Nos baisers furent de plus en plus empli de vigueur comme empreint à la loi du crescendo. Au bout d'un moment, pas si long que ça, une fois que nos lèvres étaient gonflées et engourdies par les embrassades, après que nos mains baladeuses se soient égarées bien malgré elles, que nous fûmes débarrassés du peu de vêtements qu'il nous restait, et que j'avais la nette sensation que j'allais imploser dans un feu d'artifice épouvantable; Dimitri se glissa au-dessus de moi en tirant les couvertures par dessus nos deux corps, et en fermant les yeux, en inspirant un grand coup, en repensant à toutes les choses de ma vie de Yuki, un peu comme si j'allais mourir en fait - soit ça n'a rien à voir - je m'offris à Dimitri, heureuse d'en avoir l'occasion...

[censuré xD Je suis en train de m'auto-censurer, c'est trop drôle ! Mwahaha !]

J'ouvris les yeux. Je me réveillai en réalisant, après ma première fois, que je n'avais dormi que deux heures. Oui ce n'est pas très glorieux comme première pensée, se dire qu'on va avoir l'air d'une zombie pendant toute la journée de cours n'est pas ce qu'il y a de plus romantique après avoir passé la nuit la plus belle de sa vie. J'ignorais si je tremblais encore, mais j'étais toujours secouée par les évènements. J'étais davantage blottie contre Dimitri, je sentais son coeur pulser à rythme encore un peu effréné contre ma peau nue. Il s'amusait toujours à me caresser les cheveux et je me demandais comment il pouvait aimer le faire, ma tignasse grise étant tout sauf agréable au toucher. Il avait les yeux mi-clos et semblait lui aussi en plein monologue - que je n'essayais pas d'aller écouter, pour une fois. Je n'en revenais pas moi même. Je n'étais plus vierge. Ce n'est pas tous les jours qu'on ne l'est plus, alors forcément ça fait quelque chose. J'ignorais si Dimitri le savait, ou si même il venait lui aussi de faire sa première fois, même si j'en doutais car il avait été, disons...expérimenté. Mais j'avais aussi vu qu'il tentait de ne pas me mordre et voir ses yeux clignoter du bleu au rouge avait été assez déroutant. Mais l'instant n'en avait pas été moins agréable, au delà de tout ce que j'avais pu m'imaginer. Il devait être six heures du matin, l'heure pour nous de commencer à se préparer pour aller en cours. Oui sauf que je n'avais nulle envie de l'abandonner. Pas après cette nuit extraordinaire en tout cas. Même, je n'avais jamais envie de le lâcher. Je l'aime. Sécher les cours n'avait jamais été une de mes spécialités mais cette année, tout semblait prendre un sens contraire. Je me rebellais contre les profs, manquais les cours, me faisais des amis et je venais de coucher avec un vampyr dont j'étais tombé éperdument folle amoureuse. Je pensais ne pas pouvoir faire pire que tout cela. Dimitri commença à ouvrir les yeux doucement alors que j'étais un peu plus bas, enfoncée dans les couettes, levant la tête pour le regarder somnoler. Il me sourit en grognant en me voyant me mordre les lèvres pour ne pas rire devant la tête qu'il avait. Je sentis sa main enrouler ma taille pour me rapprocher de lui, ma tête aux mèches hirsutes sortant de la tonne de tissu moelleux. Je me mis sur le ventre à côté de lui, tourné vers moi, une main posée sur mon dos et l'autre trifouillant toujours le bout de mes longs cheveux. Je m'appuyai sur les avant bras pour me redresser un peu et l'observer de plus haut. Sa chevelure bleue foncée était en bataille et le rendait encore plus sexy que d'habitude. J'entrepris de dégager les rebelles qui barraient son visage en soufflant sur celui-ci. Ce qui eut le don de le secouer un peu et de commencer à sortir de la torpeur du sommeil. J'en profitai pour lui confier un murmure à l'oreille en me penchant un peu vers lui.
- C'était et ça restera la plus belle nuit de toute ma vie...
Mon visage s'éclaira d'un grand sourire et je lui déposai un baiser sur la joue avant de me laisser tomber sur l'oreiller, mon visage sur mes bras croisés, le contemplant toujours de mes yeux noisette à la petite lueur rougeâtre.

Elle ouvrit les yeux,les couvertures jusqu'au cou,l'air encore endormie.Faut dire que je n'était pas beaucoup plus réveillée qu'elle,avec mes yeux mi-clos et mes pensées totalement désordonnées à cause de la fatigue.Elle semblait un peu étonnée,mais bon sans doute était-ce sa première fois.C'est moi qui dis ça ? Alors que c'était aussi ma toute première fois,vu que j'avais tué mon frère très jeune,ensuite j'avais erré sans me faire le moindre ami et ensuite j'avais était transformée donc je ne m'était plus fais confiance et m'était renfermé sur moi-même,c'était Yuki qui m'avait fait m'ouvrir au monde,j'avais peu à peu appris à revivre,à exprimer mes émotions et à ouvrir mon coeur aux autres.Elle m'avait aussi appris à me faire confiance.Pourtant elle,elle n'avait pas tellement confiance en elle.Elle m'avait donné ma confiance alors qu'elle n'en avait pas tellement.Je trouvais ça mignon,elle m'avait donnée ce qu'elle n'avait même pas.Sa pouvait sembler bizarre mais pour moi je trouvais ça magnifique et très important,c'était pour une preuve qu'elle m'aimait et qu'elle ne se moquait pas de moi.Elle leva ses yeux vers moi et me regarda les yeux pincées.Je lui sourit en me demandant pour elle pincées les lèvres...Etant encore endormi,je mis quelques secondes avant de me rendre compte qu'elle se retenait de rire.Je grognais devant ça et me retenais de lui lancer un des oreillers à la figure car je me sentais bien avec elle calée contre moi et je ne voulais pas qu'on bouge.J'enroulais ma main autour d'elle,la remontant vers moi,de façon à ce que nous soyions à la même hauteur.Elle se mit sur le ventre,tout près de moi.Elle se redressa un peu,elle se mit à souffler sur mes cheveux,cela me secoua et je la repousser avec un petit rire,elle en profita pour me murmurer à l'oreille.
C'était et ça restera la plus belle nuit de toute ma vie...
Elle fit un magnifique et énorme sourire,déposé un bisous sur ma joue et se laissa retomber dans les couvertures.Je me tournais donc vers elle et allait chercher sur ses lèvres soyeuses un baiser très tendre.L'ardeur était retombé et j'était plutôt fatigué.Je repensais à comment nous nous en étions trouvé là.Bella..Je l'avais perdu c'est vrai.Une fois de plus un cadavre tombé devant moi.Je lâchais Yuki et lever mon visage au plafond,sur le dit-plafond blanc.Je ne le reverrais plus jamais.Adieu petite soeur...Tu me manqueras poussin... La dernière fois que je l'avais vue,elle était en larme et fixait le cadavre de Sage-Kyle,mon agaçant grand frère.Mais ça fessait tellement longtemps..M'en avait-elle encore voulu alors qu'elle rendait l'âme ?

