Who are you ?

date d'inscription : 06/08/2011

Ca faisait longtemps que je n'avais vu aucune tête connue. J'avais tendance à éviter les autres, en ce moment. Une drôle de sensation m'étreignait l'esprit, et j'avais l'impression de redevenir "sauvage". La perspective de parler à une personne, même familière, me causait un dégout inexplicable, et bien que cela m'effraya un peu, je ne savais pas comment m'y prendre. La lâcheté et la flemme, mes vices principaux, m'incitaient à laisser la situation en plan, et d'attendre son évolution. Je serai de toute manière obligée de croiser un jour ou l'autre âme qui vive. L'Académie était relativement bien peuplée, et mes efforts pour me dissimuler n'étaient pas tenables sur le long terme.
C'est donc sur la pointe des pieds que je me dirigeai vers la petite bibliothèque, invariablement moins remplie que la grande. Il fallait bien que je m’occupe dans ma solitude, et les livres étaient une source de satisfaction sans nom. La seule source de bruit inévitable était le grincement horripilant des portes, qui, bien que s’ouvrant parfaitement, ne manquaient jamais de me faire serre les dents. J’arrivai donc devant la porte, après une démarche furtive et silencieuse le long des couloirs pourtant dépourvus de toute activité humaine ou non. J’avais de toute manière activé mon « pouvoir », précaution obsolète mais rassurante.
Je fus agréablement surprise, lorsque j’ouvris la porte, les dents serrées, de constater qu’elle ne grinçait pas. Une grande première dans l’Académie ! Jubilant intérieurement, je me faufilai à l’intérieur de la petite bibliothèque, qui me parut minuscule comparée à la grande, la seule où je m’étais récemment rendue. Je refermai le plus doucement possible la petite porte, - et bleue, comme toutes celles de l’Académie -, et balayai la salle du regard. Petite n’était pourtant pas le nom approprié, et ne convenait pas vraiment, car elle était quand même dotée de proportions forts acceptables. Les rayonnages étaient remplis de vieux livres un peu poussiéreux. Soit il n’y avait pas de bibliothécaire attitrée, soit celle-ci ne faisait pas très souvent le ménage… Je m’approchai d’une étagère au nom effacé, et pris un livre au hasard. Détail curieux, sur la couverture ne figurait que le titre, imprimé en immenses caractères gras, sans nom d’auteur ni maison d’édition. Pas de résumé. « Epina l’envenimée », proclamait la police austère. Je me lovai dans un coin d’un des canapés sombres qui parsemaient la pièce, et commençai ma lecture. C’était une histoire étrange, dont l’héroïne, Epina, était manipulée par un personnage qui n’était pas nommé ni décrit. Complètement prise par ma lecture, je ne me rendis pas compte que j’avais peu à peu laissé tomber mon camouflage, lorsque j’entendis des bruits de pas qui se rapprochaient, non loin de moi. Complètement tendue, je sautais du canapé comme un ressors, et pivotai en direction de l’inconnu(e). Et là, mon cerveau fit un truc complètement insensé : il me fit parler anglais. Les moments de stress révèlent la personnalité de la personne concernée. Il fallut donc en juger que j’étais complètement folle, ainsi que les mots sortirent tous seuls de ma bouche :
« Who are you ?! », fit ma voix dans un couinement suraigu qui me fit regretter de ne pas pouvoir devenir une souris.
Mes joues prirent une teinte écarlatte à l'instant même où je pris conscience de ce que je venais de dire, et je fis une chose au moins aussi stupide que mon cerveau : je me mis à rire. C'était juste un rire nerveux, mais cela me ridiculisa et me fit encore plus baisser dans mon estime, si c'était possible.

Cielle était perdue, elle ne savait pas où elle était, dans cette grande cour ou le monde régnait. Elle fut vite mal à l'aise, car tout le monde avait l'air de la connaître mais elle, elle ne connaissait personne. Elle ne comprenait rien et personne n'avait cherché à lui faire comprendre. Son cerveau était bouleversé, la jeune femme tenait son écharpe de ses poings comme une petite fille qui cherchait sa maman. Sans Gaara -qui était pourtant défunt et vivant à ses yeux- elle était P-E-R-D-U-E. Elle se sentit trop mal à l'aise et décida de partir. Et en plus, il fessait froid, Cielle avait le bout du nez rouge ce qui la rendait toute mignonne. Elle entra dans l'établissement sans savoir où elle allait aller.
La jeune femme se retrouva dans une petite bibliothèque, elle fit un petit soupir avant de poser ses gants sur la table qui était installée près des étagères. Elle restait plantée là sans savoir que faire et puis que faire dans un endroit que l'on ne connait pas ? Tout le monde vous connait et vous ne connaissez personne. Tout à coup, elle entendit une voix qui venait de son dos :

« Who are you ?! »

