connaissait pas encore mais savait que c'était une personne bien adressa avec timidité un joli sourire jusqu'au oreilles un :
-Bonjour!
La jeune fille semblait contente elle était très belle, alors à son tour sans perdre de temps elle répondit au salut d'Amee, elle lança un:
-Bonjour!
Après avoir un peu parler, les deux jeunes filles avaient appris à se connaitre et étaient devenus de bonne amies. Amee savait maintenant que la jeune fille s'appelait Nownka et qu'elle était plus âgée qu'Amee. Deux autres personnes se joignent à la conversation, elles se nommaient Andy et puis Aiko. Amee ne les connaissaient pas encore mais savait que c'était des personnes plutôt charmantes. Après avoir un peu parlées à quatre, Amee comprit qu'elle était la plus petite du groupes, de ces filles, mais c'était sans importance pour elle. Elle su dès maintenant qui était qui et quel âge elles avaient et connus leur passé ect...Elle c'était fait de nouvelles amies et pour elle c'était très essentiel et important.
C'était pour elle ses trois première rencontres et elle étaient très bonne. Amee a passé un très bon moment avec ses nouvelles colocataires qu'elle appréciait déjà beaucoup, mais il fallait allait dormir car demain les cours commençaient.

Je mettais assise sur le lit où Amee avait élu domicile. Je voulu la réveiller mais elle se réveilla d'elle même en sursauts. Elle me regardé d'un air surpris. Je devais avoir une tête bizarre, de plus j'étais également dans une position un peu suspecte. J'étais assise à ses côtés, une mains prés de sa joue, presque penchée pour l'embrasser. Je me reculai vivement avant que nos lèvres se touchent. Elle me regardait d'un air lasse et traumatisé. Elle devait avoir fait un cauchemar, peut-être... J'étais contente de voir qu'elle reprenait vite des couleurs car à son entrée elle avait un air un peu livide. Pour dissiper son malheur elle m'adressa un jolie sourire qui devait en faire tomber plus d'un.
- Bonjour! me lança-t-elle.
Je souris à mon tour. Elle était la première jeune fille à m'avoir adresser la parole, à me sourire et non à me fuir et à me craindre. C'était parce qu'elle ne me connaissait pas encore. Mais je n'avais pas l’intension de refaire les mêmes erreurs que dans mon passé. Mes colocataires ne sauraient que le stricte minimum sur moi. Je m'extasiais sur les mots qui sortaient de sa bouche "Bonjour", un jolie mot quand c'est quelqu'un que vous voulez garder au prés de vous qui vous le dit. Que devais- je répondre? On ne m'avait adressé la parole, je n'avais jamais réfléchi à le question. Qu'étais-je sensé dire pour ne pas m'attirer les foudres de cette petite Amee? J’optai pour le même mot.
-Bonjour, dis-je timidement.
Elles se présentèrent toutes et discutèrent à quatre. Ma premier discutions me restera à jamais dans ma mémoire. Une discutions avec Amee, Aïko et Andy. Des jeunes filles toutes aussi gentilles, surprenants, amicales et sensibles les unes que les autres. Je me faisais une joie de partager avec eux cette chambre tout au long de ma scolarité. Elles étaient tellement gentilles avec moi. Nous avions apprit à nous connaitre et nous étions toutes intéressées par la personnalité des autres . Je pense que nous deviendrons de bonnes amies à l'avenir. Nous étions toutes absorbées par nos histoires et nos blagues que nous n'avions pas vu l'heure passer. Il était tard alors tout le monde parti dans son lit et s'endormit. Cependant vers trois heures du matin, je voulu dessiner. J'avais soif de dessiner, de me confier à mes créations. Je me barricadais donc dans la salle de bain après avoir fouillé ma valise pour trouver une feuille de papier qui n'était pas tombée dans le hall. Je pris le premier stylo qui m'arrivait dans la main et commençais à dessiner mon ami préféré quand j'entendis la porte de la salle de bain souffrir dans mon dos.

Comme à mon habitude, dans une nuit au moins un rêve. Chance pour moi c'est un rêve enfin... La suite d'un cauchemar plus intrigants que tous.
De la baguette de la fée quand la lueur rouge sortie, elle souleva le petit garçon affolé. Après l'avoir fait zigzaqué dans les airs pendant au moins 2 minutes, Il atterrit dans les bras de sa mère toute joyeuse, elle le serra sur son coeur, elle l'aimait tant qu'elle en pleurait beaucoup mais la sorcière très mécontente arracha l'enfant et eu le temps de jeté la malédiction. Toute la population souffrait, tous les pauvres villageois étaient très malade il y avait juste un homme qui n'était pas malade par chance c'était un docteur et chercheur.
Il comprit les faits de cette malédiction et su qu'il fallait combattre un terrible monstre et l'enfermait dans un coffre à tout jamais alors le bonheur reviendra.
Facile à dire mais loin d'être facile. Mais il ne perdit pas espoir car sa femme était malade et il l'aimait tendrement. Alors il courut au château du village et sur l'accord du roi il put prendre une épée qui était magique et en or. Il se rendit dans le reperd du monstre et après un combat acharné il réussi à le mettre dans le coffre.
La joie revint au village et il reçut une récompense énorme de la pare du roi.
Amee était très contente et soudain elle se leva d'un bond et regarda au tour d'elle tous le monde dormait sauf Nownka qui n'était pas dans son lit où était-elle .
Peu importe. Amee après avoir dansé tellement elle était contente elle avait envie de se détendre dans un bon bain chaud. Grande fut sa surprise quand elle vit Nownka qui était assise par-terre en train de dessiner un jolie personnage mais qu'elle ne connaissait pas!! Nownka était l'amie parfait elle est gentille sociable accueillante et en plus elle dessinait merveilleusement bien. Mais pourquoi avoir choisie la salle de bain pour dessiner? Que faisait-elle la ?
Je mourut d'envie de lui demander qui était cette personne et puis très exitée elle dit:
-Ow, tu dessines très bien mais qui est-ce ?
J'attendais avec impatience sa réponse. Puis je m'assit la juste devant elle et attendait.
Quand soudain elle dit...

Je mettais assise dans un coin de la salle de bain, dos à la douche, avec une serviette de bain sous les fesses (histoire de ne pas avoir trop mal après). Je pris ma feuille vierge, la regardai et me mis alors à dessiner. Je commençai par les formes du visage (plutôt ovale, avec les joues un peu creuses et des fossettes), puis les cheveux (sombres, longs et lisses, un papillon par dessus et avec une mèche qui cachait un de ses yeux), ses yeux (grands et en noisettes), un nez (fin et un peu retroussé), une bouche (épaisse et pulpeuse); puis je m'attaquai au torse, avec une mince poitrine, une taille de guêpe, enfin apparu des jambes frêles et des pieds chaussés de petites ballerines foncées. Elle portait une magnifique robe (pas de précision sur sa couleur car je n'avais à ma disposition qu'un stylo bic noir) qui tombait jusqu'à ses mollets. Le haut ressemblait plus à un corset avec un lacet au devant, où de jolis motifs de camélias apparurent. Une ceinture en tissus sombre marquait la rupture entre le corsage et le reste de la robe. De plus elle renforçait la taille fine de la jeune femme. Après une heure de dessin, je venais de finir les jeux d'ombres et je m'attaquai aux petits détails de mon personnage quand la porte s'ouvrit en grand sur ... Amee. Elle me regarda surprise et devait se demander ce que faisait une fille comme moi à cette heure tardive qui plus est, assise dans un coin d'une salle de bain. Elle s'approcha de moi intriguée et intéressée. Elle admira mon dessin fait à la va vite (je me maudissais d'avoir fait tombe tous mes crayons et ne pas les avoir ramassés, d'ailleurs allais-je les récupérer un jour?) et sembla très surprise de ce qu'elle venait de voir. Elle me parue tout à coup excitée, me regarda et me dit :
-Ow tu dessines très bien, mais qui est-ce?
Je la regardai à mon tour interloquée par sa question. Je ne pensais pas qu'elle allait avoir un quelconque intérêt à mon activité. Elle s'assit en face de moi, attendant fermement ma réponse. Elle paraissait très impatiente.
-Je m'excuses, tu voulais prendre un bain? Je vais te laisser la salle de bain. Euh...mon dessin représente l'image que j'ai de ma mère... C'est à ce dessin que je confis tous mes problèmes. C'est un peu comme un agenda secret pour moi. Mais ce qui est bien, c'est qu'elle m'écoute, me parle et me donne des conseils. J'ai le pouvoir de lui insuffler la vie. Tu veux la voir en vrai?