Il se tourna vers moi et attrapa mon visage pour m'embrasser tendrement, doux et protecteur comme il pouvait se montrer. Une fois l'embrassade terminée, il se défit de notre étreinte et s'allongea sur le dos, les yeux collés au plafond blanc. Le soleil se mit alors à iradier timidement dans la pièce. Ses rayons dorés tapèrent contre les murs et commencèrent à nous éblouir en filtrant à travers les rideaux. Je me redressai dans le lit en essayant de ne pas déranger Dimitri, les couvertures glissèrent le long de mes épaules nues et je frissonai en sortant de la chaleur du corps du jeune homme et du nid douillet. Dehors, le soleil se levai à l'horizon dans sa danse de couleur vermeilles. Je rabattis les couvertures pour m'approcher de la fenêtre en attrapant un drap tombé par terre pendant la nuit pour l'enrouler autour de mon corps. J'ouvris la fenêtre et l'air frais entra dans la pièce, je soupirai d'aise en me laissant bercer par les doux picotements des rayons qui infiltraient ma peau. J'étais vraiment heureuse d'avoir atterie dans cette académy. J'allais enfiler mes sous vêtements qui avaient été balancés sur une chaise à la hâte par Dimitri hier soir. Une fois un peu plus "cachée", je me défis du drap et grimpai sur le lit à quatre patte, le matelas rebondissant sous mon poids. Je chevauchai le jeune homme par au dessus les couvertures qui dissimulaient à moitié son torse. Je mis une main de chaque côté de sa tête et me penchai vers lui en me mordillant la lèvre inférieure avant d'aller embrasser la peau de son cou. Je l'entendis rire légèrement et ses bras s'enroulèrent autour de ma taille. Je ne voulais pas partir en cours, je voulais rester avec lui, près de lui, je ne voulais pas que nou soyions séparer. Sauf, qu'à ce moment là, le destin joua en notre défaveur. J'eus à peine le temps de comprendre, mais il était trop tard. La porte s'ouvrit à la volée sur un des surveillants qui hurla presque en me découvrant à moitié nue, sur Dimitri, en train de l'embrasser dans le cou d'une manière assez coquine. Il se mit à vociférer et mon premier reflex fut d'attraper les couvertures pour me planquer en dessous, rouge de honte. Aie, là on est mort.

Alors que je fixais le plafond blanc comme neige,le soleil s'invita dans la pièce,nous illuminant.Quoi ? Déjà ?! Yuki quitta le lit et s'enroula,pudique,dans un drap.Elle devait aussi avoir froid.Elle ouvris la pièce et et laissa le vent -glacé (Frileux ? Moi ? Du tout!)- entrais dans la sorte de chambre.Bon j'ai compris..va falloir que je réveille..Elle enfila des sous-vêtements,signifiant qu'on allait sans doute plus tarder à y aller.Elle laissa tomber le drap et revient dans le lit.Elle s'asseya sur moi.J'eus un sourire,ironique.Elle commença à m'embrasser dans le cou,je me retenais de me soustraire à ces baisers,certes plaisant mais auquel je n'étais pas habitué.J'eus aussi un petit,rire,ça chatouille! Je passais mes bras autour d'elle,la ramenant encore plus sur moi.Soudain,avant que je puisse régir,d'une façon quelconque,la porte s'ouvrit d'un coup,avec force.Un surveillant se tenait là et il se mit à hurler en nous voyant,dans une situation très coquine et le première chose que fît Yuki,fût de se cacher sous la couette,me cachant en même temps.Je le fis descendre de sur moi,sous les couvertures,sortis ma main des couettes,tandis que le surveillant s'égosillait,attrapait mon sous-vêtements,l'enfilait toujours sous la couette,je pris même le temps d'enfiler mon pantalon noir et passais,ma grande chemise à Yuki,qui pourrait ainsi se cacher.Je le laissais sous les couvertures une fois habillée.Le surveillant continuait de crier et parlait de nous emmener chez le directeur et que nous allions être renvoyé.Mais si nous étions renvoyés,nous retournerions chacun chez nous et on ne reverrait plus jamais.C'est hors de question.Je l'aime trop,pour la perdre aussi bêtement.Je me plaçais devant le surveillant.Je pouvais le faire taire de la manière,conventionnelle,avec un bon coup de poing mais pour le moment je me contentais de le regarder,un air insolent collé sur le visage.Pas ma faute,je n'ai jamais eu aucun respect pour ses soi-disant éducateurs.Je croisais mes bras et sourit moqueusement.Dévoilant une belle paire de canines bien longues,et mes yeux pourtant toujours bleus,prenaint une légère teinte rougâtre sous l'effet de la colère,de la honte.
Si vous voulez nous envoyez chez le directeur,faite-le.Mais arrêtez de crier.De plus si vous n'aviez pas chercher à ouvrir cette foutue porte - et on se demande pourquoi vous vouliez l'ouvrir-,vous ne nous auriez pas trouver.C'est vot' faute,vieux.
J'avais pas envie,d'être gentil.Je la gardais pour mes amis et mes proches ma gentillesse,cet idiot,ne méritait que le mépris.