Cielle se retourna et vit une jeune femme aux cheveux blonds pales sur le point d'être blanc, mais il ne le sont pas. Elle possédait deux magnifique yeux rouges. Cielle fut soulagée, enfin une fille qui ne la connaissait pas. Aaah, ça fait du bien de voir que je ne suis pas qu'un animal domestique que tout le monde connait, pensait-elle. Elle regarda la jeune fille et lui adressa un regard assez perdu mais un doux sourire. Et notre aristocrate d'origine anglaise ne put s'empêcher de lui répondre poliment :

« Me ? My name is Cielle, Cielle Sundie. What about you ? What nice name do you own ? »

-Comment j'ai fait pour me retrouver ici, moi ? C'est par là ou par là ...? C'était les questions incessantes que se posait Lionel après avoir quitté son dortoir, qui'il aurait mieux fait finalement de ne pas quitter sans qui que ce soit. Cependant, si il ne l'aurait pas fais, il aurait séché les cours, ce qu'il fait en ce moment. Cela doit maintenant bientôt faire heure et-demi qu'il tourne en rond dans l'académie. Lionel était belle et bien perdu dans cet établissement. Il espérait alors tomber sur des élèves ou alors un professeur, qu'importe, cela faisait mauvais impression, mais c'était la nature de Lionel. Celle de toujours se perdre dans des endroits encore inconnus comme celui-ci. Il commença à avoir les jambes lourdes, ouvrir les portes une à une, cherchant désespérément(= exagération de Lionel) une salle de cours où une poignet d'élève s'y trouveraient. Il savait très bien qu'il avait raté les deux premières heures de cours de la matinée. Était perdu. Était-ce une justification d'absence convenable ici ? Déjà qu'il rata les premières semaines à l'académie, il avait fallu que cet établissement soit un vrai labyrinthe pour lui, dans lequel il avait l'impression de constamment re-marcher sur ses pas. Il avait aussi du mal à se repérer, bien trop de bleu, toujours le même bleu, aucunes autres couleurs, aucunes autres nuance tout simplement. Lionel soupira, néanmoins, il ne perdit ni courage ni sang-froid ni rien, il se dit qu'il finirait bien par tomber sur quelqu'un à condition qui restait à l'intérieur: là où il avait le plus de chance. Autant ne pas sortir, sinon il risquerait de partir loin, un peu trop loin. Pour sur, on pouvait dire que le sens d'orientation de Lionel était égal à 0, et il le savait. [...] .
Après avoir continué à tourner en rond pendant au moins 30 minutes, Lionel entendit un bruit venant de dernière une porte. Une voix ...Non deux, deux filles discutant en anglais. Cela le surpris légèrement, mais lui plus important c'était qu'il venait de trouver des personnes. Il entreprit l'ouverture de la porte et vit avant juste au-dessus de celle-ci que dernière cette porte se trouvait: la petite bibliothèque. Lionel aimait bien lire, mais logiquement lorsqu'il lisait il était seul, mais là n'était pas le moment de lire mais plus de se repérer enfin. Bref, Lionel ouvrit la porte d'un mouvement très lipide, il vit alors deux jeune fille: l'une assise sur un canapé tenant un livre à la main et l'autre à quelques pas devant lui de dos. Celle sur le canapé, avait de grands yeux rouge, se qui le captiva un moment. L'autre de dos possédait une chevelure blanc neige, que Lionel crut reconnaître, celle de Cielle, la jeune fille si poli qui l'avait aidé le jour dernier. Lionel sourit se demandant si devais parler en anglais lui aussi, il opta pour le français avec qui il savait que Cielle le comprendrait.

"Excusez-moi, je dérange peut-être ? ....A vrai dire je suis un peu perdu."

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Note : Je change de couleur. Ce n'est plus "olive" mais "lightgreen" C:
Ah, et Lili', c'est quoi le code de ta couleur s'il te plaiiiiit 8D ?

