Il eut un sourire admiratif avant de décorer le dernier mur par un décor magnifique. Sous nos yeux une sorte d'ange aux cheveux dorés était appuyé sur un vieux rempart d'où l'on voyait un feu d'artifice coloré. Elle tournait la tête et nous observait de ses grands yeux jaunes.
- C'est superbe, murmurai-je alors que Dimitri m'attirai à lui pour m'enlacer et me serrer contre lui.
Je lui rendis son étreinte, enfouissant mon visage contre son épaule, me recroquevillant contre lui comme une petite fille fragile. C'était certains que les nouvelles peintures égaieraient l'academy, bannissant ce bleu affreux du paysage. Ma courte robe rouge dessinait mes formes légèrement et je frissonnai un peu, le froid du couloir me mordillant l'épiderme. Le corps du jeune homme contre moi me réchauffait et je me sentais bien tout contre lui. Je respirais profondément pour humer son parfum et m'engloutir dans les fragrances sauvages de sa peau diaphane. Je l'aimais à un point...

Nous nous serrions l'un contre l'autre au milieu de chacunes de nos oeuvre,Tandis que mon esprit lui colorait tout les endroits des fairy,rendant fairy magnifique.Certains paysage,représentait Yuki,Cielle,Aiko,Nath,Miyabi et tout les élèves que j'avais ne serait-ce qu'aperçus.Chacun des élèves se trouvait dans une situation,qui correspondait à son caractère.J'avais aussi créer des rêves,fessant briller ,bouger les paysages.J'aurais pu aussi les faire parler mais cela risquait d'en effrayer certains,alors je m'en abstins.Je regardais Yuki sans la voir,mon esprit trop occupé à sculter mentalement les différents décors.Je lui souris,alors que les murs de fairy étaient presque tous redécorait.Lentement je replaçais ses mèches rebelles derrière son oreille,de façon à lui dégager le visage.Mon seigneur qu'elle était belle..Je ris.La pris par la main,et me fichant cette fois de faire du bruit,j'entrainais Yuki dans les différents corridors et couloirs,l'amenant dans l'une des salles avec balcon.Je lui souris et sans lâcher sa main l'emmenais sur le balcon.Tout deux tournait vers les étoiles.J'admirais le ciel,noir avec des milliers d'étoiles.Je fixais mes yeux azur sur le ciel,ils devenirent un instant gris métallique tranchant sur ma peau translucide.Ce petit phénomène se produisait lorsque j'utilisais beaucoup la magie,me signifiant que je devais m'arrêter là,sous peine de sombrer.Dans le ciel éclata des feux d'artifices silencieux.Des rouges,des noirs,des blancs,des or.Des dizaine de feux silencieux tranchait le ciel de leurs multiples couleurs.Peu à peu certaines étincelles restèrent dans le ciel,des grise,des beige,des rouges..etc..pour finir par commencer à former un visage,des cheveux gris,une robe rouge.Yuki.Du moins la tête et le buste de Yuki dans le ciel.

Au bout d'un moment de câlins, il m'entraîna avec lui en riant l'air d'avoir oublié que nous devions rester discret. Je lui intimai le silence en pouffant, un doigt posé sur ses lèvres. Il me mena sur un balcon, s'installant pour regarder les étoiles. Je pris place, à cheval sur la balustrade, levant les yeux vers le ciel dans un frisson de froid, le vent de la nuit balayant mes épaules et mes jambes nues, moi qui n'était sortie qu'en nuisette rouge. Soudain, un feu d'artifice silencieux éclata dans la toison noire. Les lumières multicolores explosaient de toutes part dans de grands palmiers lumineux, tels des fleurs géantes faisant crépiter leur lampions. Je souris quand le final se déroula sur une image toutes en lumières de moi-même, belle harmonie dirigée par Dimitri à mes côtés. Je souris à la représentation avant de m'allonger en équilibre sur le balcon, le vide d'un côté et Dimitri de l'autre. Je lui fis un clin d'oeil appréciateur en lui serrant sa main, la posant contre ma poitrine, sa paume glaciale contre mon décolleté brûlant. Je relevai le visage vers le spectacle qui s'évanouissait dans une pluie d'étincelle. Le jeune vampyr devait sentir mon coeur battre, taper contre ma cage thoracique à une vitesse folle et il me contemplait, son regard bleu rassurant me couvant comme un trésor inestimable...

