Après une longue journée de cours, j'avais envie de me retrouver seule, et au calme. Enfin, tout était relatif : la longue journée se résumait en deux heures le matins et deux heures l'après-midi. J'avais séché le reste, décidant que c'était bien assez d'un coup. La pensée des professeurs soupirant à s'en fendre l'âme en apercevant mon énième absence suffit à m'arracher un sourire. Les pauvres, quand même... On ne pouvait aps dire que j'étais une élève assidue, loin de là. Pourtant, pendant les cours, j'étais attentive et je participais, partant du principe qu'autant apprendre quelque chose, puisqu'on y était... Mais l'assiduité n'était pas une de mes premières qualités.
C'est donc en cet agréable milieu d'après-midi que je décidai d'aller faire un tour dans une des serres intérieures. J'aimais beaucoup l'atmosphère paisible et végétale qu'il y régnait, et on pouvait se cacher facilement au milieu des plantes hautes. Après un crochet à la petite bibliothèque, une fois encore totalement vide, pour emprunter un livre, je sortis et me dirigeai vers les serres. Je décidai de changer un peu, et de na pas aller dans la serre principale, ni dans celle aux caquelicots. Elles étaients toutes les deux magnifiques, mais j'avais peur qu'à cette heure ci, elles regorgent de monde. J'optai donc pour une serre d'envergure plutôt grande, mais assez éloignée des édifices de cours, une des dernières avant la fin des bâtiments de l'Académie.
J'ouvris la porte doucement. Heureusement, ils n'avaient pas poussé le sadisme au point de laisser grincer les portes des serres, contrairement aux portes de pratiquement toutes les salles du bâtiments principal, des tours, et autres structures scolaires. Les éfluves florales et chaudes me sautèrent au visage, exhalant un doux souffle calme. Je souris, m'inpreignant de la quiétude de l'endroit. Tout était si parfait... J'en vins à me demander si je ne préfèrais pas la compagnie des plantes à celle des humains. Je souris à nouveau. ce n'était certainement pas comparable. Les plantes étaient pacifiques, tolérentes et apaisantes, mais il était difficile de leur faire la conversation.
Tout en avançant dans la serre, j'observais son contenu. Les plantes y étaient plus commune que dans la serre tropicale, mais restaient tout de même assez spectaculaires pour certaines. Assez haute de plafond, elle contenait même quelques arbres exotiques. Alors que je cherchais un endroit où m'asseoir pour pouvoir commencer ma lecture, j'entendis un grand fracas, au fond de la serre. Fronçant les sourcils, je posai mon livre à même le sol, sur une sorte de mousse d'un vert tendre, qui, à son contact, poussa à une vitesse ahurissante et le recouvrit instantannément. Je me maudis intérieurement, et lorsque j'effleurai la tendre couche verte, la mousse se rétracta et mon livre réapparut. Pour la troisième fois, je souris, tout en le laissant se faire à nouveau dissimuler. Ces serres étaient vraiment pleines de magie. Et pouvaient accessoirement servir d'excellente cachette ! Je me promis de m'en souvenir. Me rappelant le bruit venant du fond de la serre, je me redressai et continuai mon chemin. le fait que d'autres personnes soient présentes me chagrinait un peu.
Je finis par arriver devant une haie d'arbres semblables à du cyprè. Je posai délicatement ma main dessus, et elle s'écarta doucement devant moi. Cette fois ci, je ne fus pas surprise. Je commençais à m'habituer à toutes ces choses étranges. Derrière les arbres, je découvris un amoncellement d'arrosoirs et de sécateurs gisant à terre sur un lit de terreau sombre et de pousses d'un jaune tendre. Prenant garde à ne pas me blesser, j'avançai prudemment au milieu de toute cette casse. J'entendais toujours des bruits de lutte et des rires joyeux. Repoussant un sac de terreau éventré, je distinguai deux silhouette indubitablement féminines qui se pourchassaient gaiement en se menaçant gentiment et en riant comme des démentes. Parfaitement insensibles au chaos qu'elles avaient créé. Je sentis la moutarde me monter doucement au nez. Elles ne se souciaient absolument pas de ce que leurs jeux blessent ou non les plantes ! J'avançai à leur rencontre, leur adressant vertement la parole :
" Vous avez vu le carnage que vous avez engendré ? Respectez un peu les plantes, bon sang !, dis-je d'une voix claire et forte mais pas excessivement agressive. "
Surement des élèves jeunes et insouciantes qui ne pensaient pas à mal. Pourtant, le fait qu'elles aient sacagé la serre m'énervait, et j'estimai que j'étais en droit de leur faire savoir.