Pétrifiée, je m'attendai donc à un regard condescent, voir vaguement amusé de la part de la jolie fille aux cheveux blancs comme la neige qui s'était retournée. Il n'en fut rien, et la jeune fille m'adressa un regard étonné et un gentil sourire. J'en déduisis que soit 1) elle était extrèmement polie, 2) elle ne parlait pas l'anglais et elle exprimait son incompréhension de manière fort délicate ou 3) elle ne réalisait pas tout de suite et allait bientôt exploser de rire. Et ce fut avec un anglais sans accent et sur un ton poli qu'elle me répondit :
« Me ? My name is Cielle, Cielle Sundie. What about you ? What nice name do you own ? »
Comment ne pas faire sentir à une parfaite abrutie qu'elle est justement une parfaite abrutie en une seule leçon. J'ouvris de grands yeux ronds admiratifs. Si je m'étais trouvé dans sa situation, j'aurais surement gaffé. Il y avait quelques années de celà, j'aurais trouvé une réponse apropriée en seulement cinq secondes, ou bien j'aurais fichu le camps sans attendre. Mais cette Académie avait de drôles d'effets sur ma personnalité, et entammait considérablement mon amour propre, ces derniers temps... Avant de répondre, j'observai plus attentivement Cielle, retournant à mon seul talent n'ayant pas patie de ma longue période d'hermite.
Elle était vétue de manière classe, presque aristocratique. Je remarquai une paire de gants posés sur une table non loin, de même que l'écharpe de laine qu'elle tenait dans ses mains. Elle venait donc de l'extérieur où il gelait, à en juger par son nez rouge, qui la faisait paraître enfantine. Elle avait un visage fin et harmonieux, et j'admirai la couleur immaculée de sa chevelure, de même que la jolie teinte de ses yeux bleus. La façon dont elle se tenait, bien droite, son maintient, la manière polie avec laquelle elle m'avait répondu et son anglais sans accent me firent penser qu'elle venait d'une bonne famille. Bien que je n'affectionnai pas particulièrement l'argents et les gents qui le possédaient - et s'était un euphémisme -, je me sentis à l'aise en présence de Cielle. Son allure enfantine n'y était surement pas pour rien, bien que je me méfis des apparences souvent trompeuses.
Je m'apprétai à lui répondre - en français cette fois-ci - lorsque la porte s'ouvrit de nouveau, découvrant un garçon roux aux jolis yeux bleus et aux cheveux ébouriffés à l'air complètement perdu. Tiens, un cousin de cheveux de Yuki ?
« Excusez-moi, je dérange peut-être ? ... À vrai dire je suis un peu perdu. »
Je me levai, tant par politesse que par besoin d'être debout. J'avais des fourmis dans les jambes et la sensation d'être petite, par rapport aux deux autres.
« Heu, et bien moi c'est Nezumi, enchantée, Cielle, dis-je à l'attention de la jeune fille. Tu ne déranges pas. C'est grand ici, tu cherchais quelque chose en particulier ?, demandai-je au garçon roux. »
Cette tirade me permi de reprendre mes esprits et mon contrôle mental sur moi-même. Bien que le fait d'être en contact avec deux personnes, ce qui était énorme au vu du temps passée seule, me dérangeait un peu, je me dis que c'était l'occasion de me resociabiliser. Finalement, la perspective de finir l'année seule ne me plaisait pas tant que ça...

« Excusez-moi, je dérange peut-être ? ... À vrai dire je suis un peu perdu. »

Perdu ? Elle aussi. Pourtant, tout le monde avait l'air de la connaître alors qu'elle ne connaissait personne, elle. Elle ne savait même pas où elle était au juste. Elle avait besoin d'aide pour retourner à Paris chez elle, rejoindre son majordome. Elle ferait n'importe quoi pour revenir là bas. N'importe quoi vous dis-je.

« Heu, et bien moi c'est Nezumi, enchantée, Cielle. Tu ne déranges pas. C'est grand ici, tu cherchais quelque chose en particulier ? »

Cielle fit un sourire au jeune homme avant de lâcher avec une voix douce un :Bonjour, puis elle regarda ensuite la jeune femme et dit à son tour :

« Je suis toute aussi perdue... »

[Excusez' totale manque d'inspiration... >__<]

"Heu, et bien moi c'est Nezumi, enchantée, Cielle, dis-je à l'attention de la jeune fille. Tu ne déranges pas. C'est grand ici, tu cherchais quelque chose en particulier ?"

Celle qui alors jusqu'ici était assise sur le canapé, à lire son livre à la couverture vierge, se leva et se présenta. Ce qui fit réellement penser à Lionel qui venait de la déranger, mal gré la contradiction de cette dernière au nom de Nezumi. Un tout aussi joli nom pour une toute aussi jolie demoiselle. Il lui sourit amicalement. Par-contre, Lionel ne savait vraiment pas quoi lui répondre: Demander de le guider vers une salle de cours, alors que ceux du matin touchaient à leurs fins. Ou alors, le chemin qui conduirait à la cafétéria, son ventre finirait par lui réclamer un moment ou un autre, ceci ne serait tarder cependant. Ou bien, ne rien demander et rester en la compagnies de Cielle et Nezumi.
Bizarrement, Lionel n'avait pas encore croisé l'ombre d'un garçon, ce n'était pas déplaisant, mais il savait qu'à la longue cela finirait par l'agaçait.
Enfin toutes ses pensées aléatoires se coupèrent lorsque Cielle prononça le premier mot.

"Bonjour. Je suis toute aussi perdue..."