Tellement impatiente comme j'étais je fus très surprise quand après un long moment d'attente, elle dit:
-Je m'excuses, tu voulais prendre un bain? Je vais te laisser la salle de bain. Euh...mon dessin représente l'image que j'ai de ma mère... C'est à ce dessin que je confis tous mes problèmes. C'est un peu comme un agenda secret pour moi. Mais ce qui est bien, c'est qu'elle m'écoute, me parle et me donne des conseils. J'ai le pouvoir de lui insuffler la vie. Tu veux la voir en vrai?
Son agenda? Bizzare, cette feuille lui parle en faite je crois que cette fille était un peu bizzare pour se confier à un bout de papier mais je ne connaissais rien sur elle, j'étais très contente qu'elle m'invite pour me présenter sa mère elle était très bien dessiner je mourais d'envie de la rencontrer réellement, je n'avait plus tellement envie de prendre ce bain mousseux, je voulais juste en savoir un peu plus sur elle et sur sa famille, qui était réellement Nownka la fille au cheveux clair? . Curieuse comme je suis je ne pus refuser... Et avec un air de simplicité en cachant ma joie mais avec grand plaisir je dit:
Oh oui je serait ravie de la rencontrer, mais quand?
Avec un air satisfait, et contente que j'ai accepté son invitation elle répondit:
Demain, dans la soirée elle va venir me voir...
Elle était si belle... Je sortis discrètement de la salle de bain et repartie me coucher sans avoir prit de bain, mais bon ce n'était pas grave. Je sentis en moi un soulagement mais je ne cessait de penser à sa mère ou plutôt à elle cette feuille sa confidence? Avait-elle des problèmes de famille qu'elle ne voulais pas révéler.
Je n'arrivais pas à dormir. C'était nouveau pour moi, moi qui d'habitude passe son temps à rêver pour une fois, et une seule fois je n'ai pas rêvé de monstres où de quelque chose comme ça. J'aurais préféré rêver de monstres plutôt de rester la dans mon lit à ne rien faire et à m'ennuyer au fond de mon lit en regardant le plafond.
Le lendemain au reveil quand tous le monde était réveillé je ne dormait pas encore mais en entendant leur rire je me suis levée et dit :
Bien dormit?
Tous le monde me fixais c'est que n'aillant pas fermé l'oeil de la nuit je devais avoir une tête à faire très très très peur...Avec des cerne au yeux et une voix terriblement cassé et des cheveux en pétard.

A peine avais-je dit la réponse quelque peu… comment dire…mystérieuse (du fait de mon pouvoir très…spéciale), à sa question, qu’elle me regarda de travers, comme pour savoir si je disais la vérité, et, si c’était le cas, pourquoi je n’étais pas enfermée à double tour dans une chambre d’hôpital psychiatrique. Elle essayait de comprendre ce que je lui avais confié mais elle avait apparemment du mal à me croire. C’est vrai quoi ! Comment croire une fille aux cheveux blancs qui n’a que 16 ans, sans parents et sans nom de famille, qui commence à vous avouer qu’elle a le pouvoir d’insuffler la vie aux personnages qu’elle dessine ? Sérieusement, si vous étiez à la place de cette gentille Amee, croiriez-vous ce que je dis ? Elle pensait surement que j’étais bizarre voir aliénée (et elle n’avait pas tout à fait tort) mais bon maintenant que je lui en avais parlé je ne pouvais plus revenir en arrière. Je fus donc quelque peu (carrément énormément) surprise quand elle me regarda avec des yeux qui pétillaient de joie, de curiosité et surtout, le plus important, de sincère amitié. Elle me sourit comme on sourit à une amie et me murmura avec une pointe d’excitation dans la voix :
- Oh, oui je serais ravie de la rencontrer, mais quand ?
J’admirais la naïveté et la candeur de cette petite. Je ne lui avais pas dit que je n’avais pratiquement pas connu ma mère, que je n’avais aucun souvenir de sa voix, de son rire, de ses berceuses, de son aliment préféré, de ses yeux, de son attitude bienveillante envers moi, ni même de son visage… Tout simplement que je ne connaissais pas ma mère. Je l’imaginais juste, je m’inventais son caractère doux et raisonnable, je supposais sa joie de vivre et d’élever ses enfants, je spéculais sur ses habitudes d’aller au marché tous les vendredis matin, de boire son café avant d’aller se laver, de toujours replacer le vase de chine qu’elle aimait tant à chaque fois qu’elle entrait dans la pièce… Comment pouvait-elle savoir que ma mère avait été assassinée avant que je puisse apprendre à la connaître ? Je ne voulais pas lui créer de faux espoirs en lui disant qu’elle ne verrait jamais ma mère pour de vrai mais en même temps elle paraissait tellement curieuse et envieuse de me connaître mieux que je ne pus lui dire la vérité. En contrepartie je lui répondu :
- Demain, dans la soirée, elle va venir me voire…
Quel mensonge. Il serait toujours temps de le lui expliquer en temps voulu. Elle reparti toute heureuse de l’invitation qu’elle venait de recevoir et alla se coucher dans son lit. Moi, je restai là, dans la salle de bain, assisse sur cette fichue serviette qui ne servait à rien vu que j’avais un mal de chien au cul. Je ne pouvais pas aller me coucher maintenant, il fallait que je finissais mon dessin, de plus cela me permettrais de réfléchir et d’y voir plus clair dans les événements de cette journée harassante, j’en avais bien besoin. Après une grande réflexion je conclu que demain je devais absolument m’excuser auprès de Monsieur Kaemon Honaro, pour mon attitude inconcevable et je devais impérativement récupérer mon matériel de dessin (que je n’avais pas été fichue de ramasser lors de ma chute).
J’étais tellement concentrée sur le scénario parfait pour demander pardon à cet homme que je ne vis pas l’aube pointer le bout de son nez, ni me sentir sombrer peu à peu dans le sommeil.
Je n’ai même pas eu le temps de rêver que j’entendis Amee saluer tout le monde dans la chambre, que je n’avais pas rejointe la veille. Son
- Bonjour.
M’avait réveillé en sursaut. Je me levai d’un bon, allai dans la douche et ouvris le robinet pour signaler ma présence dans cette salle de bain, qui, je pense, allait devenir mon atelier de dessin et mon laboratoire pour développer mes photos. Seulement dans ma précipitation je ne mettais pas déshabillée pour entrer dans la douche. Quelle cruche je vous jure ! Tant pis je vais me débrouiller. Après avoir tiré mes habits trempés, lavé mon corps meurtrit et attrapé une serviette pour me sécher, quelqu’un toqua à la porte. Je couru donc jusqu’à la porte, en essayant de ne pas me casser la figure, pour savoir qui c’était, et, par la même occasion demander à cette personne si elle pouvait me prendre des vêtements propres et secs dans ma valise. C’était Amee qui frappait à la porte pour savoir si elle pouvait prendre sa douche. Elle devait être surprise que je lui demande des vêtements. Elle ne devait pas trop aimer fouiller dans les affaires des autres car je l’entendis soupirer. Elle me rapporta un pantalon en toile beige, des sous-vêtements clairs, un débardeur noir avec un papillon en dentelle au dos. Elle avait de bon goût ma nouvelle amie ! Après mettre hâtée pour lui laisser la place, je me dirigeai vers ma valise pour prendre un gilet sans manche, beige et assez long, que j’enfilai rapidement. Je dénichai une grosse ceinture en cuir marron pour serrer le tout. Je retroussai mon pantalon jusqu’aux mollets et chaussai mes sandales. Je mis des cahiers dans mon sac et me demandai avec qui j’allais être en classe. Je ne connaissais absolument personne, hors mi mes colocataires. Comment allait se passer notre première journée ? Je me le demandais bien.