(Hors rp : Mon code couleur est Gold)

C'était le début d'après-midi, alors la jeune fille s'était plongée dans un bouquin, redoutant le moment où elle devrait supporter le capharnaüm créé par les élèves qui passaient le long des couloirs à la fin des cours. Toujours ces jeunes insouciants qui ne se gênaient pas pour engendrer un boucan pas possible alors qu'elle tentait de se détendre après une dure journée de rangement de la bibliothèque en dévorant un ouvrage qui la plongerait dans un autre monde. Elle se demanda si tout ça n'était qu'une punition qu'elle jugeait plus qu'injuste parce-qu'elle avait abandonné ses classements après cinq misérables minutes.
Elle avait à peine entamé sa lecture, et elle les entendit. Des éclats de rire, des « enfin c'est fini ! », des bruits de pas. Pride soupira, dans un souffle mêlant agacement et désespoir. Elle s'avança vers la grande porte entrouverte, adopta son expression sévère et lança un poétique « z'avez fini vot' boucan ?! » aux élèves qui partirent en quatrième vitesse. Cependant, elle distingua une silhouette familière qui ne bougea pas. Une ombre assez petite et enfantine qui était tournée vers elle. Elle sourit en la reconnaissant, et s'approcha en éclatant d'un grand rire. Elle venait une fois de plus de se donner en spectacle devant sa petite sœur, sans réellement le vouloir.

- « Haha, quelle bande de trouillards quand-même ! » souffla-t-elle avec un air sûr d'elle à Hibiki qui lui souriait, son visage étant la seule partie de son corps visible grâce à la lumière du jour qui perçait à travers les fenêtres.

Rien que la vue de son visage pur et innocent suffisait à réveiller sa bonne humeur. Elle ne pouvait s'empêcher de rire et sourire constamment en sa présence, alors que le restant du genre humain ne faisait que l'insupporter plus qu'autre chose. C'était bien la seule personne à qui elle montrait son côté affectueux, et elle se rendait bien compte qu'elle était bien trop protectrice à son égard. Mais elle ne pouvait s'en empêcher, l'attitude désinvolte et maladroite de Hibiki l’obligeant à toujours se soucier à son propos.
Elle lui offrit un grand sourire, avant qu'elle n'entende une sorte de rire joueur, et que la jeune fille ne s'enfuit en lui tirant la langue comme une gamine qui voulait jouer. Pride ne comprit pas ce que la jeune fille voulait en premier lieu, jusqu'à ce qu'elle vit la jeune Hibiki ralentir sa course en se retournant vers elle. Le grand signe de main qu'elle lui offrit la mit directement sur la voie, et elle s'élance à sa poursuite. Les deux jeunes filles entamèrent un jeu des plus infantiles, la jeune fille en tête laissant retentir sa voix cristalline dans de grands éclats de rire qui semblèrent à d'agréables bruits de clochettes aux oreilles de le plus âgée.
Elle l'emmena à travers les couloirs, les dortoirs, le gymnase, jusque dans l'aile est. Peu importe le tête ébahie qui voyaient la plus âgée des deux poursuivre une élève, peu importe leurs avis, peu importe si elles avaient l'air idiotes à courir dans tous les sens, peu importe le fait que les gens qui les voyaient passer songeaient probablement à des inepties ressemblant à "pauvre fille, entrain de se faire courser par la surveillante-démone" ou autres dérivés, parce-qu'à cet instant là Pride avait l'impression de replonger dans l'époque de son adolescence. Alors elle se contenta de suivre Hibiki qui venait de pénétrer dans une des serres de l'établissement, son esprit loin de ses livres et de la bibliothèque laissée sans surveillance.
La plus jeune disposait d'une grande facilité pour se faufiler à travers les rayons entourés de plantes qui s'écartaient à son passage, mais Pride, désavantagée par sa grande taille et sa carrure d'adulte heurtait nombre de végétaux les entourant. Emportée par sa course elle ne s'attarda pas sur les dégâts qu'elle causa. Cependant, son moment euphorique fut troublé par une voix agacée, stoppant net sa course, et qui la crispa sur le coup :