La première chose qui tapa Lionel fut le fait que comparé aux deux filles, il oublia de se présenter à Nezumi. La seconde fut que la jeune Cielle était perdu, alors que celle-ci paraissait connaître les lieux la dernière fois, lorsqu'ils s'étaient rencontrés et lorsqu'elle avait guidé à son dortoir accompagné d'Aries. Cela embrouilla un peu Lionel, mais toujours avec le sourire, il se présenta pour de bon et continua.

« En fait, je suis Lionel. Eh bien, je pense finalement que je vais rester un peu ici. »

Effectivement, il prit la décision de rester un moment et se dirigea vers la rayonnage mythe/légende. Il choisit un livre plutôt petit mais épais, une sort de recueille et partit s'asseoir sur une chaise face à Nezumi et de coté à Cielle et posa son livre sur la table. Avant de l'ouvrir, il tourna sa tête vers Cielle.

« Il y a un endroit où tu veux de rende Cielle ? », dit-il gentiment.

« En fait, je suis Lionel. Eh bien, je pense finalement que je vais rester un peu ici. »

Cielle fit un sourire en hochant la tête poliment, puis elle fit un beau sourire. Elle ne reconnaissait guère le visage du cher Lionel qu'elle avait aidé précédemment. Elle qui voulait toujours aidé les gens perdus, elle connaissait l’académie par coeur était maintenant en train de demander son chemin. Le jeune femme pensait de ce qu'il pouvait bien se passait au manoir. Gaara devait être mort d’inquiétude. À ce sujet, Cielle eut quelques secondes un visage triste qui partit aussitôt quand elle entendit encore la voix du jeune homme :

« Il y a un endroit où tu veux de rende Cielle ? »

Disait le jeune homme gentiment. Cielle sourit, il ne pouvait évidemment pas l'emmener à Paris ! Elle fut touchée par la proposition du jeune Lionel. Elle fit un petit rire amical et enfantin avant de répondre avec douceur :

« Oh, vous ne pourrez pas m'y emmener. Dites-moi juste à combien de kilomètres se trouve Paris pour que je décide de mon moyen de transport : avion, train ou taxi. »

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« Bonjour. Je suis toute aussi perdue..., dit Cielle. »
Je n'étais donc pas la seule personne dépourvue de sens de l'orientation ? Enfin, j"arriver quand même à me repérer dans l'Académie, maintenant. J'étais ici depuis assez longtemps, maintenant.
« En fait, je suis Lionel. Eh bien, je pense finalement que je vais rester un peu ici, se présenta le garçon roux. »
Le rouquin, Lionel donc, alla choisir un livre mythologique et s'assis en face de moi. Avant de le commencer, il s'adressa à Cielle :
« Il y a un endroit où tu veux te rendre, Cielle ? »
Je ne compris pas très bien si il lui demandait où elle voulait se rendre maintenant, ou si c'était en général, comme par exemple je rêvais d'aller au Canada. Mais c'était dans les deux cas sympathique de la part de Lionel.
« Oh, vous ne pourrez pas m'y emmener. Dites-moi juste à combien de kilomètres se trouve Paris pour que je décide de mon moyen de transport : avion, train ou taxi, expliqua Cielle gentiment, après avoir laché d'un adorable petit rire. »
En effet, je supposai qu'on était loin de Paris. Enfin, simple impression de ma part, étant dans l'impossibilité de situer l'Académie.
Je remarquai aussi que Cielle avait vouvoyé le garçon roux, ce qui ne m'étonna pas vraiment. Avec ses manières impeccables à l'anglaise, cela ne semblait ni étrange ni déplacé. Si ça avait été moi, j'aurais surement eu l'air de les prendre de haut, mais dans le cas de Cielle, ça semblait tout à fait naturel.
« Pourquoi veux-tu aller à Paris, Cielle ?, demandai-je, avant de me mordre la langue. Enfin, ci ce n'est pas trop indiscret, rajoutai-je, rougissant comme une pivoine. »
Sur le terrain, pas de soucis, je savais me débrouiller. Mais quand il s'agissait de parler... Là, c'était une autre histoire. En même temps, le temps des missions était si loin.
Ma question semblait déplacé et stupide, voir creuse, alors que je m'y intéressais réellement. Elle avait l'air de vouloir s'y rendre à tout prix, et je trouvais celà intriguant. J'espérai juste ne pas passer pour une crétine, une fois encore...

« Pourquoi veux-tu aller à Paris, Cielle ? Enfin, ci ce n'est pas trop indiscret »

Elle aussi connaissait son prénom ? Alors... Tout le monde la connaissait... Cielle fut confuse, elle ne savait plus quoi faire et puis un sentiment que l'on ne peut pas décrire lui parvint, la jeune femme tomba au sol, et à quatre pattes, la tête cachée, elle commençait à trembler. Des larmes coulèrent sur le sol, elle pleurait, silencieusement, puis ses larmes créèrent une petite flaque d'eau. Elle ne cessait de pleurer, toujours et encore comme si son corps n'allait jamais se vider de ce liquide transparent.