Dimitri me fit glisser sur le côté et je roulai près de lui. Pendant que le surveillant s'égosillait à nous convoquer d'urgence chez le directeur pour avoir enfreint une des règles sacrés de l'académie consistant à garder ses élèves aussi pures qu'à leur arrivée - règle débile soit dit en passant -, le jeune homme se débattait avec son sous-vêtement, essayant tant bien que mal de l'enfiler, remuant comme une chenille. J'avais viré au cramoisi et je paniquai déjà pour notre sentence chez le supérieur, on allait se faire terriblement réprimander, tout juste si nous ne serions pas viré de l'établissement. J'étais presque paralysée par la peur quand mon petit ami me tendis sa chemise blanche sous les couettes. Je l'attrapai en faisant mon possible pour restée planquée, et je m'arrangeai pour mettre le vêtement sur mes épaules et le boutonner en quatrième vitesse. Dimitri avait quant à lui déjà enfilé son slim noir luisant. Il sortit du lit et se planta devant l'homme avec un peu de défit dans le regard et dans une posture provocante, sa croix blanche pendant à son cou reflétait les éclats lumineux du soleil sur la peau pâle de son torse musclé et nu.
- Si vous voulez nous envoyez chez le directeur, faites-le. Mais arrêtez de crier. De plus si vous n'aviez pas chercher à ouvrir cette foutue porte - et on se demande pourquoi vous vouliez l'ouvrir -,vous ne nous auriez pas trouver. C'est vot' faute,vieux.
D'un côté, il n'avait pas tord, mais Dimitri n'étant pas du genre grand diplomate très calme, je me mis à paniquer encore plus à l'idée qu'il commence à vouloir taper sur le surveillant. Ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée mais autant sauver notre peau et ne pas trop alarmer l'homme sur notre cas.
- Ne me parle pas sur ce ton toi ! J'ai l'autorité sur vous, alors vous allez tous les deux me suivre chez le Directeur ! Et plus vite que ça ! Vous n'aviez pas à vous trouver dans cette pièce, elle est interdite surtout pour ce que vous y faites !
Et il se remit à hurler qu'il n'avait jamais vu cela en dix ans de carrière, que nous étions que de sales petits porcs ingrats, qu'on finirait tous en enfer pour coucher avec le/la premier(e) venu(e) et que nous devrions avoir honte... Et blabla, et blabla. Je vis que le jeune homme aux cheveux bleus commençait franchement à dérailler, je voyais les doigts de son poing se crisper et il risquait d'envoyer une droite à l'éducateur d'ici quelques instants. Je me levai à mon tour et me plantai devant l'adulte devenu presque fou à s'époumoner.
- Du calme Monsieur, nous allons vous suivre, mais calmez-vous s'il vous plaît, ce n'est pas en nous hurlant dessus que vous arriverez à quelque chose...
J'essayai de me retenir, mais ce fut trop difficile, j'étais vraiment en colère contre lui qu'il gâche le moment si parfait de ma première fois.
- ...Surtout que, sauf votre respect, ce n'est parce que vous n'êtes pas d'accord que je vais m'empêcher de coucher avec mon petit ami, alors si vous voulez bien m'excuser: on vous suit chez le directeur en pensant sincèrement qu'interdire les relations amoureuses entre élèves est une règle complètement conne, d'autant que je ne pense pas que les profs, vous et le directeur y compris, attendant après nous pour se faire plaisir entre les cours, alors franchement vos discours à la noix vous vous les gardez !
Je me rendis compte que l'homme c'était arrêté de parler et me regardait avec des yeux ronds, l'air très en colère, étonné et honteux. Je me mordis les lèvres en réalisant le comportement que je venais d'avoir face un adulte, et comme par instinct de survie, je reculai légèrement pour me réfugier derrière Dimitri en lui transmettant télépathiquement:
- On est mal... Je sais pas ce qui m'a pris, désolée...