Je la contemplais. Fixa ses yeux. Elle est si belle. Si mignonne. Si timide. Si elle-même. Si spécial. Chaque fois que mon regard se posait sur elle,il finissait énivétablement par regarder son cou.C'est de la triche. Je me suis déjà nourri. Mais par mesure de sécurité,je reculais un peu,la lâchant. Je murmurais.
Attend... C'est plus compliqué qu'il n'y parait...
Je lui souris malgré tout mais je crois que je n'aurais pas dû. Mes canines sont plus longues que d'habitude. Je referme la bouche. Je grimace. Son odeur mélange d'innocence et de magie,m'enivre. Au point que je ne dois qu'à l'espace que j'ai créé entre nous,le fait que mes yeux et mes canines ne soient pas totalement en mode vampyrs.A mes yeux,elle brillait plus que tout.Une étoile dans la nuit noire.Lentement,je reprenais le contrôle de moi-même.Néammoins,je restais loin d'elle.Ce n'est pas juste,du tout,cette histoire.Ma condition de vampyrs m'empêche de pouvoir rester le près d'elle.Je trouvais ça totalement..injuste.Oui bon là je commence un peu à me répéter.

Au bout d'un moment, il arrêta de me dévorer du regard et enleva sa main en reculant. J'avais sentis son regard posé sur mon cou, et bien que normalement cela fusse imperceptible, je voyais que son instinct de vampyr bataillait celui humain pour qu'il me morde t s'abreuve de mon sang. Il aurait du être rassasié après tout ce qu'il m'avait pris quelques heures auparavant mais cela ne semblait guère l'arrêter.
- Attend... C'est plus compliqué qu'il n'y parait... fit-il, répondant à mes pensées d'une voix entrecoupée de déglutitions.
Il me sourit tout de même, et dévoila malgré lui sa dentition où ses deux longues canines tels des crocs aiguisés, se détachaient du reste. Ses deux prunelles toujours fixées sur moi avait leur tendance rougeâtre, il oscillait entre sa nature de vampyr et sa raison. Je me redrassai, restant assise sur la balustrade à le regarder se débattre mentalement. J'étouffai un rire en entendant ses pensées: "C'est pas juste, ma condition de vampyr m'empêche de rester près d'elle !". J'eus un petit sourire amusé et fis un bond pour descendre du balcon. Je m'approchai d'un pas, il en recula de deux. Il avait l'air de vouloir me garder en sécurité. Sauf que moi, les règles, conventions et tout ça, je m'en fichais royalement. Quand à la prudence, elle n'était plus mère de sûreté avec moi. Il finit par rencontrer le mur derrière lui et je pouvais l'approcher à mon aise, sans qu'il s'enfuit dès que je fisse un pas. Je me glissai contre lui et murmurai à son oreille:
- Apprends à te contrôler..., je fis le tour de ses épaules avec mes bras et appuyai mes mains contre le mur, la brique froide picotant mes mains chaudes appliquées sur la pierre. Ne bouge pas..., susurrai-je en reprenant l'ordre qu'il m'avait lui même imposé avant de me mordre.
Je fis ondulai mon corps pour me pencher vers lui et lui mettre mon cou à quelques centimètres de ses lèvres après avoir balayé ma chevelure sur le côté. Je lui faisais confiance, je savais qu'il saurait se retenir et se maîtriser. Je ne voulais pas avoir à créer un périmètre de sécurité entre lui et moi, devoir faire attention à mes gestes quand j'étais dans ses bras, voir même me mettre à porter des cols roulés toute l'année. J'étais peut-être provocante et aguichante de me comporter ainsi, mais cela partait d'une décision lucide. Je lui faisais une totale confiance !