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Ma question stupide eu un effet innatendue sur la jeune fille. Cielle tomba de sa chaise, et, à quattres pattes par terre, elle se mit à pleurer. Je restai interdite quelques secondes, puis je m'accroupis à côté de Cielle, un peu affolée.
« Cielle ?! Qu'est-ce qui se passe ?!, demandai-je le plus doucement possible, c'est à dire presque en hurlant, et avec la grace d'un ours qu'on sort de son hibernation. » Presque certaine que c'étais ma faute, je sentis poindre sous mon crane une migraine magistrale. C'étais bien mon jour, tiens !
Avce mes questions à la con, j'avais fait pleurer une charmante demoiselle. J'aurais vraiment dû m'abstenir, cette fois-ci. Bien que le sujet semblait lui tenir à coeur et était donc surement sensible, j'avais ammené le sujet sur le tapis sans aucun tact. Ne sachant que faire et étant parfaitement inutile, la seule chose que je trouvais à faire fus de carresser doucement le dos de la jolie demoiselle en larme.

[Désolée, panne d'inspi ><]

« Cielle ?! Qu'est-ce qui se passe ?! »

La jeune femme essayait d'être la plus douce possible, mais elle hurlait plus que parler. Elle devait s’inquiéter, alors la jeune femme à la chevelure blanche ne le prit pas mal. Mais elle avait comme une douleur au cœur, une douleur qui ne peut pas partir. Quand cela arrivait, tout le monde la fuyait. Quand Cielle entre dans une situation amoureuse avec quelqu'un, elle ressent une forte douleur au cœur. Mais, le jeune homme dont elle était amoureuse à ce monde était déjà décédé. Cielle l'ignorait, ça mémoire était perdue, perdue, elle s'était perdue en chemin. La jeune femme sentit la main de Nezumi lui caresser le dos pour la rassurer. Alors la jeune Cielle marmonna :

« J-je... a... J-je aime... »

Voilà qui était incompréhensible... Elle ne pouvait plus parler, les larmes lui en empêcher.

Lionel venait de commencer son recueil de mythe, mais à peine avait-il eu le temps de lire une page que la jeune Cielle répondit, une réponse auquel il ne s'attendait pas vraiment:

« Oh, vous ne pourrez pas m'y emmener. Dites-moi juste à combien de kilomètres se trouve Paris pour que je décide de mon moyen de transport : avion, train ou taxi. »

Paris ? Lionel avait aucune idée où il se trouvait en ce moment, et une jeune fille lui demandait où se trouvait Paris. L'autre jeune fille, Nezumi, lui ôta les mots de la bouche. En espérant avoir une réponse plus clair:

« Pourquoi veux-tu aller à Paris, Cielle ? Enfin, ci ce n'est pas trop indiscret »

Elle le demanda avec tant de délicatesse et tout en rougissant, ce qui avait légèrement fait sourire Lionel. Néanmoins, il n'aurait jamais prévu la réaction du destinataire, Cielle.Celle-ci tomba subitement pour finir à quatre pattes, elle trembla et versa des larmes qui coulaient le long de sa joue jusqu'à tombaient à terre et former une flac.
Nezumi se leva brusquement et cette fois si hurla plus qu'autres choses, elle devait certainement penser que sa question l'avait mis dans cette état. Mais il était évident que non. Néanmoins, elle ne pouvait laisser Cielle ainsi et lui caressa le dos délicatement:

« Cielle ?! Qu'est-ce qui se passe ?! »

Après cette autre question, Cielle resta dans le même état, mais essaya de prononcer quelques mots, enfin ce qui semblaient être des mots:

« J-je... a... J-je aime... »

Je ? ... ? Elle bafouilla, ce qui devenue incompréhensible, hélas. Lionel qui lui était levé depuis que le jeune fille avait versé une larme, décida cette fois de s'approcher et de faire quelque chose. Malgré le fait qu'il savait qu'il était vraiment pas doué pour ça, mais plus doué pour ça que pour se perdre, alors pourquoi ne pas essayer ? Il s'assit prés de Cielle et lui prit les deux mains, de ce fait, elle pouvait le regardait dans les yeux et éviter d'être à quatre pattes. Il lui adressa un léger sourire pour la rassurer et lui dit le plus doucement possible:

"...Prends une grande respiration, tu verra ça te fera du bien, vas-y essaye. Après on fera en sorte que plus une larmes coule sur ton visage."

Lionel se trouva plus qu'imbécile d'avoir sorti une phrase aussi utilisé, mais il savait que ça marché. Pendant ces moment de rages, elle lui disait tout le temps de prendre une grande respiration pour se calmer, ce qui marcher toujours. Donc Lionel sourit, essayent de rassurer au plus Cielle.

