petits mensonges : 12
date d'inscription : 24/10/2012
| Sujet: Oh, Gabrielle... Jeu 25 Oct - 6:58 | |
| Power of cupcake |
NAME - Gabrielle Zora Jarmon. AGE - 27 ans NATIONALITY - Slovène S. ORIENTATION - Hétérosexuelle BIRTH DATE - Un premier novembre brumeux... GROUP - Personnel |
I'm a terrifying monster Dire que Gabrielle n'est pas à proprement parler une personne de confiance serait un euphémisme. Lorsqu'elle était petite, on lui a offert une éducation digne des plus hautes classes, mais un jour, la majorité de ces signes -qui font de vous une personne civilisée- ont disparus de son cerveau. Totalement contradictoire avec son rang de psychologue de l'école, je vous l'accorde. En revanche, elle a toujours eu une attirance mystérieuse pour ce qu'il s'agit de connaître le cerveau humain, peut-être pour mieux l'apprivoiser... La politesse voudrait que je vous dise tout sur Mademoiselle, mais je vais vous laisser nager dans la brume. Cependant, je vous donne quelques éléments de réflexion. Gabrielle est tolérante, plus que la normale, mais aussi très ignorante, c'est sûrement la cause de sa tolérance, parce qu'elle se fiche du petit peuple. A l'Académie, pourtant, personne n'est petit, pour elle. Tous les élèves sont des petites perles à façonner, ou des épées à aiguiser. Elle les aide, reste-il a savoir si c'est pour elle, ou pour eux. Néanmoins, elle est protectrice envers ceux qu'elle pense spéciaux, contrairement à d'autres personnes, elle récompense la différence. Gabrielle aime qu'on parle d'elle, elle aime être le sujet des conversations, en bien ou en mal. Elle aime faire polémique, mais est pourtant très pure. Enfin, presque. Au premier abord, cette demoiselle peut paraître froide, distante, mais de confiance. Au dixième abord, elle paraît toujours froide, de confiance, mais très personnelle. Tell me a lie " - Voisine, êtes-vous au courant d'la nouvelle ? Le couple d'étrangers, paraît-il qu'ils ont une fille ! " Lorsque que la petite Gabrielle est née, le bruit c'est répandu très vite, dans cette petite bourgade de quelques villageois, non contents de l'urbanisation de leur petit pays. A l'époque, c'était encore la Yougoslavie, une contrée unie entre plusieurs pays, mais qui connut plus tard les méfaits de l'intérêt. En ce temps, il était bien mal vu d'avoir la peau d'une autre teinte que ce blanc porcelaine, faisant la fierté des pays de l'Est. Au contraire, quiconque échappait à cette habitude -légendaire- était considéré comme une tâche dans un magnifique paysage blanc et montagneux. Dès leur arrivée, les Jarmon y avaient été confrontés. Surnommés les 'Etrangers', leur intégration fut longue, et jamais vraiment achevée. Alors, quand ce couple eut l'étonnante surprise d'avoir une petite fille, la nouvelle fit évidemment le tour du village en un clin d'oeil. A son arrivée dans ce petit patelin du fin fond de la cambrousse, la petite, Porto Ricaine de ses origines lointaines, et sûrement cause de sa peau basanée, eut le sentiment de vivre dans un environnement paradisiaque. Et tout cela malgré les quelques brimades, en réalité incessantes des habitants du petit hameau. Les années passèrent, et ces villageois n'eurent de cesse que de critiquer la modernisation du monde. Son adolescence fut banale, et pourtant presque trop calme. Sans aucun intérêt, elle était la petite fille parfaite, loin d'être embêtante, d'agréable compagnie, intelligente, aucunement contraignante. Elle se construisait, sans encombre, au bon vouloir de ses proches. Tout du moins, c'est ce qu'ils pensaient. Elle commençai à devenir une jeune adulte, une femme, elle prenait de plus en plus de responsabilité, se fit d'un devoir que d'aider sa famille, et à s'investir dans ce qu'elle faisait. Conditionnée par les médisances de ses voisins, les crises de nerf de son institutrice dépressive, et pas l'irradiante joie de ses parents, elle s'intéressa de plus en plus à ce qui poussait toutes ces personnes à être différente, dans leur tête. Elle se voulait psychologue, à 13 ans. Jusqu'à un certain jour, elle ressentait du bonheur à vivre son adolescence paisible, dans ce village paisible. Mais un drame -aux yeux de quelques personnes seulement- secoua, ou plutôt remua, pour ne pas dire fit légèrement vibrer les murs des habitations de cette petite bourgade. Les parents Jarmon, retrouvés mort, près du lac de la commune. Il était givré, et les gouttes de sang tachèrent cette matière bleutée qu'est l'eau glacée. Petite animation au village, personne ne prêta attention à cet événement. De même, personne n'osa