C'était un dimanche soir, il devait être 22 heures et je traînais encore dehors en pensant avoir un peu de tranquillité. J'avais enfilé un manteau pour dire de ne pas avoir trop froid dehors par ce début d'hiver glacial. J'étais assise sur un banc dans la cour, un lampadaire m'éclairant juste au-dessus. Je lisais un roman, un gros roman, la chose la plus précieuse du monde pour moi. J'avais conscience que je ne devais pas vraiment être là, à cette heure ci, mais je m'en fichais pas mal. Soudain, des chuchotements me parvinrent, ainsi que les pensées de plusieurs personnes. Et avant que je n'ai pu identifier la source de ces voix dans ma tête, un groupe de quatre types sortit de l'ombre. Je levai les yeux vers eux alors qu'ils s'approchaient. Je remarquai immédiatement qu'ils ne portaient pas les uniformes de Fairy, mais avaient des pulls noirs avec un blason rouge un peu bizarre. Ils me regardèrent de haut en bas en chuchotant, croyant que je ne captais pas leur messe basse. Mais toutes leur pensées irradiaient dans mon esprit, je frissonnai rien qu'à penser qu'ils mettent à exécution leur petites idées sournoises. Au bout d'un moment qui me parut très long, ce que je redoutais arriva. L'un d'eux s'avança vers moi d'un pas assuré et s'affala à mes côtés. Instinctivement je me décalai à l'autre bout du banc, le plus loin possible de l'intrus. Grand, costaud, blond et avec un air arrogant horripilant sur le visage. Il suivit ma démarche et se colla à moi. Je me retins de le repousser par télékinésie, sachant que je pouvais le blesser mortellement sans le vouloir, portée par la peur. Il passa un bras derrière mes épaules et avant qu'il ne puisse approcher son visage du mien, je me relevai vivement en lui balançant mon livre à la figure. Surpris, il passa sa main à l'endroit où l'ouvrage l'avait frappé et se posta devant moi d'un air rageur, ses compagnons morts de rire derrière lui. Il attrapa mon poignet avec force, et leva son bras, visiblement prêt à me frapper sans ménagement. Mais j'eus à peine le temps de trouver un moyen de le repousser que quelqu'un le bouscula de côté pour l'envoyer voler deux mètre plus loin, m'évitant de me prendre son poing en pleine figure.

Il était drôlement tard,enfin pas tant que ça mais les élèves n'était plus censés être dehors.Mais comme à mon habitude j'était pas dans mon dortoirs,de toute façon avec les colocataires tout pourris que j'ai,qui voudrait y rester.Pas moi en tout cas.J'était dehors pour une fois,faut se le dire,je suis jamais venu dans la cour.Je suis plus souvent aller dans la bibliothèque et dans l'observatoire ou même dans les salles de cours.Ce soir,je voulais voir les étoiles sans utiliser un téléscope.Je voulais rêver.Je voulais penser que j'étais chez moi.Pour une fois je serais ailleurs.Je ris tout seul dans le noir,enfin j'entre dans la cour,au loin j'aperçois Yuki qui se fait menacer par un gars blonds,a quelques pas de là y en à trois autres,y a un qui avait des cheveux rouges,une peau aussi pâle que la mienne comme un double maléfique..Raah j'adore.Un autre vampyrs.Dimitri! Tu te rappelle que Yuki va se prendre un coup de poing ? Ah oui pardon,il est un peu tard,je suis pas très intelligent à cette heure là.Je souris à la lune,et dans le silence,le plus complet,avec une rapidité hors norme,je bouscule violemment le gars blonds,l'envoyant choir plus loin.Je me tourne aussi sec vers Yuki.Sans prendre gars aux autres,mais tu m'étonnes,je peut les entendre sentir qu'il respirent,qu'il avancent.Je lui souris.
C'est des potes à toi ?
Dis-je en indiquant les autres.Après tout,elle les connait peut-être.Mais moi tout ce que je sais ce que parmi eu y a un de ma race et que c'est pas forcément bon pour moi.SI il est plus agé de que moi,il sera plus fort...Huhu pas bon pour moi.Mais bon on verra bien et au pire,je forcerais les autres à l'attaquer..

