Un cœur qui se serre, mais qui semble pourtant sur le point d'exploser. Une gorge serrée, nouée. Des larmes menaçant de couler. Une envie de hurler se propageant dans tout son corps, cette envie qui la torture, la menace de tout balancer. Cette envie de dire « je t'aime ». Cette envie mélangée à cette peur, que dis-je, cette terreur qui l'accompagne à chaque fois qu'elle le croise. C'est le quotidien de Billy, Billy au cœur d’artichaut.

Billy est une grande enfant et qui, à 18 ans, possède toujours de multiples peluches. À certains moments, il semblerait qu'elle a arrêté de grandir mentalement à l'âge de 6 ans. Enfin... c'est ce que tout le monde pense. Billy est enfermée dans cette spirale, cette prison qui l'oblige à jouer la comédie. Elle préfère largement le café noir au lait à la fraise, les plantes carnivores aux petites fleurs, les robots aux peluches... Elle garde cette apparence enfantine, celle qui s'est forgée sans son accord. Quand elle s'en est rendue compte, c'était trop tard. En réalité cynique et pleine d'humour noir, Billy se voit obligée de faire semblant d'être joyeuse et enfantine. À chaque fois qu'elle tente de parler de quelque chose de grave, de sérieux, personne ne l'écoute.

Et oui, impossible pour elle de parler d'un sujet grave ou sérieux, les personnes l'entourant rigoleront et lui tapoteront la tête, comme pour dire Mais on ne pense pas à ce genre de chose à ton âge! . Évidemment, son mètre cinquante-cinq ne l'aide pas beaucoup à se faire considérer comme une adulte. Parfois même, certaines personnes ne la croient pas quand elle dit qu'elle est majeure.

Billy tombe facilement amoureuse, malgré son caractère. Malheureusement, on ne la prend jamais au sérieux. On lui tapote la tête, on lui dit qu'il faut qu'elle trouve quelqu'un à sa taille, de son âge... Alors elle s'énerve, fout un coup de pieds dans un tibia et s'en va. Et elle n'est plus du tout amoureuse. Au contraire, ces gens peuvent être sûrs qu'ils se seront fait une ennemie qui allait se venger. Mais au bout d'un moment, Billy arrêta de se déclarer. C'était trop dur. Mais elle se rend désormais compte que c'est difficile d'aimer sans parler.

Le passé de Billy n'a rien de très intéressant. Elle est née en Irlande, conçue par deux parents normaux, qui s'aimaient à la folie. Elle était la première de leur enfant, et elle allait bientôt être suivie de neuf petits frères et sœurs. Autant dire que ce n'était pas tous les jours faciles à la maison. Ce doit être à force d'entendre les « Oooh, qu'ils sont choux! » qu'elle commença à haïr tout ce qui était mignon. Le fait qu'elle doive se lever cinq fois par nuit pour aller changer les couches aussi, probablement. Mais ce qui la débectait encore plus, c'est qu'on lui dise à elle qu'elle était mignonne. Mais le pire, c'est qu'elle ne pouvait jamais rien dire. Ses parents la forçaient à être mignonne. Pas de dessert si elle n'était pas mignonne. C'était la punition ultime pour Billy. Les parents de la jeune fille étaient fans des choses mignonnes. Les années passèrent donc, alors qu'elle devait se vêtir de dentelles et de froufrous en tout genre. Et puis elle découvrit son don. C'était l'horreur pour elle. Mais grâce à ce pouvoir, elle parti de chez elle, quasiment sans regret. Elle pensait que tout allait recommencer à zéro, qu'elle pourrait redevenir normale, comme elle était. Mais non. Les apparences collent à la peau, malheureusement.

[Olà c'est court! Disons que c'est pour l'effet de style.]

Il est vrai que le pouvoir de Billy ne va pas vraiment l'aider à se faire prendre au sérieux. D'ailleurs, elle le déteste . D'ailleurs, elle ne se prive pas de le dire. Mais plutôt quand elle est seule. Et parce que certaines oreillesd'yeux pourraient être choquées, je ne mettrais pas d'exemple. Ah oui, vous voulez savoir quel est son pouvoir n'est-ce pas? L'invocation de peluches. En gros, elle peut invoquer des peluches. Vivantes. Ça vous plairait, vous, de vous retrouver avec un panda en train de vous lécher le visage alors que vous rêvez de l'homme de vos rêves? (Oui bon, j'ai cru voir que des gens aimaient les pandas. PAS TAPEEER!) Et qui plus est, avec une langue en tissu détrempée par la bave? Non, c'est pas très agréable. Évidemment, vous vous en doutez bien, elle doit faire semblant d'aimer leur compagnie. Mais une fois les spectateurs partis... des cris de souffrance résonnent dans la chambre de Billy. Car Billy organise régulièrement des pelucide . Oui, un génocide de peluches. Le seul avantage de ce don, c'est qu'elle peut demander aux peluches de faire des choses pour elle. La plupart du temps, elles acceptent. Mais il ne faut pas leur faire faire un travail nécessitant de l'intelligence. Dois-je vous rappeler que les peluches n'ont pas de cerveau?

pseudonyme - Roger. Dieu. Sissi (le premier à me faire une réflexion sur l'impératrice...je l'étrangle avec les dents!)
age - 14 aaans ~
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