[quote="Nownka"]Ave mon:
- Bonjour.
Je croix bien que je les ai réveillée en sursaut. Avec sa, je crois bien qu'elle se son tout levait en sursaut personne n'a répondu à mon salut, ce qui m’inquiétais. Et quand alors je dit :
Bien dormit
Pas de réponse peut-être était-elles encore en train de dormir, non elle marche. Somnambule? Sa c'est à vérifier. Je vous épargnerais bien mon rêve de cette affreuse nuit mais, j'adore parler vous savez... Peut-être que le faite d'être à lunacy avenue m'avait chambouler la tête? Peut-être suis-je hantées par des esprits qui me rende visite la nuit?
Il était une fois, une petite fille qui s’appelait Akura elle vivait à la montagne. Tout les jours, dans la grande prairie elle emmenait les moutons de son grand père, elle s'occupait d'eu sans relache. Elle vivait ainsi sans famille( à par son grand-père ) Un jour elle se demanda: Comment c'est un village? Mais de toute manière elle savait que le loup, lui, rôdait dans le village. Mais elle se dit : pourquoi avoir peur du loup? Peut-être était-il gentil ? Et puis d'abord qu'est ce que c'est un loup? La pauvre petite avait l'habitude des moutons mais les loup ... Elle voulut en savoir plus et se renseigna auprès de son grand-père. C'est quoi un loup? Le grand-père se demanda pourquoi cette question. Mais il fut obliger de répondre voyant la petite extrêmement intéressée: Un loup, ma chérie, c'est une bête féroce qui a tué ta mère ton père ta soeur et tes deux petits frères.
Elle avait très très peur, elle décida de venger sa famille en allant tuer le loup. Elle prit une lance et se dirigea vers le bat de la montagne. Après deux heures d'attente, son grand-père s’inquiéta, il partit à la recherche de la petite, il la trouva tout de suite. Mais le loup était derrière elle, alors le vieillard se lança sur le loup qui sous son poid fini par mourir étouffé. LE LOUP EST VAINCUS. Quelle joie. FIN
Bon, c'est bien beau tout sa mais, j'ai besoin de la salle de bain tout de même. Alors je me dirigeai vers elle, mais je fus stopée par un bruit de robinet qui coulait à flot.
Quelqu'un y était alors?
Qui? Il ne manquait ici qu'Aiko et Nownka laquelle? Mystère. Pourquoi ne pas aller voir, je me dirigea alors vers la porte et toqua "TOC TOC TOC" puis je tendit l'oreille, il y avait quelqu'un de l'autre côté qui courait. Soudain la porte s'ouvrit et Nown passa sa tête. Je n'eu même pas le temps de parler qu'elle me demanda d'aller lui chercher ses habits.
Quoi? Rhoo, pourquoi sa tombe sur moi, imaginons que je renverse tout. C'est sur ça va arriver. Par chance, ce qui devait arriver n'arriva pas! Je prit alors quelque chose au hasard. Il y avait la une photos de la mère de Nown, comme elle est belle! J'étais très exitée de la rencontrer ce soir. Mais bon, l'heure n'ai pas encore la. Je lui donna alors ses vêtements, en attendant toujours mon tour bien sûr. Après même pas deux petites minutes, elle re-sortie me laissant la place, elle était vêtu d'un pantalon en toile beige un débardeur noir avec un papillon en dentelle au dos. Ça lui allait magnifiquement bien, c'est grâce à moi hihi. Après avoir prit mon bain, je re-sortie. Tous étaient prêtes, nous étions prête pour la grande aventure... Mais je fus obliger de demander où était la classe à Nown
NOOOOOOOOOOOOOOOWN, attend ne part pas, tu pourrais me dire où se situe nôtre classe?

Je ne savais que lui répondre moi. Elle me demandait quelque chose dont je ne savais pas du tout la réponse. Et en plus elle me suivait. Enfin, peu importe mieux vaut être à deux que toute seule. De plus je ne me perdrais peut-être plus dans ces couloirs d’un bleu atroce s’il y avait une gentille âme qui me guidait. Ce serait mon rêve d’avoir un GPS intégrés dans la tête. Vous ne trouvez pas que ce serait une bonne idée d’inventer un truc du genre ? Quelque chose qui permet de savoir où nous sommes !!! AAAhh my dream !!!! Bref revenons sur terre, tête de linotte.

Je sortis donc de la chambre en première alors qu’Amee me suivait de près. Je me demandais quel cours nous avions, en quelle classe et avec quel prof. Mais en même temps je m’en fichais un peu, pour tout dire je n’avais pas vraiment l’intention d’y assister. Après de multiples détours et des « je te dis que ce n’est pas là » « et moi je te dis que nous aurions dû prendre l’escalier » « mais non ! On doit tourner à droite » « on tourne en rond ! »… Nous arrivions juste à l’heure dans la salle de cour. Je pris une table dans le fond (à vraie dire la dernière… je ne supporte pas qu’il y ait quelqu’un dans mon dos), et à côté d’une fenêtre, comme ça je pouvais m’émerveille devant le paysage magnifique qui entourait cette académie, et je pourrais rêver d’y aller me promener. Avant même que le professeur ne se présente, j’avais déjà vu à sa tête que j’allais très vite m’éclipser de ses cours et de cette salle, et ne plus jamais y mettre un seul de mes petits pieds !! Je dus subir malgré moi, ma première heure de cours, juste pour faire acte de présence… physique cela s’entend. Car mon esprit était complétement ailleurs. J’entendais à peine le prof parler et me demander de me présenter à mon tour. Il dut venir me secouer le bras pour que je réalise que j’avais tous les regards de la classe braqués sur moi. Je tressaillis au contact de la main de l’homme sur la peau froide de mon bras. Je me levai d’un bon (ma chaise en tomba au sol), le tapai sur le torse pour qu’il me lâche et m’enfuit en courant.