Durant que je parlais -très énergiquement- au surveillant,Yuki avait enfiler ma chemise.Le surveillant prit une belle couleur rouge et se mit à crier comme un fou.Mais il connaissait pas le mot chuchoter,ou même parler ?Franchement! Et puis qu'est-ce qu'il foutait là,d'abord ? Cette pièce servait à quoi ? Il voulait p'être vérifier l'état de la pièce,afin d'y emmener sa copine.Le surveillant,me répondit rouge de colère.
Ne me parle pas sur ce ton toi ! J'ai l'autorité sur vous, alors vous allez tous les deux me suivre chez le Directeur ! Et plus vite que ça ! Vous n'aviez pas à vous trouver dans cette pièce, elle est interdite surtout pour ce que vous y faites !
Et il se mit à hurler,des choses qui mériteraient que l'envoie dans le mur,avant qu'il ne sorte une autre connerie.Mais Yuki se leva,et se plaça soigneusement entre moi et le surveillant.Elle allait sans doute,calmer le jeu,gentille comme elle était.Je croisais les bras sur mon torse,en prenant un air déçu.J'aurais bien aimer,le cuisiner,le vieux.Mais bon,valait,mieux que je la laisse faire,casser la gueule à un surveillant,n'aidait pas forcément,alors qu'on venait de briser une des règles du continent.
Du calme Monsieur, nous allons vous suivre, mais calmez-vous s'il vous plaît, ce n'est pas en nous hurlant dessus que vous arriverez à quelque chose...
Elle s'arrêta quelques instants et reprit d'un ton plus emflamé,à mon plus grand plaisir.
...Surtout que, sauf votre respect, ce n'est parce que vous n'êtes pas d'accord que je vais m'empêcher de coucher avec mon petit ami, alors si vous voulez bien m'excuser: on vous suit chez le directeur en pensant sincèrement qu'interdire les relations amoureuses entre élèves est une règle complètement conne, d'autant que je ne pense pas que les profs, vous et le directeur y compris, attendant après nous pour se faire plaisir entre les cours, alors franchement vos discours à la noix vous vous les gardez !
Waooouh !J'eus un petit sifflement admiratif,devant sa tirade qui fit immédiatement son effet sur le surveillant.Limite,c'était tordant.Yuki recula,jusqu'a heurter mon torse et je passais mes bras autour d'elle,un réflexe.
On est mal... Je sais pas ce qui m'a pris, désolée...
Me dit-elle télépathiquement.Je lui répondis sur le même mode.
Non,tu as bien fait.
Je lâchais Yuki,gardant néanmoins,sa main dans la mienne et dit d'une voix plus calme,grâce à la proximité de Yu'.
Nous vous suivons,Monsieur le surveillant.Sachez cependant que nous n'avons pas honte de nos actes et que nous nous laisserons pas sanctionner,sans raison.
Je passais devant le surveillant,entraînant Yuki,le surveillant nous rattrapa et nous guida jusqu'au bureau du directeur,en continuant de nous traiter de tous les noms.

Dimitri eut un sifflement admiratif, j'avais coupé le sifflet du surveillant pendant un instant et il y avait eut un gros blanc. La scène était tordante, mais j'avais tout sauf envie de rire. Mon petit copain m'enlaça en me rassurant, en insistant pour me convaincre que j'avais bien fait de déballer tout ça. Mais le surveillant reprit ses piaillements indignés.
- Nous vous suivons, Monsieur le surveillant. Sachez cependant que nous n'avons pas honte de nos actes et que nous nous laisserons pas sanctionner, sans raison.
Le jeune homme à la tignasse bleue, encore torse nu, m'entraîna main dans la main, à sa suite et nous sortîmes de la chambre. Le surveillant nous rattrapa en grommelant et nous guida jusqu'au bureau du fameux directeur.

Je m'attendais franchement à quelque chose de plus grandiose en ce qui concerne l'architecture du quartier général du directeur de Fairy. C'était une bête pièce carrée, ornée de photos de classe et d'un portrait d'une jeune femme brune. Je m'attardais longuement à décrypter le tableau pendant que ce grand dadais de surveillant expliquait la situation à son patron. La beauté du modèle était certes très particulière mais aussi d'une finesse incroyable. Je me demandais quel peintre avait bien pu réaliser un tel chef d'oeuvre, et qui était cette si belle personne dessinée là. Mais je n'eus pas le temps de me lancer sur une enquête, notre directeur d'adressait enfin à nous, et plus particulièrement - allez savoir pourquoi - à moi:
- Je suis très déçu de votre comportement Mademoiselle Huruma. On m'avait dit de vous bien des choses, mais certainement pas celle là. N'étiez-vous point une élève prestigieuse, sérieuse et volontaire ? Aucun prof ne vous a vu en cours, ou en tout cas, ne dit pas spécialement du bien de votre personne. Quant à vos actes d'hier soir, je les trouve pour le moins, fort à blâmer.
Je n'eus pas le temps de protester que le directeur continua de sa voix grave et sèvère, s'appuyant de gestes et de démonstration:
- Que direz votre grand mère damoiselle ? Pensez-t-elle avoir une fille si frivole ? Et votre grand-père qui songeait à vous marier ? Que direz-t-il s'il vous voyiez en compagnie d'un vampire ? Voyez vous le déshonneur pour une famille de sorcier ?
Il avait touché la corde sensible, parler de ma famille était ce qu'il y avait de mieux pour me faire lâcher prise. Je m'écroulai sur la chaise et me mis à sangloter. Dimitri près de moi, ne savait plus comment réagir.
- Monsieur Smawoold, je compte sur vous pour remettre Yuki sur le droit chemin. Vous savez que je ne tolère pas de telles choses dans mon établissement, vous n'êtes ici que par nécessité car vous êtes quelqu'un de puissant. Sachez que vous n'êtes pas désiré, alors contentez vous de suivre le règlement, je ne tolérerez pas que vous tâchiez mes élèves avec votre race.
Il y eut un silence. Le surveillant était satisfait. Je m'étais arrêtée de pleurer et fixai le directeur qui affichait un air impassible. Dimitri, lui, était indéfinissable.