Elle se redressa sur la balustrade,tandis que je tentais de calmer mes pulsions vampiriques.Je ne bougeais plus,me concentrant sur le bruit de sa respiration plutôt calme pour une fois,un rytme que mon propre coeur adapta, à force que je compte mentalement ses respirations.Elle eut un petit rire amusé.C'est pas marrant.. Mais autant qu'elle en rit.D'un bond,elle descendit de la rambarde et et fit un pas.J'en reculais de deux,un air fâché sur le visage.Mais qu'est-ce qui lui prenait ?! Elle jouait avec sa vie! Avait-elle perdue la raison ?! Je me retenais de grogner,pas question de lui montrer que je laissais ma part vampirique gagnée du terrain sous l'effet de la colère.Elle avança de nouveau et je reculais.Au bout d'un moment de ce petit jeu,je finis par toucher le mur.J'eus un rictus de rage.Pourvu qu'elle recule cette fois.Mais elle ne sembla pas entendre mes pensées et avança encore,jusqu'à me toucher.Elle se colla à moi et me murmura à l'oreille,exposant légerment sa gorge.Je sentis mes canines grandirent encore un peu,je pensais pas ça possible mais visiblement si,bientôt j'aurais beau fermer la bouche on les verraient.Elle sussura:
Apprends à te contrôler...Ne bouge pas...
Elle fit le tour de mes épaules avec ses doigts,elle bougea encore peu et vient placer son cou devant ma bouche.Elle avait pris soin d'ôter sa chevelure de sa gorge,l'exposant sans vergogne,je sentis mes dents transpercer mes lèvres fermées,je ne m'en rendis pas vraiment compte,perdu dans la contemplation de sa gorge si pure.Elle me semblait si confiante et je m'imisais dans ses pensées,pour de 1 ne plus rester fixer sur ses veines et de 2 pour vérifier si elle avait confiante ou si elle tremblait de peur.Mais oui elle était confiance,elle disait même une confiance totale.Comment fessait-elle ? Comment pouvait-elle me faire confiance ? Je n'était pas quelqu'un de fiable pourtant.Je suis un monstre,on ne fait pas confiance aux montres,on les tuents,on les haients,on les détestent mais on ne leur fait pas confiance.Comment .... ?
Pour...Comment ?...Pourquoi ? ...Q-que ?...
Je n'arrivais plus à parler.Sa me touchait vraiment qu'elle me fasse ainsi confiance,malgré tout elle n'aurait pas du.J'avais oublié le sang,sa gorge,ses veines,tout,tant cela me touchait,tant elle me touchait,tant,elle savait quoi faire,quoi dire et quoi pas-dire et pas-faire.J'avais gardé la bouche ouverte,dans un air stupéfait.Je ne pouvais pas comprendre.

Je voulais le surprendre pour qu'il se focalise sur l'étonnement et ne pense pas à me mordre. Je restai dans la même position pendant un moment, écoutant attentivement sa respiration. Il paniquais un peu, mais il sembla se calmer petit à petit. Je souris. J'allais me faire crier dessus à faire tout ce petit jeu, je savais qu'il n'aimait pas ça et que ça le mettrait légèrement en colère, mais ce n'était pas grave, seul le bon résultat m'importait.
- Pour...Comment ?...Pourquoi ? ...Q-que ?...
Je ris avant de me hisser sur la pointe des pieds en glissant contre lui, le bloquant contre le mur avec mon corps mince et frêle. Il en avait carrément perdu l'usage de la parole, j'étais fière de moi. Il ne se préoccupait plus de mon sang mais semblait complètement dérouté. J'étais maligne tout de même ! Ses canines se rétractèrent d'elle-même et sa soif se dissipa. Il était on ne peut plus surpris et ses grands yeux azur transmettait un sentiment presque de confusion.
- Tu vois quand tu veux ! souris-je.
Je me dressai vers ses lèvres pour les caresser des miennes tout doucement, il ferma les yeux délicatement et je déposai un baiser sur sa bouche tendrement, n'effleurant que très délicatement ses lèvres. Si j'avais su que je pouvais me montrer aussi provocante en restant tout aussi romantique, je ne l'aurais pas cru.
- Embrasse moi dans le cou... chuchotai-je d'une voix posée en me tournant contre le mur à côté de lui.
J'étais sure qu'il pouvait le faire sans m'attaquer, Dimitri n'était pas un monstre, on ne le tuait pas, on ne le hais pas, moi je croyais en lui comme on croit à l'existence de la magie. J'en étais certaine, il ne me ferait aucun mal. Il resta pendant un moment les yeux clos appuyé sur les briques, l'air de réfléchir. J'attendis qu'il fasse ce que je lui avais demandé en regardant l'horizon, les jardins de l'academy s'étalant devant moi, sous le balcon et les arbres formant des ombres sombres dans le lointain. La lune trônant un peu plus loin et les étoiles pointant un peu partout.

