J'avais besoin d'un endroit où j'étais sur de ne trouver personne, d'être seule pendant un bon moment. Je commençait à me demander ce que je faisais là. Je me souvenais du moment dans le parc, avec Cielle et le gars, pendant que j'étais entrain de piquer une crise, donc le parc était à éviter. Mais j'avais remarquer une sorte de balcon tout en haut du château, lorsque j'avais relevé la tête afin de regarder le ciel pendant le couché de soleil. Je partais donc à l'exploration de ce nouveau lieu. Une fois dans le hall j'aperçu une porte entre-ouverte ui donnait sur des escaliers en colimaçon, assez étroits: ils devaient bien menés quelque part! Je décidai donc de monter, marche après marche, jusqu'au sommet.Il faisait très sombre, j'adorai ce genre d'endroit. J'arrivais effectivement à l'endroit voulu: un auvent, mais, il y avait déjà quelqu'un: Aries. La porte était grande ouverte, et je n'avais pas été très discrète avec mes bottes à talons et mes chaînes qui faisaient gling-gling. Je restai plantée là, ne savant pas si je devais m'en aller où bien m’excuser de l'avoir déranger.

Elle avait remarqué ma présence et s'était retournée, les cheveux dans le vent et recoiffait sa mèche devant ses yeux, l'air un peu agacée.

-"Salut, ...Elyra c'est bien çà ?"


Elle avait couper le silence, ce qui m'arrangeai: je n'aurai pas su quoi dire. Elle était assez jolie, dans son style, avec un visage un peu enfantin mais qui avait du charme, je ne la fis pas patienté d'avantage, déjà que j'avais l'air d'une idiote fini et insociable:

Euh, oui. Salut. Désolé de te dérangé: vu que je suis venue ici dans le but d'être seule, je suppose que toi aussi...

En effet, ce n'était pas l'endroit où on s'attendait à rencontrer une foule de monde près à taper la discussion. Mais bon, vu qu'elle était là, que j'étais là, pourquoi pas? De toute façon, il ne fallait pas que je me fasse trop mal voir, je ne tenait pas à passer pour une snob ou une rejeté de la société, même si la solitude était plus que favorable, pour mon cas. J'étais resté à ma place initiale: devant la porte grande ouverte, et Aries également, les bras posé sur le rebord du balcon (si on pouvait appelé cela ainsi). Le vent soufflait et le ciel était recouvert de gros nuages, mais le temps restait acceptable... Pourquoi le temps m’intéressait-il maintenant? Peut être parce que je ne savais pas vraiment où regarder: en fait j'étais un peu mal à l'aise, c'est vrai, je ne la connaissait que très peu, voir que de vu, alors je ne savais pas trop ce qu'elle pensait de moi: si elle "m'acceptait" où à l'inverse me méprisait.

Elle finit par me répondre, mais elle avait l'air toujours aussi distante, elle resta devant la porte métallique d'un air pensif...Quand à moi je m’asseyais sur la rambarde, qui ressembler plus à un gros bloc de béton.
-" Euh, oui. Salut. Désolé de te dérangé: vu que je suis venue ici dans le but d'être seule, je suppose que toi aussi..."
Elle n'avait pas tord, elle avait même totalement raison et je ne comptai pas lui dire le contraire, à quoi bon mentir. Mais elle n'avait pas à s'excuser, elle n'avait rien fait de mal, et puis ça n'avait aucune importance. Derrière son apparence, Elyra était une jeune fille plus timide, elle m’intriguai quelques peu.
-"Tu as raison ..., mais ce n'est rien."
Je n'avais pas grand chose à dire, je lui souris quelques secondes, puis je me déplaçai pour me mettre dos contre mur. J'étais maintenant de profil, une jambe sur la rambarde et l'autre se balançait de haut en bas. Je levai ma tête au ciel, qui s’obscurcit petit à petit, les étoiles commençaient à apparaître lorsque le dernier rayon de soleil disparu. Je soupirai doucement en oubliant la jeune fille qui se trouvait encore devant la porte. Mon regard alors se pencha vers elle, un doux sourire alors se glissa sur mon visage. Comme pour la rassurer, ou bien lui dire qu'elle pouvais rester et même s'avancer. Je pris une cigarette qui était coincé dans mon oreille, et fouillai dans ma poche pour en sortir un briquet gris argentée, dans un des coté une étoile à 5 branches était gravée et de l'autre un croissant de lune accompagné d'une aile. Je mis ma cigarette dans ma bouche, et me mis a parlé à Elyra avant de l'allumer:
-"Ça ne te dérange si je ....?"
Je lui montrai en même temps le briquet, si j'était venue ici dans cette endroit que je croyais isoler, c'était pour fumer un petit moment. Je sais bien que c'est mal, mais bon que pourrais-je bien dire pour ma défense et bien: rien.

[ désolé vraiment du retard ><]

-"Tu as raison ..., mais ce n'est rien."