Je n’étais vraiment pas douée pour les relations humaines, en particuliers avec les hommes plus vieux et plus grands que moi. Encore une fois, je me mettais, dès les premiers jours, mes professeurs masculins sur le dos. Je versai quelques larmes en courant vers le lac. Je devais absolument me contrôler et maitriser ma peur. Ma phobie des hommes. Pour cela je restai toute la journée sur les bords du lac, à penser, et me remettre en question. Je n’étais pas retourné dans l’établissement pour manger. Je le regagnai quand je vis le soleil décliner à l’horizon. Je me pressai de regagnai ma chambre et de m’enfermer à doubles tours dans ma chère salle de bain, avant que quelqu’un ne me pose des questions auxquelles je n’aurais jamais envie de répondre. Et qu’allait penser mes colocataires de mon attitude déplorable ? Toute l’académie serait au courant de mon comportement excessif ? J’étais bonne pour des dizaines de questionnaires les plus humiliants les uns que les autres. Et de plus j’allais surement être convoquée chez le directeur, avec ce prof… J’entendis la porte s’ouvrir, ce qui coupa cour à ma réflexion.

A en croire, son beau visage malheureux je croix bien que je lui demander l'impossible: pourtant ma question était très clair. Sans réponse et surtout sans indication je prit la décision de la suivre pour qu'elle m'amène jusqu'à la classe, je n'avais surtout pas l’intention de manquer un court je la suivais jusqu'à ce qu'elle me réponde. Au moins, je n'étais pas seule. Elle non plus ne savais pas où était la classe qu'on cherche depuis 15 minutes. Si seulement il y avait un surveillant . Au lieu de chercher la classe, elle semblait encore plus perdue que moi, ou plutôt complètement désorientée. Ou, je crois bien qu'elle était plutôt en train de rêver. Elle peut être mais moi.... Je ne voulais pas qu'on ce perde, il n'est pas comme même si grand c'est établissement non ?
Elle était sortie en première, alors se devait être à elle de nous guinder non? J'aurais bien voulu intervenir en disant : Tu veux que je guides ? Mais je préféra ne rien dire de peur qu'elle se vexe. Je la suivais encore plus près qu'avant parce que avec tous ces gens qui cherchent leur classe, et bah euh ... Je ne sais pas vraiment mais je crois que le faîtes de la suivre la dérangeait particulièrement. Moi je savais quel prof nous aurions mais elle, enfin je crois n'en avait aucune idée? A voir. Je crois bien qu'elle s'en moquait on aurait dit qu'elle était la juste pour me guider et puis repartir quand peut-être, je dit bien peut-être nous aurions trouver la classe. Il y avait une multitude de panneau sur l'un il y avait marqué: pour les classe de français prenais l'escalier. Je savais que elle ne savait pas que nous allions en court de français. Elle continua plus loin que l'escalier, alors je fit la remarque " Nous aurions dû prendre l’escalier" mais elle, elle n'était pas du même avis elle répondit brusquement : « je te dis que ce n’est pas là » En disant cela c'était pour moi comme si elle me criais de su, je sais que je n'en ai pas l'habitude mais la, ça sortie tout seul : « et moi je te dis que nous aurions dû prendre l’escalier !!» A priori elle n'a pas prit sa mal non au contraire elle me répondit gentille ment :« mais non ! On doit tourner à droite » Je voyais maintenant ou elle voulait en venir. Mais la elle nous fait faire un grand détour, peu importe tant qu'on arrive à l'heure en court. Et bien ce qui était prédit arriva… Nous arrivions juste à l’heure dans la salle de cour. Je m'assis sur une table juste devant pour ne rien louper du court, je m'attendait à ce que Nown vienne à côté de moi mais elle préféra ce poser toute au fond. Alors ma je m'en voulais à mort, je parie que c'est à cause de ce que je lui ai dit tout à l'heure. Elle était assise à côté de la fenêtre, peut-être voulait-elle regarder ce paysage magnifique, et le soleil qui brillait. Je n'arrêter pas de la fixer. Elle regarda brefement le professeur qui lui avait l'air très gentil. C'était pour elle une torture le cour. Je tourna la tête vers le prof pour écouter sa petite présentation, mais apprarmant elle, elle s'en fichait latéralement... Elle ne ragardait pas le prof elle ne l'écoutais pas non plus d'ailleurs. Quand ce fut à mon tour de me présentait, je disais mon prénom mon âge ce que j'aime et que j'aime pas toute la classe passa. Je put faire de nouvelle rencontre. Au tour de nown !Le prof lui dit : à ton tour maintenant. Elle ne réponda pas même pour dire son prénom, elle se tourna vers la fenêtre pour continuer à regarder le beau paysage. Alors impatient le prof lui prit le bras et le secoua. Tous le monde la fixais, je crois que sa l'embêtais. La connaissans je savais très bien qu'elle est très timide. D'un coup elle retira la main du prof de son bras. Elle se leva et fit tomber sa chaise, sa faisais un bruit énorme. Elle poussa le prof qui lui ne la retena pas quand elle finit par s'enfuir en courant.

Aie sa allair mal pour elle, en plus le premier jour. Alors je partie à sa poursuite même si plusieurs personnes essayait de me retenir ( vous auriez fait la même chose, naon? ) Je courais partout j'avais perdue sa trace. Je prit l'escalier pour descendre. Et puis je me suis souvenus qu'elle regardais dehors. Peut-être avait-elle décidée d'aller dehors. Je pris mes jambes à mon cou et je me dirigea vers le permanance. A travers la fenêtre je la vis courant jusqu'au lac. Je voulus partir à sa recherche mais je comprit qu'il fallait mieux la laisser un peu seule . Son premier court, et elle le loupe je sentit sa colère. Mais je ne compris pas pourquoi elle c'était enfuie. Je resta planter la, devant la fenêtre à la regarder, elle pleurait un petit peu. Elle réfléchissait et elle arrêta aussi de pleurer. Elle resta la pendant jusqu'à la fin de la journée. Et moi devant la fenêtre à la regarder, il n'y avait pas grand chose à regarder, mais je préféra mieux le faire plutôt qu'aller à la cantine, ou à cette heure la tout le monde devant manger. Quand le soleil allait presque se couchait, je decida de revenir dans la chambre.
Il n'y avait que moi dans la chambre Andy et Aiko à la cantine je suppose et Nown dehors au bord du lac. Je pris le livre du petit chaperon rouge et commença à le lire à voix haute. Après à peine deux petites et malheureuse minutes Aiko et Andy entrait dans la chambre. Elles devaient avoir le ventre plein alors que moi j'en mourrait presque. Mon estomac criait famine! Je me dirigea vers ma valise et trouva ( par chance) un paquet de chips dorées. Après l'avoir finit je décida d'aller parler à Nown qui était dehors. Je fis à peine un pas qu'elle entra brusquement et sans parler à personne, elle se dirigea vers la salle de bain la où elle s'enferma. Andy et Aiko devait la trouvée peu aimable mais moi j'étais contre cette idée, je savais que c'était une personne gentille et pleine d'humour. Je pense que dans la classe tout le monde la prenait pour une folle et qu'ils iraient tous raconter à leurs amis. Et tous le monde irait lui poser une question et qu'elle ne pourrait pas y répondre. Elle allait surement être convoquer chez le directeur, je devait aller la voir pour lui dire ce que je pensait et surtout pour m'excuser pour lui avoir criée dessus quand on cherchait la classe. Je prit la poignée et ouvrit. Alors je m'approcha d'elle, même si elle n'aurait pas voulu me voir je l'aurais fait! Et je lui dit:
Qu'y a t-il, si c'est à cause de moi je m'excuse!
Pourquoi demander je savais que c'était à cause de moi de toute manière donc ...

La porte s’ouvrit timidement sur Amee. J’aurais dû m’en doutais vu que nous étions dans la même classe, et que, par conséquent, elle m’avait vu filer comme une fusée dès le contact avec notre professeur. Elle devait se dire que j’étais vraiment timide, tout le monde devait penser cela, et, même si ce n’était pas la vérité, c’était bien mieux ainsi.