[HRP: Changement de couleur: #CC0000]

« ...Prends une grande respiration, tu verra ça te fera du bien, vas-y essaye. Après on fera en sorte que plus une larmes coule sur ton visage. »

Cielle qui baisait toujours la tête à quatre pattes, respira alors de toutes ses forces. La jeune femme prenait de grande bouffées d'air et petit à petit, elle se calmait... doucement... doucement... Le jeune homme du nom de Lionel l'avait très bien conseiller. Ça y'est, elle était calmée, mais les larmes coulaient toujours dans une respiration assez bruyante et douloureuse. La honte lui traversa le corps, d'où venait cette crise incroyable ? D'où venait cette douleur insurmontable ? La jeune femme à la chevelure blanche n'avait jamais ressentie cela, pourtant ça avait un rapport direct avec Gaara. Lui était-il arrivé quelques choses ? Oui et malheureusement, Cielle avait oublié cette mort, ce rapport avec Gaara lui faisait mal, une histoire dure à expliquer. Qu'arriverait-il quand Cielle découvrira pour la deuxième fois que son cher majordome est défunt depuis quand même quelques temps ?

« Qui que vous... Qui que v-vous soyez, j-je... v... fouuu... Je vous remercie... »

La jeune femme essayait d'être le plus compréhensible possible, mais elle balbutiait trop, elle essayait aussi de respirer entre ses phrases, mais elle respirait entre chaque bout de phrases. Cielle pleurait toujours silencieusement, qu'allait être le moyen de stopper les larmes de la jeune fille par ce jeune homme ?

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Cielle balbution quelque chose de parfaitement incompréhensible entre ses larmes.
« J-je... a... J-je aime... »
Je quoi ? Je ne compris rien, et ça m'affola encore plus. Pour le coup, je me sentais vraiment inutile.
Lionel prit les choses en mains. Il s'assit à côté de Cielle et lui parla calmement, bien plus doucement que moi précédemment.
« ... Prends une grande respiration, tu verras ça te fera du bien, vas-y essaye. Après on fera en sorte que plus une larme ne coule sur ton visage. »
Elle fit ce qu'il lui demandait, et réussit enfin à se calmer, petit à petit.
« Qui que vous... Qui que v-vous soyez, j-je... v... fouuu... Je vous remercie..., dit-elle, cherchant désespéremment de l'air. »
Je compris qu'elle le remerciait, et je me relevai, avant de me serrer en boule dans le canapé que j'occupai un peu plus tôt. J'étais contrite, et honteuse. Avec mon manque de tact habituel, j'avais posé la mauvaise question. Le truc, c'est que je ne comprenais pas ce qui clochait. Surement en rapport avec un évènement dans la vie de la jeune fille, qui pleurait toujours. Mais silencieusement, et tout doucement, cette fois-ci.
« Je vous pris de m'excuser. J'ai visiblement été indiscrète, murmurais-je, presque inaudible. »
Je fermai les yeux, avec l'envie de disparaître sous terre.

La jeune Cielle avisait le conseille de Lionel, et prit de grandes respirations pendant un moment. Petit à petit, celle-ci se calmait, néanmoins elle paraissait toujours ...Toujours triste au fond d'elle, ce qui faisait couler des larmes encore et encore sur ses joues. Cette fois des pleures silencieux. Après un moment d'attente, laissant Cielle reprendre son souffle, elle remercia Lionel du mieux qu'elle pouvait dans son état actuelle.

« Qui que vous... Qui que v-vous soyez, j-je... v... fouuu... Je vous remercie... »

Pouvons-nous croire à une légère amélioration ? Lionel n'était pas convaincu, temps que le sourire de Cielle n'était pas revenu Lionel ne pouvait pas la laissait ainsi.
Il remarqua alors que Nezumi venait de se relever, et se dirigea vers son fauteuil,et se mit en boule. Avant qu'elle prononçait la phrase explicatif de cette réaction, Lionel, lui ne pouvait rien faire. Lorsqu'il avait rassurer Cielle, il avait bien dit "on", mais tout seul il sait que se serait pitoyable.

« Je vous pris de m'excuser. J'ai visiblement été indiscrète »

Elle le murmura si doucement, qu'il était presque dur d'en comprendre le sens.Lionel n'était pas Cielle, il ne pouvait pas savoir si sa question était réellement indiscret, mais pour Lionel elle ne l'était pas. Si ça n'ait pas était elle qui posé la question ça à aurait été lui. Lionel lâcha les mains de Cielle un moment, elle la positionna pour ne pas qu'elle se remette à quatre pattes. Il rejoignit Nezumi, se mit en face d'elle, elle ne le voyait pas caché comme elle était, mais Lionel oui:

"Tu n'as pas à t'excuser pour ce genre de chose, et si tu veux réellement te faire pardonner, alors rends lui le sourire. - Lui t-il dit avec conviction -. De plus si tu n'avais pas posé cette question, je l'aurais fais, alors ... - Cette fois ci, il prit ses bras qui cachait son visage et lui adressa un sourire - Alors, tu veux bien m'aider au lieu de rester dans ton coin ?"

