Si lointaines peuvent paraitre ces brillantes étoiles
Quand les nuages nous recouvrent de leurs voiles.
Comment croire à un chemin de lumière, à la sincérité
Quand tout s'obscurcit pour ne laisser qu'un reflet
En noir et blanc de la vie qu'on ne sent plus en nous ?
Tant de maux qu'on ne ressent plus comme des coups.
Il n'y a plus de douleur, plus de remord, plus de chagrin,
Plus de sensation, rien que le vide qui nous étreint.
Les rêves disparaissent de nos longs sommeils,
Finis les jours dans les jardins aux fleurs de vermeilles
Recouverts des pourpres couchés de soleils.
Un silence de mort s'installe dans nos oreilles,
Dépourvus de couleurs deviennent les arcs-en-ciel,
Le monde n'est peuplé que de spectres artificiels,
Les souvenirs heureux d'autrefois nous effrayent
Comme des fantômes hantant notre esprit déchiré.
Les méandres des ténèbres nous sont familiers
Et les amis sont à présent des monstres assoiffés.
Comment regretter ces profondes sensations
Si on n'est pas ressorti l'esprit sains de cette dépression ?
________________________________________________________
Lueur qui faibli,
Face au sombre infini.
Cette ombre pressente,
Ne cesse de grandir.
Chaque pas voit sa force imposante,
Prendre le dessus. Sans avenir.
La nuit elle me rend visite,
En mon sommeil, l'agite.
Elle a prit possession de mon esprit,
Qu'adviendra t il de ma vie ?
Elle observe tous mes gestes et faits,
Ne laisse absolument rien passer.
Je sens son odeur,
Elle décuple mon malheur.
Son regard pesant se fait sentir,
Mes sentiments me quitte sans que je en puisse les retenir.
Cette ombre si sombre,
Me guette dans les recoins de pénombre,
Comme un prédateur,
Elle a l'âme d'un tueur !
Elle a réussi,
Je perds ma vie.
Au prit d'un moindre effort,
Cette ombre, la mort ?
A eu raison de moi, mon âme…
Dans mon cœur s'est éteint la flamme.
________________________________________________________
La terre est sombre et tout se mélange.
Les images sont floues, brouillées.
Je le sais bien j'suis pas un ange
Je suis perdue, j'sais plus quoi penser.
La vie est ce qu'elle est, on comprend pas toujours
Ce qu'elle nous réserve, au jour le jour.
J'essaie même pas de comprendre, je m'aperçois
Je ne m'énerve que peu, tant pis pour moi.
________________________________________________________
Mon élément,
Celui dans lequel j'excelle,
Celui où je peux entrer moi-même
Mon élément à moi ?
La douleur, le sang, la tristesse
En bref le sombre…
Pas vraiment une réalité,
Du moins pas Ma réalité,
Je dirais plutôt Notre réalité…
Mon élément,
Un univers noir comme la nuit,
Un univers froid,
Un monde rempli
De fillettes devenues trop vites adultes,
D'ado qui perdent pied,
De blessures ineffaçablement,
De larmes incessantes,
De confiances bafouées…
Mon élément…
________________________________________________________Bon je m'arrête là,je sais sais c'est trèèès sombre.