Je ne voulais pas que quelqu’un apprenne mon passé lourd de sens et trop imbibé de sang. Et par-dessus tout je ne voulais absolument pas voir de la pitié peindre les yeux de mes amis ou à ceux à qui je parlais. Je ne réclamais pas une attention particulière ni même de me plaindre. J’avais déjà entendu assez de « Oh, je suis vraiment désolée petite, ça doit être dur. ». Et j’en avais d’entendre à chaque fois des « Je m’excuse de te l’avoir demandé, je ne savais pas… », autant ne rien demander, autant ne rien savoir du tout ! Mais ça malheureusement, ils ne pouvaient pas le lire dans ma tête et ce n’était pas écrit sur mon front. Je devrais y penser tient ! En gros « pas-de-questions-s’il-vous-plaît-merci !!! ».

J’entendis le froissement du pantalon d’Amee lorsqu’elle s’accroupit en face de moi (oui, j’étais, une fois de plus, assise sur ma serviette elle-même posée au sol). Elle me regardait fixement et je voyais qu’elle ne comprenait pas mon comportement du matin, ni non plus celui qui m’avait collé à la peau toute la journée ! Elle allait me poser des tas et des tas de questions auxquelles je n’avais aucune envie de répondre. Je me maudis alors de n’avoir pas pensé à fermer la porte à clés. Je m’enfouis la tête dans mes mains pour ne pas voir son visage triste.

Qu'y a-t-il, si c'est à cause de moi je m'excuse!

Mais de quoi parlait-elle ? Elle ne m’avait vraiment rien fait ! Je ne comprenais pas du tout sa question, et me remémorai les épisodes de ma merveilleuse journée. Je reposai mes mains sur mes genoux qui étaient collés à ma poitrine (j’étais en mode, coquille d’œuf, recroquevillée sur moi-même). Je la regardai stupéfaite de cette question. Je mis quelques temps avant de pouvoir lui donner ma réponse.

Euh…. J’ai beau chercher, je ne vois rien du tout. Tu t’excuses pour quoi ? Rien n’est de ta faute si tu parles de mon comportement en classe, c’est…peu importe. Je n’ai vraiment rien à te reprocher et toi non plus !

Je m’étais un peu trop emporté dans l’énonciation de la dernière phrase, et je pensais que toutes les chambres adjointes avaient pu entendre ce que j’avais dit. Ah, je n’étais vraiment pas douée dans les relations humaines, en particulier quand il s’agissait d’hommes ou de moi-même. Je ne voulais pas effrayer Amee, je voulais juste faire quelque chose qui me plaisais. Tout de suite et maintenant.

Je devais aller lire dans la bibliothèque je crois que ça me ferais un bien fou et comme ça je pourrais m’évader quelques heures en dehors de cette académie où tout le monde devait me penser folle et à casser de toute urgence dans la cellule d’un hôpital psychiatrique. En ce moment, je rêvais de l’odeur des vieux bouquins, de sentir les pages de différents papiers sous mes doigts, de caresser les couvertures de cuire, de plonger mon esprit et mon âme dans une histoire passionnante. Je voulais aussi mettre mon nez dans la poussière pour dénicher la perle rare et pouvoir être la première à lire le livre que tout le monde à délaissé dans le coin d’une étagère trop loin. Je désirais m’allonger dans l’herbe fraiche et douce du parc ou de la clairière. Je voulais avoir le soleil au-dessus de ma tête et les nuages comme pare-soleil naturel. Je souhaitais entendre la nature en activité autour de moi, écouter le chant des oiseaux, le bruissement d’une rivière, les clapotis de l’eau, le vent qui souffre dans les branches des arbres…. Je voulais être à l’air libre et l’esprit occupé par quelque chose d’intéressant. Mais une pensée me vint et elle m’intimait de retourner sur terre (et dans la salle de bain de ma chambre).

Je me levai, et surpris (sans arrières pensées) Amee par mon geste. J’étais maintenant un peu plus grande que mon amie et je lui fis un large sourire.

Tu ne veux pas sortir ? Regardes il fait beau et il y a un magnifique soleil. Et pourquoi ne pas faire une séance photo ?!? Ça te dirait que je te prenne en photo ? Tu as un excellant profile, de plus la lumière est particulièrement adaptée à ce que je veux faire.

J’avais oublié l’idée de lire un bouquin. Quoi de plus rigolo que d’être à deux dehors sous un soleil éblouissant et faire de belle photos ensemble ?! J’en étais déjà toute excitée ! Je sortis de a salle de bain en trombe, et fouillai dans ma valise à la recherche de mon Nixon noir (un de mes préféré).

♀ A nan douter elle ne voulait surtout pas me parler ...
Mais moi je voulais lui parler pour lui remonter le morale. Je savais qu'il ne fallait pas avoir l'air triste mais joyeuse pour ne pas encore plus l’attrister. Mais je n'arrivais pas à faire paraître un jolie et réconfortant sourire sur ma figure. Je devais avoir l'air plus que triste ( mais pour elle). Moi je ne voulais pas l'embêter même si je savais que c'était ce que je faisais. Mais je cherchais juste des réponses, des réponses à deux questions que je me posais et au quelle elle nous voudrait surement pas répondre. Qui sont: pourquoi n'as-tu pas voulus te mettre à côté de moi en classe? ( en faîtes je viens de comprendre, je crois que c'était à moi d'aller à côté d'elle, peut-être qu'elle m'attendais et que moi je me suis mis devant et que sa ne lui a pas plus) et aussi: pourquoi as-tu réagis comme ça?
Mais sur celle-ci je pense connaître la réponse mais je voulais absolument et par tous les moyens la certifier. Je voulais avoir plus de renseignement sur elle mieux la connaître. Mais elle ne laissait pas paraître son passé et sa vie elle n'a ma jamais révélé quoi que se soi sur elle: Si elle avait de la famille des amis de la connaissance? En vain elle ne voulais pas me le dire, pourtant moi je pensais qu'une meilleure amie était faîtes pour sa ? Mais j'ai du me tromper sur toute la ligne et sur elle aussi peut-être était-ce une personne différente au fond d'elle et qui ne cherchait qu'à me fuir ? Mais moi je ne la laisserai pas tomber, elle était très chère pour moi, et je l’appréciais plus que tout ici. Même si pour elle je devais être juste une compagne de chambre ... Moi ce n'est pas le cà, je voulais l'aidée et pas la fuir comme elle me faisait. Je l'appréciais car elle m'a ouvert les yeux sur l'un de mes grand défauts qui est un très vilain défauts. LA Curiosités qui m'encercle. Alors je lui doit tout. Parce que qu'elle au moins, elle ne m'as pas juger et à appris à me connaître. Et surtout grâce à elle j'ai appris à être plus gentille et moins timide. Alors pour cela je lui doit tout. Elle était tout pour moi. Mais je dois partir de la pièce qui nous servais de salle de réunion. Car je savais bien qu'elle ne voudrait absolument pas me parler et j'en était très déçu mais je doit surmonté cela. Je me leva doucement et lui fit un sourire comme pour lui dire un merci. Mai je crois qu'elle n'a pas vraiment compris ce que je voulais lui dire. Je m’apprêtais à partir. Quand elle me parla à ma grande surprise:
Euh…. J’ai beau chercher, je ne vois rien du tout. Tu t’excuses pour quoi ? Rien n’est de ta faute si tu parles de mon comportement en classe, c’est…peu importe. Je n’ai vraiment rien à te reprocher et toi non plus !
Je ne compris pas pourquoi elle me disait cela . Ça ma soulager qu'elle ne se rappelait de rien mais qu'elle coulait juste nous réconcilier. Elle ne m'en voulait pas et comme par magie le petit sourire que je voulait lui adresser parut apparemment sur mon visage. J'étais très contente, et soulager qu'elle ne soit pas fâchée contre moi. Je sais vous me pensais bête de dire ça non ? Eh bah à vrai dire même moi je me trouve stupide. Je voulais lui dire quelque chose comme; Tu veux faire une partie de carte avec moi et les autre? Mais je me retins et ne voulais pas ajouter un mot de plus trop contente pour cela. Et à) ce moment la je sentis comme le devoir de ne plus la quitter, de ne pas la laisser seule une fois de plus, comme je l'avais fait, trop égoïste pour penser aux autres.
Je souriais et me taisais comme une gogolle jusqu'à ce qu'elle me dise: qu'est ce que tu as? Et que je continuerais à sourire comme une malade mental. Je ne tournais pas la tête de son visage. Trop abasourdie pour répondre. Quand avec un large sourire qui apaisa mon coeur elle ajouta:
Tu ne veux pas sortir ? Regardes il fait beau et il y a un magnifique soleil. Et pourquoi ne pas faire une séance photo ?!? Ça te dirait que je te prenne en photo ? Tu as un excellant profile, de plus la lumière est particulièrement adaptée à ce que je veux faire.
Youpi elle se leva d'un bond à ma grande surprise comme collée à elle je la suivis
Jusqu'à la clairière. Enfin arriver ... La séance photos commença. Cela me faisait très plaisir. Je prenais Nown pour ma grande soeur en contre-partie mon exemple je voulais être comme elle mais sans sa timidité, je sais c'est égoïste de dire sa de dire : Je ne veux pas être timide comme elle. Je sais que pour elle je ne suis pratiquement rien et surtout pas un exemple . Ma mère ma toujours dit : un exemple ma chérie c'est une personne plus grande que toi et qui sera ton modèle, un jour tu le trouvera. Jusqu'à aujourd’hui mon modèle c'était ma mère mais maintenant et seulement maintenant e réalise : que le jour est arrivé, le jour ou je l'ai trouvé mon modèle. J'ai trouvé Nownka.
Trop joyeuse et trop concentré je lui demanda de commencer à prendre une pose. Elle elle est la reine en la matière, je peux vous l'assurer. Pendant la photos je ressut directement envoyer par les extra-terrestre l'orde de dire:
Au faîtes, c'est ce soir que ta mère viens ?
Ça la rendait triste. Mais je ne compris pas pourquoi. Elle ne voulait pas la revoir. Moi je donnerai tout pour encore vivre près de ma famille et de ma mère, mais malheureusement, ma famille est très loin de la. Ce rendre triste alors que tu passes une journée merveilleuse avec ta meilleure amie, c'est comme pleurer lors d'un mariage.
Nown me répondit tristement:
Oui ... Bien sûr