Le surveillant -tout en continuant de se plaindre- nous mena jusqu'au bureau du directeur. Un endroit richement décoré,faut l'avouer que le décor était très ancien et médiéval,cela était un beau décor mais je n'étais pas là pour admirer la décoration.Le surveillant expliquait la situation à son supérieur avec un petit air satisfait.C'est un vrai tortionnaire ce mec ! Le directeur daigna enfin nous parler mais il commença par s'adresser à Yuki.
Je suis très déçu de votre comportement Mademoiselle Huruma. On m'avait dit de vous bien des choses, mais certainement pas celle là. N'étiez-vous point une élève prestigieuse, sérieuse et volontaire ? Aucun prof ne vous a vu en cours, ou en tout cas, ne dit pas spécialement du bien de votre personne. Quant à vos actes d'hier soir, je les trouve pour le moins, fort à blâmer.
Yuki sembla tenir bon.Je sentais qu'elle voulait protester.Mais le directeur ne lui en laissa guère le temps et continua :
Que direz votre grand mère damoiselle ? Pensez-t-elle avoir une fille si frivole ? Et votre grand-père qui songeait à vous marier ? Que direz-t-il s'il vous voyiez en compagnie d'un vampire ? Voyez vous le déshonneur pour une famille de sorcier ?
Yu' éclata en sanglots.Moi je laissais échapper,mais c'est quoi ce gars! il n'as aucun sentiment,aucun sens moral ? Il va pas bien de faire pleurer Yuki ?!J'aurais voulu réconforter Yu' mais le regard du Directeur m'empêchait de faire quoi que ce soit,avant qu'il met adresser la parole,ce qui ne mit pas longtemps à venir:
Monsieur Smawoold, je compte sur vous pour remettre Yuki sur le droit chemin. Vous savez que je ne tolère pas de telles choses dans mon établissement, vous n'êtes ici que par nécessité car vous êtes quelqu'un de puissant. Sachez que vous n'êtes pas désiré, alors contentez vous de suivre le règlement, je ne tolérerez pas que vous tâchiez mes élèves avec votre race.
Yuki cessa ses pleurs et fixais le directeur,qui affichait un air impassible comme si tout lui était indifférent.Il ose...dire des choses sur ma nature alors que lui ressemble lui à un androïde qu'a un humain ! si j'avais étais assis,je me serais levé en fesant voler ma chaise mais là,j'étais debout et je ne pouvais pas taper dans quoi que ce soit pour évacuer ma haine.Sous l'effet de ma rage et de mon désépoir de voir ainsi que le directeur voulait que nous nous séparions et aussi sous l'effet des larmes de Yuki,mes yeux virèrent au rouge sang mais mes canines se tenaient tranquille..Mais je me savais bien assez effrayant comme ça.
Vous n'êtes q'une enflure.
Mon ton froid était de retour et là on pouvait dire que en moi,il n'y avait plus de place pour l'humanité qui m'était pourtant si chère.Mes sentiments s'étaient envolés sous l'effet de ma rage.Le directeur,ouvris la bouche pour répondre mais je le coupais.
Vous n'avez rien à me dire et si vous faites encore pleurer ma petite-amie,je vous jure que cette école aura besoin d'un nouveau directeur,car si moi je ne suis pas obligé d'être là,vous vous n'êtes pas important,vu que ne vous voyions jamais,vous n'avez aucun sentiment,et c'est de ma nature que vous osez vous moquez,alors que vous vous n'êtes même pas capable d'exprimer votre nature.Vous vous cachez derrière ce masque neutre mais vous êtes comme tout le monde.Je vous conseille de plus me donner d'ordre surtout si ça concerne ma petite-amie sinon ça sera vite vue,je vous tuerais.Ne croyez pas que vous me faites peur,satané humain.
J'avais oublié,que j'étais le seul vampire,je ne voulais pas blesser Yuki,en le traitant de satané Humain mais là,j'en avais assez,fallait que ça sorte,je pris la main de Yuki et serrais l'autre poing.

La colère se voyait beaucoup trop sur son visage, ses yeux avaient vite fait de virer au rouge sang et on avait la vague impression qu'il allait se jeter sur l'homme assis dans son fauteuil pour le déchiqueter.
- Vous n'êtes q'une enflure.
Son ton froid résonna dans le bureau mais ne sembla pas franchement impressionner le directeur qui voulut lui répondre mais Dimitri explosa:
- Vous n'avez rien à me dire et si vous faites encore pleurer ma petite-amie, je vous jure que cette école aura besoin d'un nouveau directeur, car si moi je ne suis pas obligé d'être là, vous vous n'êtes pas important,vu que ne vous voyions jamais, vous n'avez aucun sentiment, et c'est de ma nature que vous osez vous moquez, alors que vous vous n'êtes même pas capable d'exprimer votre nature.Vous vous cachez derrière ce masque neutre mais vous êtes comme tout le monde. Je vous conseille de plus me donner d'ordre surtout si ça concerne ma petite-amie sinon ça sera vite vue, je vous tuerais. Ne croyez pas que vous me faites peur, satané humain.
Je ne pris pas l'insulte pour moi, étant une sorcière, qui plus est extralucide. J'étais moi aussi loin de la perfection en matière de nature. Mais mes grands-parents étaient plutôt des gens respectables, ma mère avait été une très grande sorcière, et mon père... Je n'en savais trop rien pour mon paternel, mais ce n'était pas ce qui importait. J'étais révoltée de la discrimination du directeur envers mon petit-ami. Je crus que j'allais aussi me mettre à crier, mais je préférai ravaler mes sanglots et parler calmement, ce qui avait nettement plus d'impact quand il s'agissait d'utiliser mes pouvoirs. Je ne parlai pas directement dans la tête du vieil homme, qui était protéger par une forte barrière mentale que je n'étais pas capable d'anéantir, je laissai juste planer les menaces dans les airs, infiltrant les mots dans les nuages de poussières et l'oxygène pour que chacun entende ce que je disais tout bas. Vous êtes répugnant, vous ne méritez pas la vie, vous êtes méchant, vous méprisez la vie. Je n'accepte pas l'horreur, je veux juste le bonheur, je vous donne le malheur. Soyez maudit, mourrez un instant. La magie du sort inonda mes mains qui devinrent rouges, et le directeur n'eut pas le temps de réagir, je lui jetai la malédiction. Des paillettes écarlates flottèrent quelques secondes dans les airs et le surveillant hurla. Je le repoussai par télékinésie, les mains tendues vers le directeur dont ma magie inondait le corps. Le sort une fois terminé, je reculai. L'homme tremblait dans son fauteuil, et ses yeux reflétaient une peur sans nom, il regardait Dimitri avec supplice comme pour le prier de me demander de lever le sort.
- Qu'est-ce que vous m'avez fait sorcière ?! s’égosilla-t-il en se levant.
Je souris sournoisement.
- Vous souffrez de justice Monsieur le directeur. Je vous ai lancé une malédiction.
- Dites moi ce que vous m'avez fait maintenant !
- Ce n'est juste qu'un petit sort, vous n'aurez juste plus envie de vivre pendant une semaine, mais vous ne pourrez pas vous suicider, tout vous mènera la vie dure, amis, proches, objets et natures. Faites attention à votre ombre, Monsieur, elle est devenue votre pire ennemie pour sept jours !
Je ris comme une petite fille.
- Je pense que ça permettra de vous remettre les idées de respect et d'égalité en place... Et aussi de lever toute punition nous étant destinée. Nous ferons quelques heures de retenue, juste pour vous faire plaisir, et encore, je suis gentille, voyez.
Je pris la main de Dimitri et sans prévenir qui que ce soit, je réussis à nous téléporter dehors. Nous tombâmes l'un sur l'autre dans l'herbe de la clairière.