- « Vous avez vu le carnage que vous avez engendré ? Respectez un peu les plantes, bon sang ! » dit une jeune fille aux cheveux blonds, presque blancs. Il lui sembla l'avoir déjà vue plusieurs fois à la bibliothèque, mais elle ne se souvenait pas lui avoir adressé la parole un jour.
Cependant, sa remarque titilla sa patience déjà pas très conséquente. Oser parler ainsi à un personnel de l'académie ? Elle avait du cran, cette fille!

- « Et toi tu devrais plus respecter tes ainés, petite », fit-elle en reniflant. Elle s'était placée devant Hibiki. Même si en réalité elle n'y voyait pas un grand intérêt, c'était un mouvement instinctif.

- « Et t'es qui ? » ajouta-t-elle après un petit blanc.
Elle regarda le sol, laissant vagabonder son regard autour d'elle, jaugeant qu'en fait, il était vrai qu'elles avaient ait pas mal de dégâts ...

[HRP : Oups, 'zappé de donner le mien. C'est lightgreen.]

Je m'approchai un peu plus prêt, et découvris une fille apparemment plus jeune que moi de plusieurs années. Elle devait avoir entre 11 et 12 ans, au vu de son visage enfantin et de sa petite taille. Des lunettes, de jolis cheveux bruns et des joues roses. La deuxième fille était largement plus grande, et ce de plusieurs têtes. Elle était probablement plus agée que moi, malgré son air légèrement poupin. Quoi que... C'était difficile à décrire, car se dégageait de sa personne une impression de maturité pourtant emprunt d'insouciance. Sa chevelure grise en bataille, pareille à celle de la télépathe croisée dans une des bibliothèques - Yuki, si je me souvenais bien - donnait l'empression de ne pas avoir croisée de peigne depuis des lustres, et ses épaisses lunettes lui mangeaient la moitié du visage. Il me semblait bien l'avoir déjà vu dans les couloirs, mais c'était difficile à dire. Sans être miss toul'monde, elle ne se démarquait pas non plus énormément des autres résidents de l'Académie. Elle m'adressa la parole, sur un ton qui me parut presque moqueur, et me hérissa les poils.
" Et toi, tu devrais plus respecter tes aînés, petite, dit-elle après s'être déplacée de sorte à cacher la plus jeune de ma vue. "
Un rictus tordit mes lèvres. Si il y avait bien une chose que je détestais, c'était qu'on me prenne de haut. {"Petite" ? Elle doit avoir au maximum cinq ans de plus que moi ! Est-ce que je l'appelle "Mémé", moi ?} J'étais franchement agacée. Elle sacageait la serre, et me rabrouait comme une gamine téméraire ? Et c'était quoi cette attitude protectrice envers la fille ? Je n'allais tout de même pas lui sauter dessus pour la dévorer, je m'étais juste permise de les gronder ! {Et puis merde, si elle veut qu'on la respecte, elle n'a qu'à respecter la serre !}
Après un bref silence, la fille aux cheveux anthracites reprit la parole.
" Et t'es qui ?, demanda-t-elle. "
Consciente d'avoir démarré au quart de tour, et que ce n'était pas forcément une bonne chose, je me forçai à me calmer, tout en fermant les yeux et inspirant profondément. Je fermai également les yeux sur la forme rustre qu'elle avait employé pour formuler sa question, ou j'aurais eu du mal à ne pas exploser. Je sortai d'un cours stressant et soporiphique au possible, après avoir supporté un professeur arrogant et sur de lui. J'avais eu mon compte pour la journée !
" Nezumi Ame, mais je ne vois pas ce que ça t'apporte. Et j'ai un peu de mal à respecter les gens qui foutent le bordel sans se soucier du reste, répondis-je un peu trop vivement. "
La dernière phrase n'était pas prévue, mais après tout, c'était la vérité. Autant être franche, non ? D'ordinaire, j'aurais vouvoyé une personne plus agée que moi, le fusse-t-elle de dix ou d'un an. J'étais bien élevée, contrairement à ce que la fille aux cheveux gris semblait penser. Mais après une telle entrée en matière de sa part, je n'estimai pas nécessaire de le faire. Je regardai tour à tour les deux filles, puis demandai :
" Et vous, vous êtes qui ? "
Pure question pour la forme, histoire de retourner la "politesse". Je me fichais bien de savoir qui elle était. J'avais surtout envie de tourner les talons et chercher un autre endroit pour calmer mes nerfs et lire tranquilement. Typiquement moi, la fuite, après tout.