Le Nixon en main (enfin plutôt en sacoche…je l’avais mis, comme à mon habitude dans son beau sac de cuir marron, et il ballotait contre ma cuisse). Je marchais d’un pas décidé, comme si je courrais pour que les portes ne se ferment pas, et que je puisse me divertir avec une belle séance de photo, voir presque du mannequina. Je courrais après l’air frais (ou chaud d’ailleurs, sous le soleil il faisait au moins 22) de l’extérieur. Je courrais après le temps, qui me filait entre les doigts. Je courrais après la joie et les sourires, qui me fuyaient toujours. Je galopais après le bonheur qui n’existait que dans mes rêves les plus fous. Je galopais pour rattraper le vent, que j’aimais tant quand il me faisait délicatement virevolter mes cheveux. Je galopais pour trouver un semblant d’amour, un amour que je n’ai jamais pu connaître. Je me hâtais pour pouvoir toucher du bout des doigts un semblant d’amitié.

Je me hâtais pour tellement de raisons égoïstes et invraisemblables quand j’en avais oublié Amee. La pauvre, elle courrait derrière moi pour me rattraper. Je ralentis la cadence et murmurai des injures à moi-même. Elle arriva à ma hauteur et nous pûmes continuer à avancer en silence. Je posai alors les grandes portes des deux mains, comme une impératrice furieuse qui doit se rendre très vite d’un point A à un point B, et qui ne va surement pas ménager sa force en vue de sa colère.

J’apparue au dehors comme une personne importante, baignée dans la lumière des rayons du soleil, qui me frappé en pleine face et qui faisait scintiller mes mèches argents. Mes cheveux s’emblaient pétiller de bonheur d’être imprégnés de la lumière chaude de notre bel astre. Mon corps pouvait enfin respirer, il pouvait enfin être libre.

Claustrophobe, c’est dur quand on est toujours dans de petits espaces…. Non ! Je n’étais PAS claustrophobe !! C’est juste que … j’aie … un peu… peur des endroits confinés… Ce n’est pas de la claustrophobie ça !! Juste des petits syndromes…. Allons bon, voilà que j’étais aussi un peu parano !

Amee ne voyait rien de mon combat intérieur et me suivait docilement. Nous nous dirigeâmes alors vers la clairière pour notre séance de photo tant enviée. Je lui indiquai différentes poses, elle était vraiment mignonne cette petite aux cheveux roses. Elle pouvait être enfantine, glamour, voir même sexy dans certaines poses. Les cheveux attachés, détachés, à moitié retenus… Assise, à genoux, à moitié relevée, debout de face, de trois quarts, de profil, de dos…. La tête haute, penchée, inclinée… Les yeux ténébreux, joyeux, mélancoliques, amoureux, réjouis, joviales… Et plein d’autres détails qui sont indispensables de bien placer pour de belles photographies. J’en fis en couleurs, en noir et blanc, en sépia, en négatif… En fait je m’amusais vraiment pour une fois. J’étais vraiment heureuse qu’elle ait accepté de venir avec moi, et de me servir de modèle. Je vis passer à travers ses yeux cette question. La question qu’elle s’apprêtait à me poser. Je l’avais vu arriver à travers l’objectif de mon appareil, avec lequel je me parais pour prendre une gracieuse photo en noir et blanc.

Au faîte, c'est ce soir que ta mère vient ?

Je mis attendais. Je devais lui dire la vérité. La dure vérité dans laquel ma mère est morte depuis bien longtemps, que je ne l’avais jamais connu, que je me l’imaginais mais qu’elle n’était pas réelle. Qu’elle n’était que fictif. Juste le fruit d’une imagination malade et corrompue. Je le devais pour elle, comme pour moi. Mais je ne sus que répondre :

Oui ... Bien sûre.

A cette enfant si candide et adorable. Pourquoi ? Pourquoi n’avais-je pas le courage de lui dire ce que je devais absolument lui expliquer. Nous arrêtâmes donc la séance de photo là, vu que toutes deux nous n’étions plus du tout dans l’humeur et je ne voulais pas l’obliger à faire quelque chose dans lequel elle n’y mettre pas de cœur. De plus, je sentais la migraine et la fatigue de toutes ces nuits blanches pointer le bout de leur nez. Vraiment, mon courage et mes forces m’abandonnèrent.

Viens, retournons à la chambre. Je suis complètement lessivée et il faut que je m’allonge. J’ai quelque chose d’important à te dire…. Et qui ne va pas te plaire…

Sur ce, je rangeai mon appareil dans sa sacoche, la hissai sur mes épaules et commençai ma marche vers l’académie, qui n’était pas si loin que ça finalement. Je montais quatre à quatre les marches de l’escalier qui menait vers les dortoirs et m’engouffra dans la chambre C, vide. Je tombai littéralement dans le lit le plus proche, qui, par chance, était celui qui m’était destiné. Il était temps de dire ce que j’avais sur le cœur à Amee.