L'air sembla s'intensifier,comme si quelque chose allait se produire et c'est exactement ce qui passe.Il se produit que ma p'tite humaine jeta un sort dans l'air,je m'entourais rapidement d'un bouclier invisible,de peur que le sort m'atteigne par idnavertence.Je bouillais de rage dans mon coin,un air arrogant sur le visage.Vous êtes répugnant, vous ne méritez pas la vie, vous êtes méchant, vous méprisez la vie. Je n'accepte pas l'horreur, je veux juste le bonheur, je vous donne le malheur. Soyez maudit, mourrez un instant.
Je levais les yeux au plafond,comme si les mots jaillissais de là mais à bien entendre,j'entendais Yuki murmurais très bas ses mots.Elle jetais un sort au directeur.Elle n'avait plus peur d'un coup.Les mains de Yu',prirent une jolie teinte rouge,du même rouge sang que mes yeux,qui sur le coup de l'admiration pour ma petite-amie avaient repris leur couleurs originale.Des paillettes flottérent dans l'air quelques secondes puis le sort se déclencha,les yeux du directeur reflétaient une terreur indescriptible,et il me fixais.Je lui offris mon plus beau sourire sadique,rien qu'en voyant sa mine se décomposais,ma colère redoubla.
Qu'est-ce que vous m'avez fait sorcière ?!
Sa voix semblait étouffée et avait un ton aigu...
Vous souffrez de justice Monsieur le directeur. Je vous ai lancé une malédiction.
Une malédiction ? Encore mieux qu'un simple sort !
Dites moi ce que vous m'avez fait maintenant !
Le dirlo' semblait s'impatienter et commençait a reparler normalement,'fin presque.
Ce n'est juste qu'un petit sort, vous n'aurez juste plus envie de vivre pendant une semaine, mais vous ne pourrez pas vous suicider, tout vous mènera la vie dure, amis, proches, objets et natures. Faites attention à votre ombre, Monsieur, elle est devenue votre pire ennemie pour sept jours !Je pense que ça permettra de vous remettre les idées de respect et d'égalité en place... Et aussi de lever toute punition nous étant destinée. Nous ferons quelques heures de retenue, juste pour vous faire plaisir, et encore, je suis gentille, voyez.
Elle avait ris comme une fillette au milieu de sa tirade,la situation semblait l'amuser énormément.Puis sans perdre un instant,elle attrapa ma main et nous téléporta,j'eus peur d'arriver dans un grand fracas ou pire de tout casser en débarquant mais nous arrivâmes sans embûche.Tant mieux ! Nous étions dans la clairière Yuki se roula dans l'herbe m'entraînant avec elle.Mais ce qu'elle avait fait risquer de nous attirer de gros problèmes,encore pour moi je m'en fiche mais quand le Directeur avait parlé de la grand-mère de Yuki et de la confiance de celle-ci,j'avais compris que Yuki devait rester une gentille et sage jeune femme.Je ne parlais pas,perdu dans mes pensées.

Dimitri ne bougea pas, j'entendis sans le vouloir toutes ses pensées.
- Non, je ne suis pas sage. Tu n'as aucune influence sur moi, tu sais. Je fais ce que je veux, et cette académy me fait découvrir des choses que l'on m'avait interdites jusqu'ici. Je suis têtue, alors je vis ma vie comme je veux, dis-je d'une voix sèche mais calme, qui n'était pas contre lui.
Je me redressai un peu et il suivit mon mouvement pour me laisser me lever. J'étais toujours dans sa chemise, trop grande pour moi, et lui en pantalon. En plein milieu de la clairière déserte, on avait l'air chic !
- Ah, et, t'inquiètes pas pour le dirlo... Ca lui servira de leçon, rien de bien méchant. Il nous fichera la paix pendant un moment, même si ça ne durera pas. Mais il nous fera rien.
Il sait ce que ça lui coûte, rajoutai-je pour moi. Nous restâmes un moment dans nos pensées, perdus dans les complications engendrées et tout ce qui venait de se passer en à peine vingt-quatre heures. Les souvenirs de la nuit précédente me revinrent, m'arrachant un sourire. Je rougis et tournai la tête pour me cacher du regard de Dimitri. J'avançai un peu dans l'herbe haute, pour dire de ne pas restée droite comme un piquet. Il n'allait pas tarder à... pleuvoir. Les premières gouttes tombèrent sur mon visage levé vers le ciel nuageux, de gros paquets gris cotonneux s’amoncelant pour cacher le soleil levant. Et zut ! Je fis signe au jeune homme de me suivre, passai à quatre pattes en dessous des buissons et courut à travers la plaine pour rejoindre l'abris près des clôtures électriques. Au moins on serait au sec, la pluie redoublait d'intensité, le vent chassant l'averse. Les rafales d'eau froide me glacèrent jusqu'aux os. Je tirai sur la poignée de la petite cabane en bois. Le cadenas refusa de céder. Je saquai de mes deux mains avec force, grommelant des jurons. Le tonnerre raisonna, on avait vraiment de la chance aujourd'hui...