Elle rit devant ma réaction stupéfaite et viens se lover dans mes bras.Elle..était si spéciale cette demoiselle..On ne pouvait pas prèdir ses réactions,elle était toujours en mouvement que soit au sens propre qu'au sens figuré.Elle vivait comme si tout était un rêve et semblait profiter de chaque instant.
Tu vois quand tu veux !
Elle m'embrassa furtivement avec tendresse.Je secouais un peu la tête pour me remettre de le choc que m'avait causé sa confiance.
Embrasse moi dans le cou...
Chuchota-elle en se tournant contre le mur.Je ne bougeais durant quelques instants,le temps d'analyser ses paroles.Ce n'était plus de la confiance mais de la folie.Je me dégageais d'elle.Les poings fermés.J'eus un regard dégouté vers elle.Ce qu'elle ne pouvait pas savoir,ce que j'étais pas dégouté de sa conduite,après tout elle était encore jeune et était humaine elle ne savait pas ce que c'était,mais plutôt de moi..Car je doutais fortement du comportement que j'aurais si effectivement je devais l'embrasser dans le cou.Je ne voulais pas prononcer des paroles que je regretterais.Je lui tournais le dos,après m'être avancé de quelques pas,les poings serrés et le visage bloqué sur une expression colérique.Des fois le silence est la pire des insultes.Mais je ne voulais pas l'insulter..c'est pas parce que elle fait des choses que j'aurais préfèré qu'elle évite,que je ne l'aimais pas.Sur ce point-là ça ne changeais rien pour moi.

Il s'avança, dos à moi, serrant les poings, crispé par la colère. Je laissai échapper un gros soupir. Je finis par perdre patience. Je m'approchai de lui avant de bifurquer pour aller enjamber la balustrade et m’asseoir dessus, manquant presque de tomber dans le vide. Il restait silencieux. Je n'avais pas envie de me balader dans ses pensées, j'avais peur de ce que j'aurais pu y trouver. Je détournai les yeux, évitant son regard à tout prix et me forçant à ne pas le regarder.
- Je voulais juste t'aider... murmurai-je.
Mais cela ne suffit pas, Dimitri resta de marbre. J'hésitai à continuer sur des excuses, je n'avais pas vraiment grand chose à me reprocher. Le vent souffla dans mes cheveux, je frissonnai, il faisait de plus en plus froid, et dans le manque d'action, j'avais perdu toutes les étincelles d'adrénaline brûlante, comme des braises consumées. Je repassai ma jambe en travers du balcon pour revenir sur mes pas. Je n'allais pas attendre trois mille ans que mon petit ami se réveille. J'étais fatiguée, cette soirée avait été éprouvante et j'avais besoin d'aller me coucher. Plus rien ne me retenait, pas même lui qui ne remuait plus d'un poil. Avant de passer la porte menant au couloir sombre, avant de quitter le balcon, une main sur le chambranle de la porte, dos à Dimitri, je glissai un regard vers lui. Sa silhouette de dos grande et carrée se dressait là, droite comme un piquet, sa chevelure bleue secouée par le léger vent. Il n'avait toujours rien dit ni fait. Je laissai tomber mollement, ma main glissa le long de la porte et je fis un pas en avant pour sortir en baissant la tête vers le plancher...