qualifier ce drame d'assassinat, d'accident, d'homicide involontaire. Mais les pensées de la, maintenant, jeune orpheline, conclurent mystérieusement et irrésistiblement à un double-meurtre. Cruellement, elle avait autre chose à faire : trouver un refuge, maintenant qu'elle était seule. Elle n'était pas naïve, elle ne s'attendait pas à ce qu'un voisin ne lui ouvre les portes de sa -peu- chaleureuse demeure. Telle une voleuse, elle piquait habilement des produits de première nécessité, légumes, morceaux de viande, bouts de poissons le vendredi, et pour la douceur, les tartes attendant de refroidir sur le rebord de la fenêtre. L'eau n'était pas un problème, le village se trouvait encerclé de montagne, l'eau du lac y était pure et potable. Cela n'eut été qu'une question de temps avant que la petite prit la décision de partir de ce pays, elle montait un plan pour s'échapper de cet environnement devenu soudainement oppressent. C'est à ce moment-là qu'elle se fit adoptée, comme si le Ciel l'avait entendu. Ses parents adoptifs étaient de bonnes personnes, respectables, en recherche de tendresse, ne pouvant en produire eux-mêmes. Ils étaient français, et rapidement l'enfant adoptée découvrit les joies de la Tour Eiffel, du Louvre, des croissants et du flux important de touristes. Éduquée à la classe française, aux règles de l'élégance et à la façon de se tenir, elle se fit offrir les meilleures écoles de psychologie quand le temps fut venu. Bonne élève, elle était en bonne voie pour obtenir son diplôme, et l'eut. C'était peut-être grâce à une découverte intéressante. Elle s'était rendu compte qu'elle pouvait changer la mémoire des gens. Quelques cobayes avaient servit d'expérimentation, ses professeurs, entre autre. Elle l'avait découvert toute seule, au hasard d'une conversation houleuse : elle avait ressenti un sentiment bizarre, alors elle réessaya, et comprit. Mais un jour, plus rien. Plus de parents, biologiques ou adoptifs, tous les deux partis. Seule. Gabrielle se retrouva seule. Quelques années plus tard, elle gagnait bien sa vie, prétextant être une psychologue renommée et aimée du grand public, pour sa "proximité" avec le public. La vérité était tout autre. Elle se servait de son don pour gagner un peu d'argent, tuant des riches héritiers et effaçant les preuves morales, et au cas-où, des policiers trop professionnels. Elle survivait, devenant arrogante et intéressée avec les gens. Pourtant, elle gardait un semblant d'humanité et d'affection, malgré qu'elle prenait une sorte de plaisir à tuer les gens pour vivre. Après une année à vivre comme cela, elle rencontra l'amour, un photographe amoureux d'art, qui lui fit découvrir l'art de la mode, de la pose et de la visualisation. Elle avait résisté à le tuer, parce qu'elle avait trouvé en lui la chaleur qui lui rappelait son enfance. Elle l'aimait, il l'aimait, elle vécu, il mourut. Elle reprit le cours de sa vie, non sans émotions nouvelles, le regret, la peur, la nostalgie. Elle avait bien sûr déjà vécu ces ressentis, mais ils avaient pris de l'ampleur. Elle cafouillait, se trompa, ne fut pas assez prudente, se fit prendre par la police. Elle n'avait de choix que de fuir la justice, parce qu'elle estimait qu'elle n'avait pas mérité de finir emprisonnée. Elle cherchai les siens, des personnes ayant des pouvoirs, comme elle. Elle a trouvé cette académie, formant de jeunes prodiges, pour en faire des personnes maîtresses de leur propre personne. Elle devint leur psychologue, retrouvant son ambition d'enfant : aider les gens. Bienveillante, elle avait acquis la confiance des académiciens, elle ne pouvait être qu'une bonne personne, elle n'était qu'une bonne personne. Mais peut-être qu'en fait, elle voulait simplement -ou de façon complexe- servir son intérêt. Peut-être... So spectacular Gabrielle a le don de pouvoir modifier la mémoire d'une personne. Cela implique qu'elle peut changer des détails de la mémoire, elle peut supprimer des parcelles et en créer des nouvelles, totalement artificiels. Elle doit néanmoins établir un contact visuel et en savoir un minimum sur la personne lorsqu'il s'agit de modifier ou de supprimer. Lorsqu'il s'agit de créer, elle n'a pas besoin de connaître la personne. Get a cookie pseudonyme - Retro, je m'appelle Rémi et je suis jeuuune ^-^ age - Hé hé... Mystère et boule de pâte à mâcher. comment avez-vous connu le forum ? - OMD suggestions ? - Nothiiiing le code - { VALIDEE}
Dernière édition par Gabrielle Z. Jarmon le Dim 4 Nov - 19:09, édité 6 fois |
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