(le mien : #00FF7F)

Ma nuit blanche était super trop cool mais après il était tant d'aller en cours, je ne savais pas pourquoi mais j'avais envie d'y aller et comme d'habitude j'étais sortis des dortoirs trop tôt que j'ai dû attendre devant la salle de cours là où se réunissent tout les élèves. C'était vraiment long, donc j'en ai profité pour y faire une sieste rapide. Quand un peu plus tard, la sonnerie à sonné pour informé le début des cours de la journée. Il fallait prendre d'abord son petit déjeuner avant d'aller en cours à part si on n'a pas du tout la dalle et qu'on mange comme un chat. Pour mon cas, j'avais pris 2 carambars, un sandwich et une bouteille de jus que j'ai engloutis pendant mon sacré chemin. A la fin des cours j'avais pas grands choses à faire mais c'est quand j'ai vu Pride, comme qui je considère comme ma grande sœur qui prend soin de moi et tout. Je l'ai rejoignais toute happy , elle était dans les serres intérieurs en train de cueillir des plantes puis en train de faire fuir des élèves, je crois que c'était pour tout le boucan qu'ils fessaient même de loin moi je les entendaient. Enfin, bref, je suis rentrée dans les serres intérieures, un vrai paradis, pour moi. J'avais pas très envie de l'aider mais plutôt l’embêter pour qu'elle puisse bien perdre son beau temps. 18 minutes (parce-que je compte combien de temps elle prend pour réagir) après Pride, a bien commencer à courir dans tout les sens en me pourchassant. On ne s'était même pas rendu compte qu'on avait détruit toutes les plantes mais heureusement qu'il en rester pas mal qui ne sont pas détruite et heureusement qu'il n'y avait pas de baies-vitrés sinon on serait juste fichu si des personnes passaient et voyaient et qu'ils iraient tout cafter aux surveillant on en serait juste fichu. C'est là qu'une personne surgit et commence à blablater avec Pride, elles avaient mis vachement le ton. Elles sont commencer à se chamailler et à se poser toute sorte de questions que ma tête à faillit en exploser. Apparemment, la fille s'appelait Nezumi quelque chose j'arrivais plus à m'en souvenir et puis ça m'est revenu le nom qui suivait était Ame c'est-à-dire que c'est Nezumi Ame , enfait elle ne parlait et se chamailler pour rien parce-qu'au fond c'est de ma faute et puis bref, si je dois être punis, coller pour ce que j'ai fais, j'en suis d'accord.
J'ai intervenu en criant très très fort en leurs disant :

- C'est pas la peine de t'en prendre à elle. fis-je ça commençait à m’agacer car j'étais dans les nuages depuis tout ce temps et c'est juste des plantes, ça peut repousser mais en même temps ce qu'on avait fait dépasser un les limites. En même temps c'est de ma faute, j'ai commençait à embêter Pride, qui elle a commençait à courir et sans s'en rendre compte elle a écrasé les pantes par ma faute. Et après j'ai pis mon dernier carambar pour le manger pour éviter les horribles gargouillements qu'ils pourraient provenir de mon ventre. Enfin, en venant dans les serres, c'était pas très TOP, vu ce qu'on a fait, après tout.