Elle finit par s'asseoir sur la balustrade et ne bougea plus pendant un moment.Moi je restais là planté au milieu du balcon comme si j'étais devenu une sorte de colonne.Je ne voulais pas parlais,j'étais trop pris par ma colère,je risquais de dire des choses regretables.Je ne voulais surtout pas lui faire du mal.Je l'aimais bien trop pour ça.
Je voulais juste t'aider...
Je restais de marbre,comme si rien ne pouvait m'atteindre.Elle frissonna,elle avait certainement froid.Elle glissa de la balustrade et marcha jusqu'a la porte.Elle avait la tête basse et l'air désolé.Dans un silence horripilant,je la rattrapais,posé ma main sur sa hanche et l'attirais contre moi.De mon autre main,je traçais les contours des veines de son cou.
Excuse-moi.Je m'inquiète.Je ne peut pas m'en empêcher.
Je baissais mon visage vers elle.Lentement,tant ma peur de la blesser était forte,je posais mes lèvres sur son cou,embrassant tendrement sa peau,me forçant à penser à mes sentiments,pour oublier ses veines.Je remontais vers sa bouche doucement et l'embrassais langoureusement testant ma résitance à son sang.Je reculais mon visage du sien,la serrant contre moi.

Une main se posa contre ma hanche, je me laissai attirer vers l'arrière, me retournant avec mollesse sur Dimitri, comme une poupée de chiffon. Il passa son autre main dans mon dos, la remontant jusqu'à mon cou qu'il caressa de son pouce, traçant le contour de mes veines avec précision. Je continuais de baisser les yeux comme une petite fille pour ne pas me laisser absorber par la profondeur de l'azur de ses prunelles magiques.
- Excuse-moi. Je m'inquiète. Je ne peut pas m'en empêcher.
Je ne répondis rien, l'imitant. Il se baissa très lentement vers moi, encore hésitant. Je sentis le contact chaud de ses lèvres sur mon cou. Je fermai les yeux et penchai la tête sur le côté pour lui faciliter les choses. Je sentis bientôt sa langue passer doucement, avec délicatesse sur ma peau, m'arrachant un frisson. Il tremblait un peu, se contenant de toutes ses forces. Je passai un bras derrière lui pour le coller un peu plus à moi, avant de fourrer ma main dans la poche arrière de son pantalon luisant noir. Son souffle se propagea le long de mon cou, puis de mon menton. Je suivais son mouvement d'une rotation lente de la tête, me retrouvant bientôt avec son haleine contre mes lèvres. Il me tenait dans ses bras, penchée, comme si je risquais de tomber d'un moment à l'autre. J'entrouvris les yeux pour le voir fixer mes lèvres avant de s'en emparer avec une vigueur nouvelle. Surprise par ce baiser langoureux, qui contrastait avec la tendresse de l'instant. J'ouvris grand les yeux en m’agrippant à sa chemise, croyant qu'il perdait pieds. Mais je compris qu'il avait réussi à se dompter, heureuse, je répondis à son baiser avec passion et ardeur, me calquant sur les sensations étranges que tout cela produisais en moi. Au bout d'un long moment, il s'écarta, haletant, reprenant son souffle en me serrant contre lui. Je lui souris, les lèvres encore engourdis par le fourmillement des mouvements. Je me décalai, mais il se ravança sur moi, m'obligeant à reculer jusqu'au bord du balcon. Il posa une main de chaque côté de moi, attrapant la balustrade avec fermeté. Je levai les yeux vers lui, enfin. Il était un peu irrité, mes les traces de colères dans ses yeux s'évanouissait peu à peu, à chacun de mes battements de cils. J'avais bien conscience que je jouais avec ses nerfs, que ce n'était pas raisonnable, et que je n'étais rien qu'une petite garce en me basant sur ces bêtises là. Mais je voulais qu'il croit en lui, qu'il arrête de baisser les bras et de penser qu'il n'était rien qu'un monstre assoiffé de sang. Je passai mes mains sous sa chemise, pour caresser timidement son torse, les dessins de ses abdos coulant sous mes paumes tremblantes. Je me hissai sur la pointe des pieds pour l'embrasser, encore une fois, encore, encore, et encore... Jusqu'à ne plus avoir assez de souffle pour le faire, jusqu'à en avoir mal à la bouche. Je me dégageai de son emprise, acculée contre la rambarde. Il se mordit les lèvres en me voyant m'éloigner, d'un air mystérieux. J'attrapai de nouveau le bord de la porte pour me retourner vers lui, cette fois un sourire aux lèvres et n'hésitant pas à plonger au plus profond de son regard. Il fit des yeux de chiens battus, l'air de vouloir que je reste, que nous nous embrassions toujours.
- Je t'aime Dimitri... chuchotai-je. Bonne nuit !
Puis je disparus dans l'ombre en marchant rapidement, le laissant seul en hauteur, face au vent, désireux et à présent heureux d'avoir affronté les choses. Je rejoignis ma chambre, mes colocataires y dormaient paisiblement. Je pris une courte douche, me brossai soigneusement les dents - en voyant ma tête dans le miroir je me demandai encore une fois ce qu'un séduisant vampyr comme Dimitri pouvait me trouver -, j'enfilai ma chemise de nuit avant de me glisser sous les couvertures pour les quelques heures de sommeil qu'il me restait. Je fermai les yeux en ne pensant qu'à une chose: quelle serait l'étape supérieur ?