Amee, écoute… Je suis désolée, mais je t’ai menti… Je ne voulais pas te créer de faux espoirs mais, et je ne sais pas pourquoi j’ai agi comme ça, je t’en ai fait imaginer. Je voulais…

Je me retournai dans le lit en constatant… Que je parlais toute seule, que la chambre était vide et que je me serais confessée à un mur si je n’avais pas senti un courant d’air dans mon dos. Mais où était Amee ???

HRP : Je suis vraiment désolée pour le retard. Désolée, désolée, désolée...

Je n'avais pas la chance d'avoir un portable ni un appareil photo. Je ne pouvais pas en faire mais Nown elle pouvait. Elle avait un Nikon noir qui pour le transporter était dans une sacoche marron. Nous sortîmes toute deux dehors. Hola qu'elle chaleur accablante, il faisait beaucoup plus chaud que en Angleterre, j'aurai pu le parier. Il faisait trop chaud, même avec un ventilateur de la taille d'un avion j'aurai chaud de toute manière. Moi qui me plaignait toujours du froid, me voila punis. A l'avenir je réfléchirai avant de dire ou faire n'importe quoi. Ça me servira de leçon.

Nown était belle et grande et beaucoup plus grande que moi, elle courait aussi plus vite. Ouf, j'étais épuisée à devoir courir derrière elle, alors qu'elle ne représentait aucun signe de fatigue. Moi j'était tout simplement crevée. Elle courrait de plus en plus vite en gardant toujours le sourire au lèvres. Elle était joyeuse, contente, satisfaite. Tout pour dire qu'elle était en plein bonheur. Moi aussi je l'était mais différemment.
Elle était contente mais aussi triste, elle s'arrêta pour m'attendre et je la remercia mais elle n'entendit pas. Elle me répondit tristement:
Oui ... Bien sûre.
Je voulais lui remonter le moral et lui dire que sa mère viendrai ce soir, qu'elle n'avait pas à sans faire. Q'au contraire elle devait être joyeuse. Quand soudain je pensa : Et si sa mère était ... non mieux vaut ne pas imaginer le pire. De plus elle m'a promis de faire sa connaissance et j'ai confiance en Nown elle ne mentirai jamais. Elle était la meilleure amie qu'on puisse avoir. Elle m'a aidé... Mais soudain son sourire s'attrista et d'un petit mouvement de lèvres elle ajouta :
Viens, retournons à la chambre. Je suis complètement lessivée et il faut que je m’allonge. J’ai quelque chose d’important à te dire…. Et qui ne va pas te plaire…
Aie qu'est ce que ça pourrait être ? Non pas ça ... Non ce n'est pas ça j'ai pas à m'en faire elle m'a pas menti elle me mentira pas...
Puis je commença à me demander, si c'était ça comment réagirai-je? La serrer dans mes bras ou ne jamais put lui parler ( ce que je n'est jamais fait ) ! On verra le moment venu.
Elle rangea son appareil dans sa sacoche, la hissai sur ses épaules et commençai à rentrer à l’académie, elle n'était pas très loin mais comme même. Je repris mais esprit et la suivi dans un silence d'église. Comme d'habitude elle marchait vite fermement quatre à quatre les marches de l’escalier. Puis nous traversions le couloir toujours sans aucune paroles. C'est de ma faute, si sa mère est morte je lui est reparlé de sa et sa ne lui a pas plus. Je suis la pire monstre de l'univers. La chambre C, vide. Aiko et Andy n'était pas la temps mieux, je n'aurai pas aimé qu'elles assiste. Nown s'assit sur le lit d'Aiko et souffla un bon coup de soulagement. Elle allait m’annoncer quelque chose de lourd ? :
Amee, écoute… Je suis désolée, mais je t’ai menti… Je ne voulais pas te créer de faux espoirs mais, et je ne sais pas pourquoi j’ai agi comme ça, je t’en ai fait imaginer. Je voulais…
Je n'était pas vraiment choquée vus que je le savais déjà ( pas tellement ). Mais je m'y attendait. La pauvre je ne devais pas lui en vouloir. Elle avait agis pour moi et seulement pour moi. J'avais trop honte de moi je sortis et partis en courant. Je resta dans le couloir pendant une heure histoire de reprendre mes esprits. Quand je re-rentra elle était toujours la mais sur le lit d'Aiko. Tout de suite je dis :
Excuse-moi, c'est moi qui voulais voir ta mère, je suis sincèrement désolée!!
Puis j'éclata en sanglots


HRP : C'est pas grave le retard

Je me retrouvai seule dans la chambre. Seule avec mes questions qui se bousculaient pour rentrer le plus vite possible dans ma petite boite crânienne. Ah, la migraine, elle aussi, arrivée avec toutes ses valises pour s’installer un bon petit moment (autant dire que j’allais bientôt devoir sortir ma drogue de mes poches ! Efferalgan à la rescousse !).
Que faire ? Rattraper Amee, qui devait être déjà très loin (et qui ne voudra surement plus me parler), ou rester ici et l’attendre bien sagement ? Ah la la, je ne suis vraiment pas douée pour les relations humaines.

Je décidais de ne pas déranger Amee, où qu’elle soit. Je suis bien placée pour savoir que, de temps en temps, la solitude et le silence sont les seuls remèdes à un cœur blessé. Je devais lui lasser le temps de digérer l’information. Que je n’avais toujours pas divulgué d’ailleurs. Elle avait dû s’en douter pour fuir comme ça. Elle n’était plus si candide que ça, maintenant qu’elle avait un aperçu de la vraie vie, qui n’est pas toujours rose. Malheureusement. Et tout cela à cause de moi !

Comment faire pour lui remonter le moral ? Lui montrer mon sincère dessolement vis-à-vis de mon comportement. Je me m’y en tête de développer les photographies que nous avions faites dans l’après-midi, pour les lui montrer, et lui monter à quel point elle était belle et rayonnante quand elle s’amusait. Oui, j’allais faire ça.

Je pris mon appareil, les affaires nécessaire au miracle (pour moi c’est un miracle de voir le développement des photos, on révèle les sentiments du photographe et du modèle !) et m’enfermai dans mon labo secret (labo = chère et fidèle salle de bain). Je mis en place mon matériel, les spires, les éprouvettes, les solutions, les manchons (très important, ou pas d’ailleurs), les agitateurs, les cuvettes, la table lumineuse, la laveuse/sécheuse, les pinces, les margeurs, les filtres …. Et le plus important, la loupe (que je faillis oublier). Tout était prêt et je commençais mes manipes.

Il me fallut un peu plus d’une heure pour développer une cinquantaine de photos. Tout c’était bien passé pour l’instant. C’était une des rares fois où je n’avais pas eus besoin de développer quinze fois la même photo, à cause d’un mauvais dosage, d’un rayon de lumière dérangeant … Je rangeai donc mon matériel pour dire que la salle de bain retrouve une bonne tête de salle de bain, et nettoyai mes produits qu’y avaient légèrement coulés. Après cela, je m’assis sur un des lits pour étudier à la loupe mes photos, et les juger bonne pour la poubelle ou passable de se retrouver dans un album photo.