Avant que je puisse dévélopper plus mes pensées,Yuki intervient avec une voix sèche et calme.Sans doute ne voulait-elle pas que je puisse faire quelque choix que je pourrais regretter mais c'était tout de même stupide,car après tout je ne voulais pas qu'elle soit renvoyée de Fairy Dream School Académy,je ne voulais pas que sa grand-mère ai honte d'elle.En repensant à sa grand-mère,je me rappelais un chose qu'avais dit le directeur. "...Et votre grand-père qui songeait à vous marier ? Que direz-t-il s'il vous voyiez en compagnie d'un vampire ?... " Qui sait,peut-être que Yu,avait déjà un prétendant. Woh Woh,Pas la peine de dramatiser,pour l'instant je ne sais rien de tout ça,alors je me calme..
Non, je ne suis pas sage. Tu n'as aucune influence sur moi, tu sais. Je fais ce que je veux, et cette académy me fait découvrir des choses que l'on m'avait interdites jusqu'ici. Je suis têtue, alors je vis ma vie comme je veux.
Je le sais bien qu'elle est têtue,et que je n'ai aucune influence sur elle mais je n'avais pas pu m'empêcher d'y penser,après tout j'avais bien le droit,ce n'était pas ma faute si elle avait lu mes pensées,et ceux même si c'était sans le vouloir.Elle se redressa et je fis de même,elle ne portait que ses sous-vêtements et ma chemise,en même temps je n'était guère mieux,je ne portais que mon pantalon et tout les deux nous étions pieds nus.
Ah, et, t'inquiètes pas pour le dirlo... Ca lui servira de leçon, rien de bien méchant. Il nous fichera la paix pendant un moment, même si ça ne durera pas. Mais il nous fera rien.
Après tout,elle l'avait maudit.Je ne pense pas qu'il allait tenter de nous sanctionner après avoir une petite démonstration des pouvoirs de Yuki.Des gouttes de pluies commencèrent à nous tomber dessus et je suivis Yuki en courant pour nous réfugier près des clôtures électriques.Yuki tenta d'ouvrir la petite cabane mais la poignée lui résista,au bouts de quelques secondes et après un bon coup de tonnerre,je plaçais mes mains sur les siennes,et tirais,la porte céda.Nous nous retrouvâmes dans la cabane du gardien.Qui faut bien avouer était plutôt bien equipé,lit,commode,tout petit frigo et même (ô bonheur) un chauffage,je pris la main de Yu et la fit s'asseoir sur le lit,tout près du chauffage pour qu'elle se réchauffe.Une fois que la chaleur eut envahie la pièce,je lui demandais.
Que voulait dire le dirlo' en parlant que ta grand-mère voulait te marier ?
J'avais dis ça,d'un ton très neutre,ne voulant pas lui montrer que j'était peut-être un peu jaloux mais juste un peu.

Dimitri se plaça derrière moi et passa ses bras autour des miens pour m'aider à tirer, ses mains contres les miennes. Après quelques efforts, la porte céda enfin. Nous pénétrâmes dans le petit abris. Petit abris qui se révéla être un petit lieu chaleureux. Le chauffage était déjà allumé mais le jeune homme alla le mettre à fond. Il y avait une table avec deux chaises, un petit frigo et de quoi faire chauffer un repas, avec des casseroles et toutes sortes d'ustensiles. Au fond, un lit de deux places était bloqué contre le mur avec un tas de couettes et d'oreillers. Moi qui pensais que les gardiens vivaient mal ! Je repérai deux portes au fond, l'une devait mener à un toilette et l'autre à une salle de bain. Dimitri me prit par les mains et m'emmena près du chauffage, sur le lit. Je m'installai dos contre le mur, un coussin dans les bras et les jambes en tailleur. Dehors la tempête faisait rage et le tonnerre raisonnait dans la pièce. Le vampyr s'installa en face de moi, les jambes repliées derrière lui.
- Que voulait dire le dirlo' en parlant que ta grand-mère voulait te marier ?
La question le taraudait depuis un instant dans son esprit, je m'étais abstenue de tout commentaire censée ne pas écouter ses pensées, mais la colère avait endommagé ses protections et j'entendais tout sans le vouloir. Je pris un air tout aussi neutre que le sien, je n'aimais pas beaucoup ce sujet.
- C'est compliqué. Je me suis beaucoup disputé avec mes grands-parents à ce sujet. Ils sont assez vieux jeu tu vois ? Mais contradictoire aussi. D'après ma grand-mère je devais épouser quelqu'un que j'aimais mais rester vierge jusqu'au mariage, fis-je en levant les yeux au ciel. Pour son mari c'était autre chose, je devais me marier selon son bon vouloir, c'est à dire le mariage arrangé pur et simple. Il voulait m'offrir à un comte de je-sais-pas-trop-quoi, que j'avais jamais vu... Ma grand-mère m'a défendue et il abandonné. Mais l'idée lui reste en tête qu'il choisira mon mari pour son arrangement.
Je me souvenais même bien que j'avais tellement hurlé et contredit tout ce que mon ancêtre disait que les murs s'étaient mis à trembler, les lampes à clignoter et le vent à changer de sens. Quand je me mettais dans des colères noires sans rien contrôler c'était assez impressionnant. Le tout ajouté à ma grand-mère hystérique avait suffit à le dissuader de me marier sans mon avis. Je lui souris. J'étais crispée mais c'était un sourire tout de même. La pluie avait fait remonter les effluves de la chemise de Dimitri que je portais. L'odeur de sa peau m'emplissait les narines et j'en papillonnais presque des paupières. Je lançai un regard au jeune homme qu'il comprit visiblement tout de suite. J'étais si prévisible que ça ? Il se rapprocha de moi tout doucement, mon regard se fixait machinalement sur ses lèvres. Il fit glisser ses mains le long de ma taille et l'une alla se loger derrière ma nuque. Je reculai l'oreiller de mes bras en le repoussant pour me hisser sur mes genoux en prenant le visage de Dimitri dans mes mains. Nous nous cherchâmes pendant un moment avant de s'embrasser d'abord tendrement puis avec passion et enfin ardeur...