[RP terminé pour moi, manque la dernière réponse de Dimitri (le début du RP date quand même du bal !)]

Elle s'agrippa à ma chemise alors que je l'embrassais.Je failli reculer,était-elle fâchée ? Mais elle finit par se détendre et me rendis un baiser avec tout autant de passion et de fougue.Des vagues de désir couraient le long de mon corps,m'électrifiant au fur et à mesure.Je m'écartais pour respirer un peu,mais je la gardais tout près de moi,elle m'offrit un beau sourire,qui me fit comprendre qu'avec elle,je n'avais pas hésité,elle n'était pas si fragile que ça,la p'tite humaine.Elle recula mais je ne voulais pas la laisser maintenant,je m'avançais vers elle et elle recula de nouveau,se retrouvant acculé contre le balcon.Je ne lui pardonné certes pas d'avoir joué avec sa vie mais c'est grands yeux,me firent oublier toute ma colère et je ne pensais plus qu'à elle et sa beauté lumineuse.Je posais mes mains de chaque côté d'elle,un petit sourire narquois au visage.Elle vient caresser mon torse en passant ses mains sous ma chemise,je retiens des frissons.Elle se mit sur la pointe des pieds vient m'embrasser,encore et encore jusqu'à que ses lèvres lui fassent mal -les miennes n'étaient pas en reste non plus- , plus elle se dégagea de moi. J'eus une moue déçu, j'aurais voulu rester tout le temps avec elle,à l'embrasser,à lui parler,à faire tout ce qu'elle voulait tant qu'elle soit avec.
Je t'aime Dimitri...Bonne nuit !
Elle avait chuchoté et son murmure resta dans l'air quelques secondes dans l'air tandis qu'elle disparassaient dans l'ombre.Je souris,un sourire que personne ne vit.Elle allait me rendre fou,un jour.
Le bal était fini depuis longtemps,tout le monde étaient partis dormir.Je retournais dans les couloirs,dans le noir,on avait du mal à m'aperçevoir dans les sombres couloirs de Fairy Dream School Academy.
Je retournais dans mon dortoir et me glissais dans mes draps,même si je sais que cette nuit,je ne ferais que penser à Yuki,au lieu de dormir.