Je commençai mon travail fastidieux, qui allait me prendre facilement quatre à cinq heure, quand une des photos du tas attira mon attention. Je poussai les autres et attrapai délicatement l’intruse. C’était une photo d’Amee, comme toutes les autres mais, quelqu’un était derrière elle et lui tenait l’épaule droite ! Je fus totalement décontenancée par le papier fragile que je tenais entre mes doigts tremblants. Mais qui était cette personne qui portait des vêtements qui semblaient complètement immémorial !? Et puis surtout, comment une personne, quelle qu’elle soit, ait pu venir se glisser derrière Amee, lors de notre séance photo, où nous étions totalement seules !? Un mystère que je devais résoudre au plus vite !

Je feuilletai les autres photos pour voir si, elles aussi, étaient contaminées par cet être stupéfiant. Mais seule celle qui avait attisée ma curiosité représentée deux êtres bien distincts.

J’entendis quelqu’un renifler, et sautai sur mes pieds pour faire face. C’était Amee qui apparue dans le cadre de la porte, avec les yeux rouges et gonflés. J’ouvris la bouche mais elle me devança.

"Excuse-moi, c'est moi qui voulais voir ta mère, je suis sincèrement désolée!!"

Elle eut juste la force de dire cette phrase, puis elle sanglota si fort que je crus qu’elle allait cracher ses poumons, son cœur et tout ce qui s’en suit. Je ne ramassai pas les photos qui étaient tombées lors de mon descente de lit brutale. Je m’avançai vers Amee, qui elle, restait à moitié dehors, à moitié dedans, et, fis une chose dont je ne me saurais jamais cru capable, je l’entourai de mes bras, que je voulais protecteurs et apaisants. Mais ses sanglots redoublèrent d’intensité. Je l’étreignis un peu plus. Je me devais de lui monter que je ne lui en voulais absolument pas.

Au bout d’un certain temps, ses pleurs diminuèrent, jusqu’à disparaître complètement. Je me décollai alors d’elle et la regardai avec compassion (et ne fis pas attention mon débardeur complètement trempé).

"La Amee que je connais est 100 fois plus jolie quand elle ne pleure pas et que son visage affiche un sourire franc, lui murmurai je en séchant ses larmes. Il ne faut pas que tu culpabilises, rien n’est de ta faute ! Tout est de la mienne, j’aurais tout de suite te dire que ma mère était morte depuis longtemps et que je ne l’ai jamais connu. C’était très idiot de ma part de te faire croire le contraire."

Je lui pris les mains et l’invitai à s’assoir sur son lit. Je ramassai en vitesse toutes les photos que j’avais laissées sur le lit d’Aiko, les déposai délicatement dans le tiroir de ma table de chevet et me dépêchai de trouver un papier dans ma valise. Ah, je l’avais. Je brandis le dessin (qui ressemblait plus à une photo mal développée) de ma mère. Je le gardais toujours car c’était le seule qui s’approchait le plus de l’image que je me faisais de ma mère. Je le montrai à Amee avec un large sourire. Pourvu que je lui fasse plaisir en faisant ça ! Je me concentrai, fermai les yeux et pensai à ce que je devais penser pour que ça marche. Quand j’entendis le « pouf »de la personne qui venait de se matérialiser à côté de moi, je rouvrai les yeux et scrutai la réaction d’Amee. Elle avait en face d’elle ma mère imaginaire en chair et en os !

Des remords? Oui des remords j'en avais plein la tête des remord. J'avais mal à la tête à forces de pleurer. Moi je suis trop curieuse et je crois que c'est mon, plus gros défaut. Un défaut? Pire encore! J'ai brisé le coeur de Nown à cause de ça si seulement je n'avais pas exister je n'aurai jamais fait ça. Nown ne m'avait pas menti elle ne voulait juste pas me blesser en m'avouant la vérité, elle elle avait fais sa par gentillesse et moi je l'ai bléssé profondément je ne suis qu'une égoïste qui ne pense pas au autre qu'elle lâche je suis monstrueuse, Nown me le pardonnera-t-elle un jour ? Non jamais je ne pense pas j'ai brisé son coeur et pourtant le miens viens de se brisé j'ai perdu Nown... Je suis ... Tout est ma faute jamais je n'aurai dut lui demander si elle ne voulait pas Jamais! Mais moi je ne suis qu'une fille qui ne fais que de rigoler, de jouer, de s'amuser son prendre le temps de regarder le monde évoluer autour de moi, oui, le monde évolue sauf moi qui reste toujours la même personne, une personne méchante! Nown n’acceptera jamais mes excuses mais je lui avouerai que j'ai toujours aimer être avec elle que mes mots ne suffiront certainement pas à recoller les morceau de son coeur brisé à cause de moi ... Nown me prenait dans ses bras mal grès tout le tord que je luis avait fait, personne n'aurai fais sa, personne sauf Nown! Je voulais m'excuse et lui dire à quel point j'étais désoler mais mes mots ne sortait pas j'avais le ok, je pleurai de moins en moins mes les remords augmentait eu. Comment je devrai pleurer dix fois plus fort sur ce que j'ai fait mais Nown était là et elle ne voulait pas que je pleure elle faisait tout pour sa et moi comme une idiote j'arrêtais de pleurer alors que j'aurai dut me gifler! Oui mais moi comme d'habitude je ne pensais qu'à moi et pas au autre. Et pas à ce que Nown avait put ressentir à ce moment là. J'étais trop bête et avec un caractère de petite fille, voilà mon deuxième plus gros défaut non parce que des défauts j'en ai un millions voir plus. Ah je fais pitié avec mes manières de petite enfant. Mais mal grès mes défauts Nown m'acceptais et restait à mes côtés, elle elle me disait des mots doux comme une maman et moi je ne servais à rien pour elle oui à rien du tout pour elle je n'étais qu'un fardeau une gamine qu'il fallait réconforter mille fois! Mais comme ces mille fois Nown ne lâchait jamais et disait tout ce qui fallait dire les mots exacte mais sûrement pour ne pas que je sois blessée elle c'est que je suis trop petite fille de six ans même à 12 ans. Mais elle était comme même là toujours et elle s'occupait de moi pendant que moi je la laissait galérer, et elle me disait les mots juste ceux qu'il fallait employer pour une gamine de 6 ans :
"La Amee que je connais est 100 fois plus jolie quand elle ne pleure pas et que son visage affiche un sourire franc. Il ne faut pas que tu culpabilises, rien n’est de ta faute ! Tout est de la mienne, j’aurais tout de suite te dire que ma mère était morte depuis longtemps et que je ne l’ai jamais connu. C’était très idiot de ma part de te faire croire le contraire." Merci nown ! Grâce à toi la seule personne qui m'accepte comme je suis qui reste à mes côté qui s'occupe de moi, je suis maintenant comme je le suis c'est à dire réconfortais. Pour lui redonner le sourire je lui en fit un un qui ne s'affichait pas vraiment un petit sourire au coins des lèvres qui ne voulait pas sortir.
Elle me prit les mains et m'emmena sur mon lit. Elle ramassait des choses que le lit d'Aiko et fouillât dans sa valise en sortit un papier. Elle me le tendit avec un jolie sourire à sa façon. Elle était belle, Nown avait tenu parole elle m'avait présenté sa mère , je n'allais pas pleurer dans un moment aussi heureux ? J'étais super contente et Nown aussi elle m'avait pardonnée.. Je lui donna un de mes petit sourire et je lui dit : merci
Je me sens un peu bête d'avoir pleuré pour rien, mais on dit que pleurer ça soulage. Faut croire que c'est vrai. Mis a part ça j'aurais vraiment aimé rencontrer quelqu'un de sa famille mais je ne peux rien y faire. Je suis restée longtemps à réfléchir à ce qui c'était passé aujourd'hui mais demain est un autre jour que j'espère meilleur ...