Sans même attendre sa réponse, il la fit lever et la ramena près de Cielle. Lionel se remit assis face à Cielle et lui sécha ses larmes. Il attendait avant-tout une réaction de Nezumi ...

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Roulée en boule comme je l'étais, je ne voyais rien de la scène. J'aurais aimé que l'inverse se produisit, mais je ne songeai même pas à utiliser mon pouvoir. Pas assez en état. J'entendis juste un froissement, indiquant que quelqu'un se levait, et se positionnait en face de moi. Cielle ? Lionel ? Surement le second. J'entendais encore la demoiselle qui pleurait presque sans bruit. C'est bien la peine d'avoir une super ouïe si c'est pour entendre les gens pleurer de loin ... Et en effet, ce fut le jeune homme qui me répondit.
« Tu n'as pas à t'excuser pour ce genre de chose, et si tu veux réellement te faire pardonner, alors rends lui le sourire. De plus si tu n'avais pas posé cette question, je l'aurais fais, alors ... Alors, tu veux bien m'aider au lieu de rester dans ton coin ?, dit-il avec force. »
Sur ces mots, il me prit le bras et me releva. Je me dégageai vivement, mue par un vieux réflexe de survie. Baissant les yeux, je me frottai nerveusement le bras. Je pris sur moi, relevai la tête et adressai au garçon roux un sourire d'excuse. Il était vrai que ma réaction avait été quelque peu disproportionnée, mais j'avais été avant tout choqué par le chagrin de Cielle, presque trop soudain pour être naturel. Comme si il n'était pas de son ressort, que c'était une réaction plus physique que réfléchie. Je secouai la tête. Il fallait que j'arrête de toujours tout analyser des récations des gens autour de moi.
« Désolée. Bien sur, je vais faire de mon mieux, fis-je d'un ton plus sur que précédemment. Puis je me retournai vers Cielle et lui parlai doucement : Cielle, est-ce que ça va aller ? Pouvez-vous vous relever ? »
Mon "désolée" vallait tant pour mon replit sur moi que sur ma brusque réaction. Je détestais qu'on me touche, et même un simple effleurement provoquait mon invariable recul.
Lionel était en train de sécher les larmes de Cielle, et je m'interrogeai de nouveau sur les raisons d'une telle réaction. Généralement, une simple question ne provoquait pas une crise de larme d'un si grand empleur... Ou alors, j'étais vraiment à côté de la plaque ?

« Désolée. Bien sur, je vais faire de mon mieux. Cielle, est-ce que ça va aller ? Pouvez-vous vous relever ? »

La jeune femme n'avait que comprit que quelques bouts de phrases de se qu'avez dit Lionel.Pourtant, chacun de ces bouts de phrases était important pour elle. ... te faire pardonner... Elle aussi voulait se faire pardonner. Gaara, elle lui devait des excuses. Oui, de grosses excuses d'après elle. Pendant que je suis là, à pleurer... se disait-elle ... tu t'inquiètes pour moi, c'est pour cela que j'ai ressenti ta tristesse dans mon corps, Gaara ? Cielle qui tremblait de bras laissa couler ses larmes avant de répondre à l'aimable jeune femme :

« Je s-sens un éclair dans mes b-bras, mes jambes, dans t-tout mon corps... C... C'est a-affreux... »

Mais Cielle ne voulait pas lâcher l'affaire, elle voulait se lever. Alors, elle répétait à douce voix, une voix faible, comme un chuchotement : ... s-sois forte... sois f... sois f-forte... Son corps commençait à ce lever doucement, on put voir les cheveux humidifiés de larmes de Cielle, elle était à genoux quelques secondes jusqu'au moment où elle tomba, les bras aplatit sur le sol, la tête relevée et son menton collé au sol et toujours ses genoux collés aux sol. Puis beaucoup de larmes coulèrent :

« J-je n'y arrive... pas... »

date d'inscription : 06/08/2011

Cielle avait l'air tellement mal en point... La pauvre. Elle me faisait vraiment de la peine, mais j'était bien en mal de l'aider. Je ne savais pas "gérer" les pleurs de gens comme elle.
« Je s-sens un éclair dans mes b-bras, mes jambes, dans t-tout mon corps... C... C'est a-affreux..., dit-elle d'une voix tremblante. »
J'aurais vraiment voulu pouvoir l'aider, mais ma répulsion m'empêcher de lui tendre la main. Stupide crétine inutile, sert toi un peu de ce qu'il te reste de cervelle ! J'avais beau chercher une solution pour nous sortir de là, mon cerveau semblait plongé en hibernation. de toute manière, Cielle essaya elle même de se relever. J'entendis qu'elle murmurait pour elle-même, surement des encouragements. Alors qu'elle semblait sur le pont de se relever, elle s'écroula de tout son long. Je me mordis la lèvre, ne sachant que faire.
« J-je n'y arrive... pas..., fit Cielle, des larmes pleins la voix. »
En désespoir de cause, je me tournai vers Lionel.
« Tu crois que tu pourrais la porter ? Je ne peux pas le faire, demandai-je. »
J'aurais pourtant eu les capacités physiques suffisantes, mais pas la force mentale nécessaire. il faudrait vraiment que je réussisse à progresser un peu de ce point de vue là.