Elle s'installa confortablement contre le mur et je m'assis en face d'elle,même si je n'avais pas froid,je savais qu'elle était gelée.Alors qu'était-ce donc que cette histoire de mariage...Sans doute une histoire comme dans de nombreuses familles,la fille doit épouser un homme dans la trentaine,totalement hautain et snob alors qu'elle doit le haîr et qu'elle est pourtant forcée de le faire. J'avais beau rigolé avec ça,comme ça mais je dois avouer que cette idée m'inquiétait.
C'est compliqué. Je me suis beaucoup disputé avec mes grands-parents à ce sujet. Ils sont assez vieux jeu tu vois ? Mais contradictoire aussi. D'après ma grand-mère je devais épouser quelqu'un que j'aimais mais rester vierge jusqu'au mariage.Pour son mari c'était autre chose, je devais me marier selon son bon vouloir, c'est à dire le mariage arrangé pur et simple. Il voulait m'offrir à un comte de je-sais-pas-trop-quoi, que j'avais jamais vu... Ma grand-mère m'a défendue et il abandonné. Mais l'idée lui reste en tête qu'il choisira mon mari pour son arrangement.
Elle leva les yeux en parlant de "..rester vierge jusqu'au mariage.." ce qui me fit me rappeler que cette règle était désormais enfreinte.Elle n'était pas marié et n'était plus vierge.Sa grand-mère en serait-elle déçu comme l'avait supposé le directeur ? Certainement mais à Fairy ,Yuki avait changé d'après ce que j'avais compris,elle n'était plus la jeune fille,intellectuelle (même si elle était toujours aussi intelligente) et totalement branchée travail d'avant,la nouvelle Yuyu était plus courageuse,plus malicieuse et surtout encore plus envôutante.Elle n'était plus la même c'est bien vrai mais elle n'avait pas changée en mal.A un moment,elle papillonna des paupières et devina ses intentions,je m'approchais d'elle,lentement nous nous collâmes l'un contre l'autre,en nous embrassant avec tendresse et avec de plus en plus d'ardeur.Je me laissais porter par l'ivresse des baisers.Mais son ventre protesta avec un gargouillement.Elle rougit instantanément.Je souris,eut même un bref éclat de rire.
J'en connais une qu'a sautée le p'tit Déj' ! Allez viens on va se dégoter un truc à manger et on pire on cuisineras !
J'étais assez doué en cuisine,même si je n'avais pas pratiqué beaucoup ses dernières années,je suis sûr que je pourrais encore m'en sortir,je quittais le lit,et me dirigeais vers le petit coin cuisine.J'ouvris le premier placard.

Dimitri me colla contre le mur, c'était limite si on arrivait à respirer à force de s'embrasser follement. Je me laissais faire avec amusement, complètement libérée de questions sur le terrain depuis la nuit dernière. Mais visiblement, mon estomac n'était pas aussi enthousiaste que moi. Je l'entendis gargouiller. Nous nous arrêtâmes d'un même mouvement et je rougis. Ça le faisait vraiment pas en pleine embrassade ! Le jeune homme s'esclaffa:
- J'en connais une qu'a sautée le p'tit Déj' ! Allez viens on va se dégoter un truc à manger et on pire on cuisineras !
Je lui rendis son sourire. Il était vrai que je n'avais pas l'habitude de sauter les repas, j'étais même gourmande dans mon genre. Surtout que là, j'étais affamée. Il se leva pour aller ouvrir les placard. Je le suivis pour aller rendre visite au réfrigérateur. Je sortis une bouteille de lait, une autre de jus de fruit. Je me baissai et en y regardant bien, il y a avait de quoi faire des crêpes. Je me retournai en fermant la porte hermétique. Le vampyr se tenait devant moi, brandissant un pot de nutella, avec un sourire énorme collé au visage. Je ris en lui volant un baiser.
- Tu m'étonneras toujours !
J'allai prendre de la farine dans les placards, fouillant à travers les vieux sachets et l'odeur de café. En posant le boîte sur le plan de travail, un nuage de poudre blanche s'échappa et je reçus tout en pleine figure. Nous explosâmes de rire. Je sentais que ça allait être drôle de faire la cuisine ensemble, il n'y en aurait pas un pour rattraper l'autre. J'avais souvent cuisiné avec ma grand-mère, je préparais même très bien le thé. Enfin, je dis cuisiner, moi je la regardais réparer mes bêtises. Ma maladresse et mon sens inné du pratique ne m'aidaient pas beaucoup. Pour mon gâteau d'anniversaire, j'avais été fière, du haut de mes sept ans, d'avoir réussi la tarte à la crème toute seule. Sauf qu'en voulant la sortir du four, je m'étais brûlée et tout avait dégringolé. Résultat, le chien avait mangé le gâteau tombé par terre et nous nous étions contenté d'une pièce montée industrielle. Je sortis des récipients et commencer à verser dans le doseur. Dimitri arriva près de moi, m'enlaçant pour m'embrasser dans le cou. Je me mis à rire et renversa le lait à côté du plat. Il rit en m'embrassant de plus belle, ses bras entourant ma taille. Je fis ce que je pus pour me concentrer sur mes actions en souriant, j'étais la plus heureuse des Yuki !