Elle s’assit sur la rambarde, je ne savais pas vraiment quoi lui répondre, alors j'ai préféré ne rien dire, que de dire une bêtise. Elle me souriait, changeai de position plusieurs fois, avant de se posé, de profil par rapport à moi, contre un mur et sortir un cigarette et un briquet.

"Ça ne te dérange si je ....?"

Oh, non. Du tout. Mon Père fu...

Je m'arrêtai net, Depuis combien de temps n'avais-je pas parler de mon Père ? Très Longtemps, même pensé à lui ... Je ne l'avais pas oublié, ou peut être mais je devais me protégé, après tout... J'essayai d'afficher un sourire vrai, en espérant que l'effet produit serai celui désiré. Je n'avais pas bouger depuis que j'étais arrivée, mais là j'étais encore plus pétrifié. En espérant qu'elle ne se rende compte de rien... Fais mine que tout va bien, continue à sourire Elyra...

Elle faisait des formes avec la fumée qui se dégageai de sa bouche à chaque expiration. Elle avait remarquer que j'étais mal en point étant donnée qu'elle m'interrogea d'un Sa va ? lointain mais sincère. J'optais également par la sincérité, étant donné que mentir ne servirait pas à grand chose vu la situation. Et puis, je ne voulais pas mentir.

Pas vraiment.

Je ne voulais pas non plus l'embêter avec mon passé, quelque peu ennuyeux. On ne se connaissais pas, après tout. Mais bon, jusqu'à preuve du contraire, se confier n'a jamais tuer personne. J'effaçais mon sourire de mon visage: il ne servait plus à rien, et décidai que tout n'était aps perdu: elle ne mùe prenait peut être pas encore comme une folle, alors je m'avançai et m'assis à côté d'elle.

C'est que, ça fait vraiment longtemps que je n'avais pas mentionné mon Père à quelqu'un, ni même à moi même, en fait.

C'était vraiment rare que je dise ce genre de chose, surtout à une (presque) inconnue, mais elle inspirai confiance, comme fille. C'était le genre super zen du matin au soir, posée. Contrairement à moi, qui avait plutôt un tempérament de feu, même si j'étais discrète.

Elle avait eu la gentillesse de s'écarté, envoyant la fumée de l'autre côté loin de moi: Parfait, je détestait la fumée, même les cigarettes en général. Elle éteignit sa cigarette sur le rebord du balcon et répondit:

Je vois ... Tout en regardant le coucher du soleil. Elle avait marqué une petite pause avant de poursuivre: Tu veux en parler ?

J'avais choisit d'être franche avec elle, alors, autant aller jusqu'au bout. De toute façon qu'avais-je à perdre? La fille réservée, froide derrière laquelle je me cache sans arrêt? Ce ne serai que pendant un instant, seulement avec elle, alors.

C'est une histoire banal, qui arrive à plein de monde: ma mère est morte dans un accident de voiture quand j'avais neuf ans, mon père n'a pas supporter, il à noyer son chagrin dans l'alcool, sa vie avec. J'ai vécu seule, en fait. Mon père était la physiquement, mais les seules discutions que nous avions, si nous pouvions appeler cela ainsi, était pour le repas: pendant 3 ans, tout les jours je lui demandais ce qu'il voulait manger, il me répondait toujours: comme tu veux. A force j'ai arrêter et nous ne nous sommes plus parler jusqu'à mes 16 ans: j'ai quitter la maison.

C'était le plus long discourt que j'avais tenu depuis mon arrivé ici. De plus j'avais sortit l'histoire comme si je la racontais tous les jours. Jamais je n'aurai pensé pouvoir déballé tout ça comme ça. Mais bon, c'était fait. Je regardait Aries, ponctuant mon histoire avec un hochement d'épaule.

Elle réfléchit quelques instant à ce que je venais de lui dévoilé: chose que je n'avais révélé à personne pour l'instant. Elle semblait analysé, ou je sais pas trop quoi, ce que je venais de dire. Normal. Elle pris la parole ou bout de quelques minutes de méditation:

Je comprends, mais dis-moi, si tu veux bien, que ressentait-tu à l'égard de ton père, de ta vie ?

Elle me regardait, mais c'était un regard normal, pas inquisiteur, ni scrutateur. C'était agréable en fait, de ne pas être pris en pitié. Je ne sais pas comment elle avait réussi, mais je me livrais à elle. Peut être était-ce son aura, où alors tout simplement que cela faisait trop longtemps que je gardais ça pour moi, enfouie, très profondément. Trop profondément.