La lune était déjà montée au dans le ciel. Tomohiko ne voulait pas rester au dortoirs, la mauvaise ambiance y reignait bien trop. Finissant donc par se promener dans la cours, mais, son attention fut attirée par des bruits vers l'emplacement des bancs. Il s'en approcha, son colocataire, Dimitri et une fille qu'il avait dut croisé y était, avec des garçons d'une autre académie. Que ce passe t-il donc? C'est alors qu'il se rendit compte, que parmi c'est quatre garçons, se trouvait Léo. Tomohiko avait des comptes à regler avec lui. Sans reflechire, il l'attrapa par le col, et le balança contre un mur qui fortifier l'enceinte de l'établissement. En un rien de temps, il enflamma son ping et le mit à la hauteur de son visage. A près tout, il le méritait. Quand il était jeune, il lui avait tout pris... C'était d'une part sa faute, si il n'avait jamais vraiment était accepter dans son village. C'est lui qui avait monté sa mère contre son père et qui avait causé leurs mort. Tout ça, c'était sa faute. Tiens donc Léo, t'ai venue chercher la racler que tu mérite? Ses yeux rouge s'intansifière, Tomohiko était en colère et il ne fallait pas être un dieu pour le savoir. Il approcha encore son poing. Mais sans prévenir, Léo l'attaqua, son pouvoir, le feu noir. Il était comme dis on, le moutons noir. Il était le mal... Un combat feu à feu. Tomohiko ne chercha pas plus, il enflamma son corps, des belles flammes virevolté autour de son corps. Léo en fit de même. Tomohiko Darzen... ça fait longtemps pas vrai. Il le frappa en pleine poitrine. Le jeune brun se plia avant de riposter à son tour sur le fameux Léo...

Ce n'était autre que Dimitri, il fit volte-face et m'examina alors que je tentais de reprendre mes esprits.
- C'est des potes à toi ?
- Euh...non...
Je n'avais pas d'autres amis à part quelques personnes à Fairy, je ne connaissais personne d'autre en dehors de l'académy, encore moins des crétins dans le genre des quatre gars qui squattaient la cour, surtout des amis qui s'amusent à me mettre des coups de poing. Je fronçai les sourcils en haussant les épaules, je ne comprenais pas pourquoi il posait une question aussi bête.
- Que se passe-t-il donc ? demanda alors un garçon qui s'approchait.
Si je me souvenais bien, il s'appelait Tomohiko, c'était un élémentaire de feu apparemment doué mais un peu flemmard. Ses cheveux noirs en bataille et son allure nonchalante s'accordaient avec ses yeux rouges où l'on voyait presque danser des flammes. Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il empoignait un des types du groupe pour le coller au mur. Ils commencèrent à se battre, semblant se connaître et avoir des comptes à régler. Leur pouvoir était exactement les mêmes sauf que ceux du garçon à la chevelure rousse étaient noirs d'encre.
- C'est bon, ça va ! J'vais bien ! pesta une voix derrière nous.
Les deux autres étaient en train d'aider le blond à se relever, ce dernier les repoussait honteux d'être resté à terre autant de temps, visiblement bien sonné par la riposte de Dimitri. L'un d'eux était plutôt petit et suivait les autres, je vis la peur dans ses yeux, il devait sentir que tout cela n'allait pas bien se terminer. L'autre était grand, carré, avec des cheveux d'un rouge flamboyant et des yeux de vampires. Je reconnus directement qu'il était un semblable de mon petit ami à ses canines pointues qui débordaient un peu sur ses lèvres. Il eut un rictus de défit en observant Dimitri, celui-ci me recula un peu, pour me protéger sans doute. Mais le blond qui s'obstinait à vouloir se débarrasser de moi par lui-même fit léviter le banc et s'apprêta à le laisser tomber sur nous. Dans un cri je poussai violemment le jeune homme à mes côtés qui en profita pour sauter presque en riant sur le deuxième vampire parfaitement opposé en tout point à lui. Je levai les bras et télékinésiai le banc pour le remettre à sa place. Le grand blond s'abattit sur moi au même moment en grognant. Je le repoussai par une vague de télékinésie, mes pouvoirs se réveillant au creux de mes veines, alarmés par le danger. Surpris, le lucide fit les yeux ronds.