(Désolé les filles pour le temps de réponse >< et aussi pour le réponse courte mais je pense que sa fera avancer le rp)

Lionel n'avait pas spécialement remarquer le mouvement de Nezumi, qui sans doute par reflets étant donné la violence, voulait se dégager. Lorsqu'il se retourna, celle-ci lui afficha un sourire nerveux d'excuse. Le plus important était de s'occuper de la jeune Cielle qui petit à petit avait l'air de souffrir de plus en plus, à l’intérieur comme à l'extérieur. Elle pleura toujours autant, tout en essayant de se relever avec douceur, mais finis par trembler et tomber de peu. Elle essaye, essaya encore, jusqu'à en pleurer tout les lames de son corps en silence. Nezumi souleva alors une idée intéressante et efficace, elle n'avait pas à se justifier, elle n'avait pas la porter puisse qu'il était là. Il se retourna et se mit de dos à Cielle.
"Tu veux bien monter ? Et accroche toi bien d'accord." dit-il tout en souriant pour la rassurer.
Après qu'elle se soit bien accrochée, Lionel se releva facilement tout en se dirigeant vers la sortie, mais il arrêta le pas et se retourna vers Nezumi.
"Euh ...Tu sais si cette academy possède une infirmerie ?" En y réfléchissant Lionel n'était pas tomber sur cette salle même avoir aperçu sur un plan. " Ou peu-être quelqu'un ayant le don de guérison ? "
C'était les seules solutions possible, il espérait maintenant que l'une des deux jeunes filles connaîtraient la réponse. Lionel encore nouveau n'avait pas pus faire la connaissance de tout les élèves.

« Tu veux bien monter ? Et accroche toi bien d'accord. »

La jeune femme hocha la tête et s'accrocha au dos du jeune homme. Alors, morte de fatigue, elle se laissa bercée par les pas des deux jeunes gens raisonnant doucement sur le sol. Elle ferma les yeux doucement avant de laisser tomber sa tête sur l'épaule du jeune homme. Elle allait rêvé pour la première fois depuis son sauvetage de la noyade...

[Manque d’inspiration]

date d'inscription : 06/08/2011

[Désolée du temps de réponse XwX]

Lionel souleva doucement la jeune fille, puis s'apprêta à sortir. Sur le pas de la porte, il s'arrêta et se tourna vers moi, me demandant si je connaissai l'emplacement de l'infirmerie, ou bien une personne douée d'un pouvoir de guérison. Je repassai mentalement le plan de l'Académie dans ma tête, ainsi que les différents pouvoirs des élèves recensés dans mon esprit. Tout en réfléchissant, la panique me pris. Je ne m'étais auparavant jamais inquiété de l'existence de l'infirmerie, étant de constitution plutôt solide. Maintenant, je me rendais compte qu'il n'y en avais tout simplement pas... Et alors que la liste des personnes dont je connaissais le pouvoir passait dans mon esprit, s'amenuisant rapidement, je pris conscience qu'on était mal partis.
" Je suis désolée. Je ne trouve rien, dis-je, à voix basse."
Merde, c'est pas possible ! Une institution comme cette Académie doit bien avoir une infirmerie, non ? Il fallait bien que je trouve quelque chose, la pauvre Cielle était dans un triste état... Je reportai mon attention sur elle, et remarquai qu'elle s'était endormie.
Ouf... Il n'y avait donc pas urgence. Sa fuculté à s'endormir si rapidement m'étonna... mais dans un sens, ce n'était pas si étonnant, vu qu'elle venait de verser au moins deux litres de larmes sur le sol.
" Et bien, maintenant qu'elle dort, on pourrait peut être l'ammener dans sa chambre, en attendant qu'elle se réveille ?, proposai-je avec un peu plus d'assurance.
Dans le sommeil, la jeune fille parraissait presque appaisée. Je souris, d'un petit sourire sincère. La pauvre... J'ignorais ce qui l'avait mise dans cet état, mais cela avait dû être très dur pour elle. le son de ses pleurs désespérés me revinrent en mémoire, et je les chassai de ma tête. Ca suffisait pour aujourd'hui.