Et bien... Au départ, je pensais que c'était le choc, que la situation allais s'arrangé au fur et à mesure. J'étais encore très jeune. Mais il n'y avait aucune amélioration, juste rien. La découverte de mon "don" n'a rien arranger. J'étais seule chez moi, j'étais seule partout. J'avais même peur de moi. Ma vie était devenue totalement insupportable: une routine malsaine s'était installé: je ne parlais plus à personne, j'allais en cours sans les suivre vraiment, je rentrai chez moi dès que les cours étaient terminé, je m'enfermai dans ma chambre, avec la musique, seul point positif qui m'aidait à ne pas péter les plombs. Je ne supportait plus cet atmosphère, cet tension permanente chez moi. La mort de ma mère pesait toujours autant et s'était ettoufant. Alors je suis partie. Je me disais que vivre dehors, en plein air, valait mieux que d'étouffer à l'intérieur.

Je disais tout cela d'une façon tellement naturelle que je m'en étonnais moi même. Tout sortait, tout ce que je n'avais pas dit depuis toutes ces années, tout ce que je ne lui avais pas dis, à lui, je lui disais à elle. C'était très étrange. Je regardai droit devant moi, replongeant dans le passé, pour la première fois depuis 3 ans d'oublie total.

Eh bien, je peux maintenant mieux te comprendre Elyra, et si tu veux mon avais brève, je te dirai que: cela ne sert à rien de fuir, qu'un beau jour tout ces anciens sentiments re-feront surface, si ce n'est pas déjà le cas. Bien évidemment, tu peux avancer de l'avant sans aucun problème, mais seule toi à la solution, cette clé, qui te permettras de faire vraiment face à ton passé.

Je méditais un moment ce petit discours très adulte. Faire face à mon passé, je ne voyais pas comment. Mon père ne changera pas. De toute façon je suis ici maintenant. Et puis une clé...

Je ne vois pas vraiment comment. Je ne sais même pas où j'en suis par rapport à tous ça alors...

Je venais de dire la phrase essentiel: j'étais perdue. Nul part où aller, personne à qui me rattaché. Rien, ou presque. J'avais vécu comme ça pendant des années. Pourquoi me réveillé maintenant? Je n'avais jamais voulut l'admettre, mais je pense que j'avais besoin d'aide. J'ai toujours besoin d'aide. Je tournai ma tête vers Aries. Je la regardai juste. Je ne savais plus quoi dire, ou faire.

Elle soupira, et se mit à réfléchir à mes propos. Je savais que ce n'était pas évident pour la personne à qui on confiait tous ce qu'on avait enfoui, elle n'était pas à ma place, son regard sur la situation était donc tout autre que le mien. J'aimais sa franchise, c'était rare de nos jours, les gens vrai. Nous étions entouré d'hypocrites dans le monde. Ici, en tous les cas je n'en avais pas encore rencontré, personne n'avait l'air d'avoir cette mentalité comme j'ai souvent rencontré au fil de mes "années vagabondes" comme je les appelle personnellement. Ces gens qui vous juge dès le premier regard, qui quand ils vous parle vous sourit et quand vous avez le dos tourné vous démonte auprès des autres. Aries était le contraire de ces gens là: elle était sincère dans ses propos et disait ce qu'elle pensait en face. Les minutes passaient vite en sa compagnie et je revenais à la réalité lorsqu'elle reprit la parole:

Là dessus, je ne pas vraiment t'aider, juste te guider et encore. Et pour te guider, je te dirai d'abord de: trouver la cause de ton problème, ce problème qui ne montre pas la vraie toi. Et tu bien sur de le connaitre ?

Pourquoi je suis devenu ce que je suis devenu? Je l'ignorai en fait. Le renfermement après la mort de ma mère? La déchirure de voir mon père souffrir en permanence? Ou bien autre chose?

Je...

En réalité? Non. Non, je ne savais pas. Je ne m'étais jamais posé la question car personne ne se l'étais jamais vraiment posé non plus. J'avais toujours été timide, même gamine. La situation à fait que je suis resté seule une bonne partie de ma vie. La solitude était mon quotidien. J'ai toujours vécu comme cela.

Non, je ne sais pas.

Eh bien réfléchis-y, et trouve car sans je ne pense pas que tu puisses avancer. Désolée, je ne peux pas d'avantage t'aider ...

Elle avait raison, personne ne peut m'aider de toute manière. Je le savais bien. Mais c'était la seule personne qui s'était intéressé à moi de cette manière depuis très longtemps. Elle me souriait gentillement, comme une amie le ferait. Était-ce ce qu'elle était désormais, une amie? Peut être. En tout les cas, elle s'était comporté comme l'amie dont j'aurai eu besoin il y à quelques années en arrière.

Merci quand même. Je vais y réfléchir.

Je pensais qu'il était temps de la laisser tranquille maintenant, je l'avais suffisamment embêter pour aujourd'hui. Je me levais donc et me dirigeai vers la porte. Avant de quitter l'auvent, je me retournai une dernière fois vers Aries:

Euh, ça te dérangerai de garder tous ça pour toi? Je n'ai pas l'habitude de... Enfin tu vois?

Je lui souriais, un peu gêné mais j'étais presque certaine qu'elle n'avais même pas envisagé de crier sur tout les toits ce que je venais de lui confier.