- Quoi, t'as les mêmes pouvoirs que moi ?! fit-il en se tâtant le torse d'un air surpris.
T'as pas encore tout vu mon coco ! J'eux un sourire narquois qui se dessina de lui-même sur mes lèvres. L'adrénaline pulsait de plus en plus à l'intérieur de mon corps. Il m'envoya à son tour une onde de choc. Je fus prise au dépourvu et tombai dans l'herbe un peu plus loin. J'eus tout juste le temps de voir le banc revenir vers moi, je me tournai brusquement sur le côté et le bois s'enfonça dans la terre avec un craquement. Je l'avais échappé belle ! Le blond me sauta dessus tel un félin bondissant sur sa proie, je tentai d'esquiver ses coups avant de reculer et d'envoyer plusieurs ondes de télékinésie à la suite. L'air convulsai presque autour de nous dans un bruit sourd d'ondes magnétiques. Je profitais de chaque déroutements pour m'introduire dans son esprit, j'appris qu'il s'appelait Mathis et qu'il était du genre, grand bourgeois imbu de sa personne, qui se prenait pour Dieu tout puissant. Il dus ressentir la pression que j'exerçai sur ses tempes car il se prit la tête entre les mains et se plia en deux en poussant un cri aigu de douleur, on aurait dit celui d'une fille.
- Arrête ça ! C'est horrible !
Je n'étais pas sadique, j’obtempérai donc, pensant qu'il s'avouait vaincu et qu'il abandonnait les attaques. Je sortis de son esprit alors qu'il reprenait son souffle. J'étais heureuse d'avoir gagné le combat, il était plutôt fort, ses ondes de choc étant plutôt expérimenté. J'avais mal aux mains à force d'avoir tenté de le repousser sans le tuer. Il y avait des traces de mes glissades dans l'herbe, laissant de grandes marques de terres, là où j'avais raclé le gazon avec mes talons sous la puissance des attaques. Encore haletante, et le front en sueur, la tête un peu vacillante d'utiliser mes pouvoirs à si grandes doses, je reculai pour aller m'appuyer d'une main contre le mur. Mathis attaqua de dos, lâchement, alors qu'il venait d'abandonner, de se rendre. Il m'envoya une énorme décharge et je me retrouver placardée contre le mur de briques. Mes membres se compressaient contre la pierre avec une pression si forte que j'avais la nette impression d'être écartelé. Ma joue saignait de l'écorchement que provoquai chaque convulsion des ondes de télékinésie. Plaquée au mur, je poussai des cris de douleurs chaque fois que mon attaquant s'appliquait à fusionner sa puissance à un endroit précis. J'avais mal, il le savait et il s'en fichait. Je n'avais pas joué à ce jeu là avec lui, je l'avais libéré dès qu'il avait crié. J'avais beau m'époumoner à lui dire de me lâcher, il prenait un malin plaisir à me voir souffrir, un affreux rictus sadique et satisfait barrant son visage en sueur. Mes os craquaient et je devais avoir une épaule déboîtée. Il utilisait la télékinésie pour me démembrer tout doucement et mettre en morceau mon squelette. Il était encore plus horrible que ce que je pensais, seulement, j'étais prise au piège, incapable de faire quoi que ce soit pour me défendre, hurlant en vain pour me libérer, mes larmes dévalant mes joues ensanglantés.
- Pourriture, attends un peu que je puisse me défouler sur toi !
- J'ai bien peur que tu ne le puisse jamais ma jolie ! s'enquit-il de sa voix mielleuse avant de rejeter la tête en arrière pour éclater d'un rire digne du meilleur des psychopathe, cela dit, j'étais capable d'en faire autant...une fois en meilleur état.